
qui pofsède ce comté & plufieurs autres feigneu-
ries., eft une branche de la maifon de Naffau.
On diftingue les maifons de Solms en plufieurs
branches : les princes de Solms-Braunfels |
les comtes de .Solms-Hohen-Solms , les comtes
dp Solms-Laübach, 8c les comtes, de SolmsrRo-
delheim.
La majeure partie du comté .de Solm.s-Braiin-
fels , eft fituëe fur les deux rives de la Læhn -,
fon étendue, eft de 6 li. de longueur fur 4 dé
largeur •, fon fol produit du bled en abondance
on y trouve d’excellens pâturages où l'on élève
un nombreux bétail, des mines dé Fer , de cuivre,
& même d’argent. On y voit aulli de très-belles,
forêts -, il comprend le baillage de Braunfels ,
compofé des villes de Braunfels & de Leure |
avec un grand nombre de villages", 8c du bail—
îage de Greifenfteiri, où fé trouve la petite ville
de ce nom , & z z villages ; outre cela ce comté
eft compofé d’une partie de l’ancienne feigneurie
de Münzenberg, qui forme un canton d’environ
4 lieues d’étendue, comprenant 3 baillages, la
ville de Shungen, & 9 villages.
La maifon des comtes de Solms-Hohen-Solms
tient une portion du comté de Solms dont
nous, venons de parler, compofé du baillage de
Hohen - Solms , où rie- trouve la petite ville de
Hohen-Solms & 9 villages. Tous les fujets en
font luthériens , excepté ceux de la rélidence qui
font réformés. Cette maifon pofsède encore une
portion de l’ancienne feigneurie de Münzenberg,
compofée du baillage de L ich , dont la ville de
Lich eft la capitale 8c le baillage de Nieder-
weijel:
La maifon des. comtes de Solms-Laubach pofsède
une portion de la communauté de Münzenberg,
le baillage d’Yphe , 8c le baillage de
Laubach ,. dont Laubach ,. petite ville y., eft, la
capitale.., avec 6 villages»
La maifon des. comtes dë Solms—Rodëlheim
pofsède le baillage de Roedelheim-, qui renferme-
un bourg , 5 villages., & une.ferme, avec le bailr
îage dTÀflënheim., dont ÀfTenheim ,. petite ville y
eft la capitale , avec; 3 villages. (M. DE Mi),
SOLÔCHO ( les, îles) , îles fur là cote de
Barbarie, au.nombre de troisy appellées anciennement
G ce.a y P ont i a 8c Myfînos. Elles font dans
le golfe de. Sidra , & environnées, de fameux
écueils que les anciens nommoient Ici grande
Syrte, 8c: qu’on, appelle aujourd’hui, les.. Sèches
de Barbarie. (JR.)
SOLOGNE , en latin Secalonia ou.S égalonia)
pays de France, compris dans le gouvernement
d’Orléanois , & qui s’étend àu midi dé la Loire,
entre cette rivière & la.grande Sandre , jufqu’âux
confins, du Berri. On lui. donne communément.
2,5 lieues, de longueur, fur i.z de largeur. La.
Sologne eft arrofëe dë plufieurs . petites rivières,.
du. Loiret y dû Couflon-, du Beuvron. & de lac
fauidreu. G’e ft un pays, diyerfifié. par. dés* bois.**
des rivières, des prairies , & des terres labou»
râbles qui produifent de fort bon feigle ", il s’y
trouve aufli beaucoup de gibier, & le vin qu’on
en retire, donne de bonne eau-de-vie ; l’air
qu’on y refpire' n’ëft pas. trop fain , & les eaux
qu’on y boit font, pefahtes , en échange les laines,
de ce pays font eftiméés , & fe manufacturent
en draps & en fergés.' Romorantin eft la capitale
de la Sologne. Voye{ Romorantin. (R.)
SOLOKAMSKO , ville de l’empire ruflien ,
fur la rivière d’UfolsIco. Elle a été bâtie pair les;
Ruffes, 8c elle eft renomniée par fës chevaux 8c
pair fes falines'. Ses habitans font en partie RufTes.
8c en partie Tartâres. Long. , 2 ; lat. $9 faf f f f i
SOLOR , île. de la mer des Indés , au midi:
de celles des Célèbes'. Les Hoîlandois l’enlevèrent,
aux Portugais en 1.61.3. Ils en tirent du bois,
de Santal, & des vivres pour les Moliiques.-
Cette île a un roi particulier. Elle eft fituée à.
l’occidçnt & à deux lieues de celle de Timor.
