
imprimées , dont la moins mauvaîfe eft Par-
thénie, tragédie. . . .
Joubert (Laurent), médecin ordinaire du roi,
naquit à Valence en 1530 , & le rendit célébré
par fes leçons. On étoit fi sprevenu de les lumières
, qu’Henri III fouhaitam avec pafiidn
d’avoir des enfans , le fit venir a Pans , dans
l’cfpérance que l’habileté de ce médecin lèverait
tous les obftacîes qui rendoient Ion mariage
ftérile ; mais l'on elpérance. fut trompée. Jour
bert avoir cependant traité cette matière dans
fes erreurs populaires , & même il 1 avoir tait
avec une indécence inexcufable cet ouvrage
devoir contenir fix parties, divifees chacune en
cinq livre s; mais le public n’en a vu que la
première-, & quelque chofe de la leconde , les
ouvrages latins forment deux volumes in -fo l.
dans les éditions de Francfort , "J« ' ■>
& 1645. Il mourut à Lombezren 153a , a 51
ans. (.R.) 1 J!
V alence , ou V alence- d A lcantara , ville
affez confidérable d’Efpagne , dans la Nouvelle-
C aftille, & dans l’Eftremadure , fur les frontières
de Portugal, avec un vieux chateau. Les
_ . . _ ^ iCÆ j . a llia r p tn u l 'ï ia e n -
170;. Elle elt très-torte pat------RR t o c , près de la rivière de Savar , a 6 li. 1 o.
d’Alcan tara, & U «. de Badejoz.- Long.
x i ; lat.Valen c3.e9 ,, ou22 .V« a(^le-n) çe-sur-le-Minho vMil1le
fvoirntcifei éde’ Ednu trreo-yDauomureo de& P oMrtinuhgoa l,, fuarn sl esa cporno fciannso
nd ed el al aG faolritcéer,e fvfeis d-àe- vlius y& , aq ulia elpto artué*e Edpu pagnols. Elle contient 8 a 9oo habitans II s y trouve deux paroiffes , dont une collegiale; une
snaifon de chàrité , un hôpital, & deux cou-
vens. Long. .9 , i lat. 41> V. 0
MiVlaanl ,e nccapei t,a lvei ldlee lfao Lrtoe- Md’eIltlainliee ,,, a&u fduujcehttée daue- r&oi dà eq Suai rdlaa igpnoeff,e fàli oqnu i eenl lef uftu tc ocnedfiérem éeen pI7ar° 7la»
ppariifxe «dPaüntsr elcehst . gEuellrer esa dÉ’tIét aflcieu.w Emll eP refft le#pRifc"o»- fpuarl e h, &riv ef itduréoei tea udxu- eoPnôf i,n sp rdèsu dMe ofna t-joFne&rtaotn, eavne rce nled Tlaesn aarocc. èSs ad ipffoifciitlieosn, l&ut eulnleep mft odnétfaegnndeu e,
par un bon château. Cette ville eft a 5 lieues
î. e. de Cafal, 14 jkj de Milan. Long, * 6 ,
2 s ; lat. 4 4 , s ®- , V alence , abbaye de France ,- au diocefe dp
lP’ooridtireer sd,e àC zît eiaiu. xf,- &de vVauivt oanon,eo.o oF liiev . eCfKt .}d e
<je VFarlaenncec e, dpaentsi tel ’Aviglléen -o, ids if, onfus r mlaie ruixv e, dbroouirtge de la Garonne, vis-à-vis d’Aurignac.
V alence , bourg , ou petite ville de France ,
dans T Armagnac, à fix lieues au nord d Auch ,
fur la Baîle *, cette place ne vaut pas un bourg»
V a l e n c e , petite ville de France, dans Iè
haut-Languedoc,1 au diocèfe d’Alby , & l’une
des douze principales préfectures de ce diocèfe-.
V alence (golfe de) , golfe forme par la
partie de la mer . Méditerranée , qui baigne
les côtes du royaume dé Valence1. Il s’étend
depuis l’embouchure de l’Ebre , jufqu’au cap
'nommé la punta del Emperador.
VALENCÉ , ou V alencey , petite ville de
France , dans le • Berry , fur la rive gauche du
Nahon, au midi de Selles , avec un château qui
n’eft point achevé , 8c qui cependant a autrefois
mérité d’être regardé comme une des belle»
maifons de France. Long, ig ? 16; lat. 47 y 7 *
VALENCIENNES , Valtntiancs ; vite très.-
confidérable de France , dans le Hainaut £r.an-
çois , dont elle eft capitale , fur le^ bord de
l’Efcaut, entre .Condé 8c Bouchain , » 8 lieues
au nord-eft de Cambrai , à 7 au fud-oueft de
Mons , 7 eft de Douai, x8 fud de Gand , 8c_
à cinquante de Paris.
