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a un château bâti fur un rocher. Son évêché établi
en 1 530, eft luffragant de Milan. Long. a.6 > x j 3
lat. 45 , 7 6'. (R.)
VIGNETES ( l e s ) , fort de France en Provence
, dans la baie de Toulon. (R.)
VIGNUOLA ou V ignola , petite ville d’Italie
dans le Modénois, fur le Panaro, aux confins
du Bolonois; (R.)
VIGO , ville d’Efpagne dans la Galice fur
la côte de l’ Océan , à 3 lieues au -f. o. de Re-
dohdela, & à 106 au n. o-. de Madrid, avec un
bon .port de mer , & trois paroiffes. La campagne,
des environs eft des plus fertiles. Long.
snÿ fa p jB è fe » 3 - ■ ; • i ■ A -
Cette ville a un fort &run vieux château. En 1702.
la.flotte combinée d’Angleterre & de Hollande,
prit ou coula à fond, dans les parages, les galions
d’Efpagne venant du Mexique. {R.)
VIHERS, petite ville de P"rance,. dans l’Anjou,
avec titre de comté, fur un. étang , à £ lieues
de Montreuil-Bellay , 8 f. d’Angers, 6 ï. f. o.
de Paris. Il s’jr vend beaucoup de beftiaux. L on g .
2 7 i-8‘g lat.. 47 , zo. (JG) ^
VIKESLAND ou V iksiden, Fqyqr V ickes-
XA ND.
VILAINE ( la ) , en latin Vicinovia ou Vici-
jiacia , & par - Ptolémée Vidiana 3 rivière de
France .dans la Bretagne , qui prend la fource
aux confins-' du Maine, & après avoir baigné-
V i t r y , Rennes , & quelques autres lieu x , fe-
perd dans la mer vis-à-vis de Belle-Hle. Ses
eaux lbnt d’une couleur rouffàtre 8c fort défa-
gréable. (/G) .
' VILDGRAVES., ou W ald graves , c’eft le
nom qu’on donne aux Rhingrayes. Vbye^ Rhin-,
graves, g
. VILLA BORGHESE, maifon de plaifance en,
Italie y à deux milles de Rome , 8c qui prend
ion nom de la famille -à laquelle elle appartient.
On la nomme ..aulîi quelquefois VigneBorghtfe.
C’eft un lieu très-agréable , qui- ferait digne
d’être habité par un foavèrain.
La. maifon eft prefque toute, revêtue en dehors
de bas-reliefs antique» , difpofés avec , tant de
fymmétrre , qu’on les croiroit avoir, été .faits
exprès , pour être placés comme ils le font. Entre
le grand nombre de ftatues dont les apparte-
tcmens de ce petit palais font remplis , on admire
principalement le gladiateur, la Junon de
porphjre , la louve de Romulus d’un fin marbre
d’Egypte -, les buftes d’Annibal <, de Sénèque , 8c
^e Pertinax , l'Hermaphrodite j 8c le vieux.Silène
qui tient Bacchus entre fes bras : le David frondant
Goliath:, l’Enée qui emporte Anchife , & la
métamorphofe de Daphné , font trois pièces
modernes du cavalier Bernin, qui méritent d'être
citées avec les premières.
On fait auffi que ce .palais eft rempli, de peintures
des grands maîtres. Le S. Antoine du Caraïbe
> & le Ghrill:. mort de Raphaël, . font
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regardés comme les deux principaux morceaux; î î
y a un parc, des grottes , des fontaines | des.
volières, des cabinets de verdure r 8c une infinité'
de ftatues antiques & modernes.
. En général, fes jardins font des plus célèbres
& des plus agréables qu’ il y ait en Italiè -, & ils
viennent de recevoir un nouvel éclat du magnifique
temple d’Eculape , ccrnftruit au milieu, d’une
île , 8c achevé en 1787. (R .) Villa di Chiesa. Voye\ Iglesias-.
Villa de Congé , Abobriga , petite ville de
Portugal , dans la province d’Entre-Duero-e-
Minho , avec un petit port fur la droite & à
l’embouchure de la rivière d’Ave , entre Barcélos
6 Porto , a 4 lieues f. e. de la première, &
7 n. o. de Porto. Ses habit ans vivent de la pêche.
Long, 9 } 2.0 3 lat. 41 , zo-,. (R.) Villa di San Domenico , monaftère de dominicains
, au royaume de Naples, dans la Terre
de Labour, à trois milles d’Arpino , dans une
île que forme le Fibrino , avant que de fe joindre
au Gariglan.
