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au bord du Rhône, au pied du mont Saint-André ,
8c à l’oppofite de la ville d’Avignon. (R.)
V ille - N euve - de - B e r g u e , petite ville de
France , dans le Languedoc, recette de Vivie rs,
fur le torrent d’ Ibie. Cette petite ville eft le
liège d’un des baillages 8c de la maîtrife particulière
du Vivarais. (J?.)
V ille-Neuve-de-Cervera, ville de Portugal,
dans la province d’entre-Duero-e-Minho , fur
la rive gauche d'u Minho vers fon embouchure,
aux confins de la Galice. Elle eft munie de bonnes
fortifications. (A.)
V il l e -N euve- lès-C lermont r bourg de
France, en Languedoc, non loin de la ville de
Clermont & dans le diocèfe de Lodève, avec,
de belles, manufactures de draps, qui le tirent
pour le Levant. {R.)
V ille-Neuve-Saint-George ,. petite ville de
Plfle-de-F rance, fur la Seine, dans, la Brie fran-
çoifie, à, 4 lieues au deffus. de Paris, 8c à, a de
C orb e il, entre l’une & l’autre ville. C’eft le
fiége d’une prévôté & d’une châtellenie. (A.)
V ille-Neuve-la-Guerre , ou V illemeuve-
x a - G u y a r t , bourg de France , en Champagne ,
fur la rivière d’ Yonne, au f. f. e. de Montreau ,
& à peu de diftance de cette ville , aux confins,
du Gàiinois. Elle a un, pont fur l’ Yonne, (A.)
V ille-Neuve-des-Infants , petite ville d?3E£
pagne, dans, la nouvelle-Caftille, à. 3 li. au n. o.
de MontieL Voyez A ngol. (A.)
V ille-Neuve-le-Ro i , .petite ville de France,,
en Champagne , fur l’Yonne , éleâion de Sens
a 3 IL au deffua. de cette v i l l e 8c à 4 au. nord de-
Joigni, au pied dhin coteau, fertile en vin. Elle
ne confifte qu’en une feule , belle 8c grande ruei
C ’èft le fiége d’un, baillage auquel reflbrtit la,
prévôté royale de Chablis. Son églife paroifïiale
eft très-belle..
Sevin (F ran ço is ), de l’académie des infcrip-
tions., y prit naiffance en 1682. I l entra dans.
l ’état eccléfiaftique , 8c fit en 1.728 , par ordre
du gouvernement, un voyage à. Conftantinople
pour y rechercher des manufcrits. Il en rapporta
une belle colleélion, & obtint la. place de garde
des manufcrits de la bibliothèque du r o i, dont,
il a donné 2. volumes. Il était depuis, long-temps,
de l’académie des. infcriptions. & bellesr lettres.
Cette académie a fait imprimer, dans fes.mémoires
tous les ouvrages, qu’ il y lifoit., & prelque tous,
entiers : le nombre en eft confidérable. IL eft
mort à Paris en 174L. (A.)
VILLECOMTE , petite ville de France , en
Auvergne., élecfc. de Clermont, ayecun.baillage..
( R ')
V illecomte , gros village de France, en
Bourgogne, chef- Ueu. du marquifat de Ibn nom.,.
près & au f. o. d’Is-fur- fille.. Il eft remarquable1
par une des plus belles fources que l’on con-
noilfe , dont les eaux vont, à peu de diftance^
fe rendre dans l’Ougne , l’une des deux branches
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de la Tille. On y compte 60 feux. Son nom
Villa comitis dérive des comtes de Saulx qui y
eurent une maifon de chaflè. (R.)
VILLEDAGNE., petite ville de France , dan»
le Languedoc, au diocèfe de Narbonne. (A.)
VILLEJUIF , bourg de l’ Ifle - de - France , à
une lieue & demie du centre 'de Paris , fur la
route de Fontainebleau. (IL)
V 1LLELOIN ,. bourg de France , au dîocèfe
de Tours, avec,une abbaye de bénédidins, qui
vaut 24,000. liv. (A.)
VILLELONGUE , abbaye de France , au diocèfe
de Carcaffone, ordre de Giteaux , du revenu
de 12,00.0 liv. (A .)
VILLEMAGNE , abbaye de France v au diocèfe
de Beziers. Elle eft de l’ordre de Saint-
Benoît , & vaut 10,000. (A.)