Long. 240 f Int, mérid. 8.-
SOLOTSCHEW , petite ville de Rufîie., dans;
le gouvernement des. Slobodes.
SOLOWÉZKOI, île de Rufîie , dans là Mer*
Blanche. Il y a un couvent où l’on révère deux;
faints célèbres.. On tire de cette île dû- talc qui;
eft suffi clair & aufîi. net que du criftal.
SOLSONA, petite ville forte d’Efpagne, dans;
la Catalogne, à> deux lieues, au nord: de Gar-
dona, près du Cardonero ,■ fur une hauteur. Elle-
a un éyêché fuffragant de Tai ragone , fondé parr
Philippe II avec. 4000. ducats de revenu. Les;
uns veulent que cette ville foit l’ancienne Ce-
rcjjïis, 8c d’autres l’ ancienne Calea. On y" voit:
deux châteaux, une paroifle, & deux couvens..
Long. 19 y 2 4 ‘ lat. 42 y $z. (ft*)
SOLTA , île du golfe de Venifë,. fu r là côte?
de la Dalmàtie, entre là villè dé Tran & l’île;
de Lézina ,, près , de Spalatro. Cétte îlè étoit:
nommée par les anciens, Olÿnta,. Soloentia 8c:
Bolentia. Elle appartient à préfent aux V énitiens
, & on lui donne trente milles de tour v
mais elle eft: prefque déferte. à *caufe de fa ftér-
rilité. (Ri);.
SOLTAU;, bourg 8c baillage dans là' principauté;
8c. à: 11, li. n- o. de Zèll.. Jean,, évêque?
de Hildesheim, y défit Henri., duc. de. Brunf?-’
wicîc. en L5.i.o,.
SOLTHOLM',, petite. île dë DànemarcL , aa
milieu dù Sund , a la hauteur des .villes de. Copenhague.
& de Malmoé. (R.)
SOLTWEDEL, c’ëft-à-dire la vallée du Soleil^
petite ville d’Allemagne, dans la Vieille Marches-
dé Brandebourg , fur la rivière d’ Ietze. On pré—
tend, que Charlemagne: fît bâtir cette ville, des-
ruines. d?un ancien lieu, qu’ôn appelloit Helio
polis, & qu’il.fit abattre; la ftatüe du.foleil qu’on;
y a d o r o iLong. 2.9 zz ‘ lau (T. (R).-
SOLWAY r eh latin Itunce y Æjhiarium r golfe;
de. la-Grande--Bret?g,ie, fur. la. cote; accidentalè?
de î’EcolTe, vers. les confins de l ’Angletefte.. Ce
golfe eft fort couvert:de bancs .de fable, .&.fert
. de réparation entre la Grande-Bretagne il’E-
coffe.
Sur Ja pointe d e , terre qui eft à l’ ilfue du
golfe , çn voit une petite place nommée Bül-
nejfe ‘ ce n’ eft aujourd’ hui qu’un village -, autrefois
c’étoit une ville que les Romàins 'appelloient
Blatum-Bulgium y peut-être du mot gaulois bulch , |
qui fignifie féparatiori -, parce qu’alors ce lieu j
étoit à la tête d’une muraille que les Romains !
élevèrent le long du rivage, jufque près de Car- J
lifte; lorfque la mer eft baffe, on en voit encore
quelques ruines. Il y avoit aufli dans cet i
endroit un port que la mer a infenfiblemënt comblé
par le fable qu’elle y a jeté. (Ri)
SOLWYTSCHEGOTSXAIA, ville fituée fur|
la rivière de Wytfchegda. Elle pofsède des fa- *
-Unes. (R.)
SOMASGO , petite ville , ou plutôt bourg
d’ I ta lie , fur les frontières du Milanez & du
Bergamafque, au diocèfe de Milan. Ce bourg a
donné l’origine 8c le nom à la congrégation des
elers réguliers qu’on appelle fomafques. Cette;
congrégation commença en 152,8 , & fes clercs
furent mis en 1568 au nombre des clercs religieux
fous la règle de S. Auguftin. Ils fleuriffent
en ïtalie (R.)
SOMBF.RNON, bourg & baronie de France,
dans l’Auxois, fur une montagne avec un château,
a 6 S. o. de Dijon, & fur une des routes de cette ville
a Auxerre.
SOMBOR, grande ville bien peuplée de la
baffe-Hongrie. En 1751 ë fü eft devenue libre
& royale. Safituation eft dans une contrée fertile.