C’eft ici le lieu natal de Cicéron, & le portique
de l’orateur de Rome a paffe à des moines
qui ne le connoiffent pas. Des inquisiteurs igno-
rans r fuperfti.tieux ,.. nuifibles; au monde, habitent
dp ne aujourd’hui la maifon de plaifance du, conful
qui fauva, la, république , du beau génie qui ré^.
pandit dans l’univers les lumières de là raifon >
de la morale 8c la liberté.. tj
G’étoit une des mai Ions de cam pagne où Cicéron
le re tir oit volontiers pour s’y délaffer du
poids des grandes affaires de,l’état. La tranfpa-
rence & la rapidité de la rivière, la fraîcheur
de fes eaux, fa chute en cafçade dans le Liris 5
l’ oriïbre & la verdure du terrain qu’elle arroi’o i t,
planté d’allées de peupliers fur,-fes bords , nous
donnent l’idée d’une perlpeélive champêtre des
plus agréables. Quand Atticus la vit pour la preT
mière fois , i l en fit plus de.cas que des mailons
de plaifance les plus vantées de l ’Italie,, déclarant
qu’ il en préféepit les. beautés, naturelles à . la
magnificence de leurs dorures , de leurs marbres
, & de leurs canaux .artificiels. Voulez-r
vous,, difbit cet ami à Cicéron , que ,nous allions
nous entretenir dans l’ale de Fibrinus
qui fait mes délices t. Je le veux.bien, répondait
Cicéron > j’ aime , comme, vous , ce.t endroit 3
parce que c’eft ma patrie 8c celle de mon frère.....
Nous, en fommes fortis. J’y vois un peuple ver-r
tueux, des facrifices Amples , 8c quantité dp
chofes qui me rappellent la mémoire ^de . mes
ancêtres... Jé vous dirai.de plus que c’eft mon père
qui a pris foin de rebâtir cette maifon, de: campagne
, & que ç’eft ici qu’L a paffe, prefque toute
fâ vie dans i’ écude, & dans le repos que rfe-
quétioie l’état de, la faute valétudinaire. De legibu sy
dialog. x i y c. j y ijf iij. (JG): .
V illa-F-lor r jolie ^petite y iü e de Portugal 3
dàns'îa province de Tra-los-Montes y entre Mî-
randella & Torre-de-Moncorvo, au pied d’une
montagne. (JG) Villa-Hermosa , yillé d’Efpagne, au royaume
de Valence * fur uii ruiffeau qui ie perd dans la
rivière de Milas, à 20 lieues n. o. de Valence.
Elle a titre de duché érigé l’an 1470. L o n g .
2 7 , x i • la t. 40 , 2,1. (R .) ■
. Villa-Imferiale , maifon de plaifance des
grands ducs de Tofcane, aux portes^de Florence.
L’édifice en eft Ample.. L’avenue qui y conduit
aboutit à celle des portes de la v ille , oh commence
la route de Sienne. (IG) Villa-Ludovisi , ‘maifon de plaifance , en
Italie , au voifinage' de Rjomè. Elle eft fituée
fur une hauteur , & appartient à la maifon
Ludovifi , dont elle a pris le nom. Elle eft fort
connue par une belle collection de tableaux des -
grands 'maîtres, du Guide, du T itien , de Raphaël
, de Michel-Ange 8c du Catache. On y
remarque en particulier les- ftatues de Junius
Brutus , de Néron , de Domitien , un bas-relief
curieux de la tête d’ôlympïas, mère d’Alexandre,
les buftes de Sénèque & ; de Cicéron -, mais la
pièce dont les connoiffeurs font le plus de cas,
& qu’ils eftiment fingulièrement , eft celle d’ un
gladiateur mourant , admirable: morceau de
fculpture qu’on a tranfporté depuis au palais
Ç h ig i, Sc qu’on voit aujourd’hui dans la collection
du Capitole.- (IG) Villa-Major , petite ville d’Efpagne' , au
royaume d’Aragon, près de Saragoffe y dans un
terroir,fec 8c aride. (R.)
V illa-Mekgelina -, ce fut une maifon de
plaifance , en Italie , au bord de la mer., près de
la ville de Naples-, du côté^du faubourg qu’on
appelle CkiaLi. Frédéric, roi de Naples , .en fit
prêtent.-au poëte ^Sanhàzar. Simnazar àimoit fort
cette mailbn, 8c il eut tant de chagrin lorf-
qu’éllé fut ruinée par Philibert, prince d’Orange,
général de l’armée d© Charles V , qu’ il abandonna
ce lieu aux religieux Servîtes y qui ont là une
églife fous ^invocation de la. fainte Vierge.