VILLENA , ancienne ville d’Efpagne;, au
royaume de Murcie , fur les confins, de la. Nouvelle
Caftille, avec titre de marquifat, fous,
lequel, font comprifes les. bourgades, de Chincilla,
8c d’Albacète. Elle eft à 22 li. n. e. de Murcie,.
22 f. o. de Valence ,. 70 f. e. de. Madrid. Long,.
27, 6\lat. 38, 40. (A.)
VILLENAUX, petite ville ou bourg de;
France, en Champagne, éle&iondéTroyes. (A.)
VILLENGEN. Voyei V illlng-ln.
VILLEPIEUX,. petite ville ou bourgade dé-
l?Ifle-de-France, dans, le Hurepoix, à 2 li. de-
VerlaiUes. (A.)
VILLEPINTE , trèsrchétive-ville de France,,
dans, le haut-Languedoc , au. diocèfe. de Saint-
Papoul. (A.)
VILLEROI , terre de l’ Ifte - de- France , près^
& au. fud-oueft de Corbeil, érigée en duché-pairie
en 1663 , ^ ^veur de Nicolas de Neufville. T
maréchal de France. ( A .)
VILLERS - COTTÉRETS r villa ad cellerm
retioe, bourg de J’Ifie-de-France, dans le Valois v.
à l’entrée du. bois, de Retz dont il tire, en
partie fon. nom., corrompu.' de ville-cote~de-ret[.*
Il a un château, qui. fut bâti. par. les, ducs de
Valois, à. qui il appartenoit. Il fait aujourd’hui
partie des. domaines, de M. le duc d’Orléans-
II- s’y trouve une abbaye de. prémontrés., une
prévôté qui reffortit au baillage de Crépi, 8c
c’èft le fiége d’un gouvernement particulier, fous
le gouvernement général de Pïfle-de-France. La
forêt près de laquelle ce bourg eft fitué-, a- environ
3 li. d’étendue,. & contient plus de 24 mille
arpens’. Villers-Cotterets eft à 6-li. de Soiflons,
% de Compiegne,. & 3 de Crépi. (RI)
VILLES ANSEATIQUES ; on nomme ainft
quelques.villes du.nord, liées 8c confédérées pour
l’avancement 8c le. lbutien de leur commerce^.
Vers, le milieu du treizième fiède , plulieurs
villes d? Allemagne., & quelques autres, fi tuée s
tant fur la mer du nord que fur. la mer Baltique.,,
firent entr’elies une alliance pour la fureté 8c la
prolpérité de leur, commerce. On les, appelle»
¥ I L v 1 r.
villes anfcadqaes, telles furent Anvers, ,
Cologne , Hambourg , Roftock, Lubeck , Dant-
z ick , 8cc. Quoique leur commerce foit déchu
beaucoup au quinzième fiècle , 8c que leur alliance
;âit ceffé avec le temps, cependant il-en eft quel- ;
qties-unes encore entre lefquelles les liens de
.cette union fubfiftent de nos jours, & qui font
dites villes anfêatiques .ce font Hambourg ,
Brême & Lubeck. Elles ont encore en effet une
alliance entr’elies : elles traitent conjointement
avec les puiffances étrangères; 8c la canulation
<de l’empereur d’Allemagne, FrançoisIer, contient
quelques difpofitions en leur faveur. (A.)
V illes F orestières. Voye[ F orestières
( villes ).
V illes Impériales d’ A llemagne. Voyt{
I mpériales ( villes
V illes Impériales d u Japon ; on entend
fous ce nom, dans le Japon, les Gokojio , c’eft-
.à-dire les cinq .villes maritimes qui font du domaine
de l’empereur, 8c appartiennent a la couronne.
Ces-cinq villes font Meaco, dans la province
de Jamafyra, & la demeure de l’empereur ecclé-
fiaftique héréditaire Jedo , dans la province de
Mufafi ; .Ofacca, dans la province de Setz -, S'akai,
dans la province de Jaflumi s 8c Nangafaki, dans
cille de Fifen.
• Les quatre premières font fi tuées dans la
■ grande île de Niphon, 8c la dernière dans Pilé
dè Kinsju. Toutes ces villes font conftdérables
par leur abondance & par leurs richefles ; ce qui
provient de la fertilité de leur terroir , de leurs
manufactures, des marchandifes que l’ intérieur
du pays leur fournit, 8c de divers autres avantages
conftdérables, comme de la réfidence des
deux cours impériales , 8c de l’ affluence des
étrangers, entre lefquels on remarque une grande
quantité de princes 8c de feigneurs qui s*y rendent
avec une nombreufe fuite.