S OMBRERAS (îles de ) , îles d’Afrique , au
- nombre de c in q , fur la côte de Guinée, au fud
de la baie de Sainte-Anne -, elles produifent du
v in , de l’huile, du'coton , du bois rouge pour
la teinture, des cannes de fucre, des oranges,:
des limons , des bananes , & plufieurs autres
efpèces de fruits. (Ri)
SOMBRERO (île de) , petitè île qu’on range
au nombre des Vierges, à l’orient de S. Jean de’
Portorico. Cette île , quoique fous la domination
des Efpagnols, n’eft fréquentée que par des pêcheurs
; elle eft ronde, plate fur fes bords , 8c
relevée dans fon milieu par une morftagne ronde -, 3a refîëmblance qu’ elle a avec un chapeau dont
les bords font rabattus lui a fait donner le nom
de Sombrero , qui en efpagnol- fignifie chapeau.
Sombréro , île de la mer des Indes, à a i
lieues de Nicobar. Les habitans font doux , timides,
& fort obligeans. Les prêtres s’habillent
d’une manière à infpirer de la terreur.
Il y a dans cette île une plante qui eft un
phénomène-, fi l’on y touche, elle fe retire dans
la terre. Sa racine eft un ver qui diminue à me-
fure que la plante s’élèye, 8c qui prend par degrés
la confiftancc du .boisri fi qn $i‘tâch<? la plante
dans Ta. jeunoffé, elle udnrtit devient femblable
au corail blanc. Cetté plante..peut jeter un jour
nouveau ;für l ’hiftojre naturelle, puifqu’elle eft
un intermédiàire entre les règnes animal 8c végétal.
Il feroit à défirer qu’on pût trouver aufli
toutes les efpèces intermédiaires qui ont dû exifter
entre l’animal 8c l’homme. (M . D . M. ) :
SOMBRIÉRO ( le mont ) , montagne d’Afrique,
dans la bàfïërEthiopie^ au pays de Bengüela, 8c
au couchant de la baie de ce nom. Elle eft platè ,
& nommée par cette raifon Klap-mats par les
Hoîlandois , parce qu’ à la voir de loin , elle
imite en figure un bonnet de prêtre à. trois
angles. (Ri) '
SOMJEN-, lac de Suède, dans la Gothie. TI
fe décharge7 dans le fleuve Mot al à , à l’octidént
de Lindkoping. (R )
SÔ MERTON , c’eft-à-dire ville d’été , Som~
mePs-town / ce n’efl cependant qu’un bourg, a
marché .d’Angleterre, dans le Sommerfet-shire ,
à la droite de ITvell, à quelques, milles au-deffus
de l’endroit où cette petite rivière fe jète dans
le P a rtet, 8c qu’on nomme _ Ivel -mouth j mais
Somerton étoit anciennement une ville importante
, qui a donné fon nom à la province ; aufli
les rois de Weftfexy avoient-ils établi , leur résidence.
Il n’eft à préfent confidérable que par la
grande foire des boeufs qui s’y tient depuis le
dimanche des rameaux , jufqu’au premier de juin»
Sommerton eft à z6 li. f. o. de Londres. Long.
24y 30 ; lat: 5 2 9 zz. (R.)
SOM M A , petite ville d’ Italie , au royaume
de Naples , dans la Terre de Labour, près du
mont Véfüve , entre cette montagne & Nola.
Cette ville eft du domaine royal ; c’eft d’elle
que le Véfuve prend le nom de Mont-Somma.
(«•) • I M l
SOMME ( l a ) , Samara, Sumina , rîviere de
France , en Picardie, qu’elle traverfe prefque
toute d’orient en occident. Elle prend fa fource
dans la Thierache, près de Ferragues , au n. o.
de Guife, au lieu dit Font-Somme. Elle arrofe
S. Quentin , B ray, Péronne , Amiens , Abbeville
, & elle va fe jeter dans la Manche , entre
le Crotoy 8c Saint-Valéry. Cette rivière eft très-
profonde , & n’a de gué qu’entre Abbeville 8c
Saint-Valeri. A Amiens, fes eaux fe partagent
en douze petits canaux qui traverfent différens
quartiers de la ville. Tous fe réunifient dans un
baffin où abordent les grands bateaux qui re-
.montent de Saint-Valeri 8c d’Abbeville, 8c y
portent les marchandifes de la Hollande 8c der
l’Angleterre. La fommeeft navigable depuis Bray,
entre Saint-Quentin & Péronne, & elle (communique
avec l’Oife par le canal de Saint-
Quentin. (JR.)
SOMMÈRDA, ou Grossen-Soemmern, petite
yille & baillage de T hm n g e , fur la rivièr#
! ” ■ C s ' i