Le tombeau de ce p.oëte èft derrière le maître-
autel de cette églii’e -, il eft tout entier de marbre
blanc ehodft. Son bufte .qui eft au-deffus , 8c
qu’on dit être fait d’après nature , eft' repréfenté
avec line couronne -de laurier.
Il y - a un excellent bas-relief, où l’on voit
plufieurs figures de latyres 8c de nymphes qui
jouent. Ce- bas-relief eft accompagné de deux
grandes ftatues de marbré, l’ unè d’Apollon, 8c
l’autre de Minerve. Comme quelques perfonnes
ont été icandalilees-de voir des ftatues prophanes
dans une églife, & fur le tombeau d’un poète
chrétien ? leurs noms ■ ont étéo ridiculement
changés j l’ on a donné v à Apollon celui de
David , & à Minerve celui de Judith. Ces ftatues,
& le refte de ce maufoléè j qui paffe pour une
,desabelles choies, du royaume de Naples , font
de la mâïn de Santa Croce. On croit queSannazar
n’eft mort qu’en 1532 , quoique fon épitaphe
porte 1530. Elle eft conçue en ces termes :
D a fa c r o cirieri flo r e s ; h ic i l l e M a r o n i
Sa n n a ia ru s , muJa p ro x im u s , u t tümulo.
V ix . a n n . L X X I I . A . M . D . X X X .,
V illa dé- Mose , petite ville dé l’Amérique
feptentrionale , dans le Mexique, au gouverne^
ment de Tabafco , Sc fur la rive droite-de la
rivière de ce nom , à 12 lieues de fon embouchure.
Elle eft prefque toute habitée par des
Indiens, (R.)
V ill a -Pozzi , bourg d’ Italie dans Pile de
Sardaigne , fur la rivière de Sépus , à 12 lieues
au n. e. de Cagliari -, on prend cette bourgade
pour la S a r a la p is de Ptolémée, 1. 1JI,'c. i i j . (R*)
V i l l a -R é a l , V i l la R e g a l i s , ville de Portugal
, dans la province de Tra-lo's-Montes ,
avec titre de Marquifat. Elle eft dans une
fitiiation fort agréable , au confluent des rivières
de C orgo, & de Ribêra, à 6 li. n. e. de Lamego ,
18 f. e. de Brague. L o n g . 20 ,33 ; la t . 41 , 25.
Elle a deux paroiffes. ( R . )-■ ,
V illa-Réal , ville d’Efpagne , au royaume
de Valence , fur le bord de la rivière- de Milles
ou de Mijarès, à une lieue de la mer , 8c à 4 ait
nord d’Alménara. Cette ville a. été faccagée, brûlée
8c rafée. par le général de las, Torrès en 170'é ,
parce qu’elle avoir embraffé Le parti de l’ archiduc'»
Long. 17 , 2 4 ■ lat, .-40V (R.)
V illa-del-tRey , petite ville d’Efpagne, dans
PEftramadure, fur les frontières de Portugal.
Les alliés la prirent en 1700. Elle eft fur la
Guadiana, à 7 ïi. n. o. de BacU-joz , & 8. è. de
Campo-Majpi'. L o n g . 1 1 ,4.0, ; la t , 3 8 , 5j . (R.)
ViLLA-RitA, V i l la V iv e s -, ville de l’Amérique
méridionale , dans le. Chili , fur le lac de Mala-
banquen, à îé-Ji. d’ impériale, & 25 de la mec
du iud. L o n g . 3<>St , 10 ; lat. mérid. 39,, 75. (R.)
V illa-Rubïa , petite yille . d’ Efp igné,, dans
la Nouvelle Caftille., près du Tage au midi,. au
n. e. de T o l è d e L o n g . 14, 283 la t . 3 9 ,55.- (R.)
■ V ill a -Rubia de Los-Ojos , petite ville d’Efpagne
dans la Nouvelle Caftille. Le furnom de
L o s - O jo s lui a été donné parce qu’elle eft fituée
près des O jo s de la Guadiana, c’eft-à-dire près
des petits lacs que cette rivière forme en fartant
de deffous la terre, après avoir difparu durant
quelque efpace de chemin. - (R.)
V illa del Seiritu Santo, ville de l’Amérique
feptentrionale, dans le Mexique, province de
Guaxaca r à 90 lieues d’Antequera , à 3 lieues de
la mer. Elle a été bâtie en 1522 par Gonfalve de
Sàndoval. (R.) ,
V illa-V iciosa , en portugais V il la - Vifo^a
c’eft-à-direva llée agréable a v o i r 3 ville de Portugal
dans la province d’A lentéjoa à 8 lieues au f. q*