Chacune dès villes impériales a deux gouverneurs
ou lieutenans-généraux, que leurs inférieurs
nomment tonofama, c’eft-à-dire feigneur ,
fupérieur ou prince. Ils commandent tour-à-tour,
8c tandis que l’ un eft au lieu de fon gouvernement
, l’autre fait fon féjonr à Jedo, a la cour
de l’empereur, jufqu’à' ce qu’il ait ordre de s’ en
retourner, 8c d’ aller relever fon collègue. Ce
dernier va alors à la cour d’où fon fucceffeur eft
parti. La feule ville de Nangafaki a trois gouverneurs
: on l’a réglé ainfi depuis l’ année 16.88 ,
ppur la fureté d’une place aufli importante ; 8c
pour mieux veiller fur la conduite des nations
étrangères qui ont la permiflion d’y trafiquer ,
deux de ces gouverneurs, réfident à la ville ,
tandis que le trpifième eft à la cour. Les deux
gouverneurs qui font a Nangafaki, y commandent’
conjointement; mais ils préfident tour-à-tour
de deux mois en deux mois. (A.)
- 179
> V illes M aritimes ; on nomme villes mari-'
limes celles qui font fituées fur le bord de la
m e r , on à une diftance peu confidérable de la
mer. Platon prétend que la bonne foi ne règne
pas ordinairement dans les villes maritimes , 8c
i l en apporte la raifon *. maris vicinitas y cum
mercibus & pecuniis cauponando civitas rcpleat-ur ,
daloji animi in ftabiles & infidos mores paiit : un de
p arum & ipfa ad fe ipfam, & ad gentes alias fidem
& amicitiam colit. Les moeurs ne font donc plu«
telles que dans le fiède de Platon , car il n’y a
pas de ville où (chofes d’ailleurs égales) il y ait
plus de probité 8c de bonne foi que dans les
villes où le négoce fleurit, parcé que la droiture
8c la bonne foi font l’ame du commerce. (A.)
VILLÏAMSB0 URG j ville de l’Amérique fep-
tentrionale, dans les Etats - Unis , capitale de
la Virginie , depuis la ruine de James-Town.
Elle .eft fkuée au nord & vers l’embouchure de
la rivière James. C’eft le fiége des aflemblées , des
cours de juftice , 8c des études ; elle eft ornée dé
très-beaux édifices publics, 8c elle eft généralement
bien bâtie : cependant on ne porte pas fa population
au deffus de trois mille habitans. Long.
300 deg. 15 min ; lat. 3 G de g. 4G min.
Quelques - uns fe croient fondés à regarder
Richmond , fituée plus haut fur le même fleuve,
comme la capitale de la province de Virginie.
(«£L.)
VXLLIERS , bourg de France , dans le Beau-
joiois , élection de Villefranche. (A.)
VILLINGEN , ou V illengen, ville & fei-
gneurie d’Allemagne, dans la Forêt Noire &
dans le Brifgaw , entre les fources du Danube
8c du Necker, bâtie par les comtes de Zéiingen ;
elle obéit enfuite à ceux de Furftemberg & pré-'
lentement elle appartient à la maifon d’Autriche.
Cette ville eft fituée dans un canton fertile ,
8c les rues en font tirées au cordeau. Elle eft
forte & par les ouvrages de l’art , & par les
gorges 8c les montagnes qui en défendent l’ accès.
Elle.a une abbaye impériale de l ’ordre de Saint
B enoît, 8c il fe trouve des bains dans fon voi-
finage. (A.)
VILLUZKA. Voyez V ielitschka.
VILMINGTON , ville de l’Amérique fepten-
trionale , dans les Etats-Unis , 8c dans la Carar
line feptentrionale dont elle eft la capitale.
Elle eft fituée fur la rivière du cap Fear, avec
un port qui n’admet que de très-petits bâtimens ;
ceux qui tirent 15 pieds d’eau 8c au deffus ne
peuvent y entrer. En 1686, les Flamands ruinèrent
en partie cette ville. (A.)
VILS ( la ) , rivière d’Allemagne, au duché de
Bavière ; elle prend fa fource au voifinage de
Landshut, & va fe perdre dans le Danube , au
. deflbus dé Vilshoven. (A.)
VILSECK , ville 8c baillage d’Allemagne , e«
Franconie , dans l’évêché de Bamberg, avec un
château , près des confins du hout-Palatinat 8c
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