Les rois de'France avoient un palais a Valenciennes
fous Clovis III, qui y tint une â£
femblée des grands du royaume , Valentiniania
in palatio noftro , dit la patente de ce prince |
cependant Valenciennes n’étoit encore qu’une
bourgade -, mais fa fituation avantageuse la rendit
avec le temps une bonne ville. L’Elcaut y a
de belles éclufes, 8c y porte bateau. Cette rivière
,1a divife en deux parties, l’une à droite
dépendante du diocèfe de Cambrai, où il y a
une églife collégiale , & une abbaye -, l’autre
à gauche appartenant au diocefe d’Arras , &
chef-lieu d’une jurifdi&ionqu’on appelle Prévôté
le- Comte, 8c fiége dé l’intendant, d’.m
gouverneur particulier, 8c d’un lieutenant de
roi. C’eft par une fuite de cette feiflion qu’elle
a été attribuée par divers auteurs au Hainaut *
& par d’autres à la Flandre. Les empereurs de
qui Cambrai 8c le Hainaut relevoient, préten-
doient avoir la fouveraineté de toute la ville -,
mais cette prétention leur .étoit difputée par le»
comtes de Flandre , & par les rois: de France ,
de qui ces comtes relevoient. Louis XIV prit?
Valenciennes en 1677 j & e^e *ui ^uc cédées
l’année fuivante par le traité de Nimègue.
Cette ville, dont Henri Oultreman a donné*
l’hiftoire , imprimée à Anvers en 1590 , m-40. ,
contient à peu près quatre mille maifons, &r
environ vingt-cinq mille habitans *r les- rues en*
font étroites , mai percées , 8c tortuéulès -, fes;
fortifications 8c la citadelle ont été réparées ,
& conftruites en partie par le maréchal dé;
Vauban -, la citadelle, divifée en trois quartiers,
eft fingulièrement irrégulière, mais les, redoutes;
font belles & bien revêtues.
Cette ville a une forte garnifon-, la citadelle
a fou gouverneur particulier > le» membre» dé.
la magiftrature font nommés tous les ans ^ar
te gouverneur de la ville , 8c- par l’intendant
de la province. La juftice royale, qu’on appelle
la P revoté-le- Comte, s’étend filr les vingt-quatre
villages de la prévôté , 8c connaît des cas royaux
dans la ville -, l’appel des jugemens eft porté au
parlement de Douay-
Valenciennes a deux manufactures renommées j
P une d’étofiès de laine , camelots 8c bouracans *,
& l’autre de batiftes , dont il fe fait un grand
commerce. Il en fort aufli de belles dentelles,
dites Valenciennes , 8c dont le débit eft con-
lidérable.
. La grande place en quarré long , eft ornee
d’une ftatue pedeftré en marbre de Louis XV,
placée à l’une des extrémités -, fur un des grands
côtés eft l’hôtel - de - ville , édifice antique , de
quelque apparence , furmonté d’un befroi où le
trouve un beau carillon. Long* a 2 , 45 y
30 , az. _
Wateau (Antoine), peintre célèbre, qui fit
admirer les grâces de fa touche, eut cette ville
pour patrie.
Froiflard ( Jean ) , prêtre , hiftorien 8c poëte,
naquit à Valenciennes vers l’an 13 37 * montra
dès fa jeuneffe un fonds de dilfipation naturelle ^
qui éxerça fouvent la, patience de fes maîtres.
Le goût pour l’hiftoire , remplit un peu le
vuide que l’amour des plaifirs lailfoit dans fon
èfprit & dans fon coeur. Il avoit à peine vingt
ans lorfqu’il entreprit d’écrire l’hiftoire des guerres
de fon temps , particulièrement de celles qui
fuivirent la bataille de Poitiers. Quatre ans apres,
en 135Ô', étant allé en Angleterre, il en_pré-
fenta une partie à la reine Philippe de Hainaut,
femme d’Edouard III. Quelque jeune qu’il fût
alors , il avoit déjà parcouru toutes les provinces
de la France.
L’objet de fon voyage en Angleterre , étoit
de s’arracher- au trouble d’une pafiion qui le
tourmentoit depuis long-temps j mais malgré
les amufemens qu’on lui procura , & les careffes
dont on l’accabla-, rien ne put charmer l’ennui
qui le dévoroit ; il -réfolut de fe rapprocher •,
cependant fes afliduités 8c fes foins auprès de
fa maîtreffe ayant été encore fans fu c c è s il
s’éloigna d’elle une fécondé fois il retourna
en Angleterre , & fut nommé clerc, c’eft-à-dire
fecr-ëtaire ou écrivain dé la chambre de la reine.
Elle prenoit fouvent plaifir à lui faire compofer
des poéfies amoureufes •, mais ce n’étoit là qu’un
amufement qui ne préjudicioit point à des travaux
plus férieux, puifqu’il fit aux frais de cette
princeffe, pendant les cinq années qu^il pafFa à
fon lervice , plufieurs voyages dont l’objet paroît
avoir été de rechercher tout ce qui devoit fervir
a enrichir fon ouvrage.
Après la mort de cette -reine , qui l’avoit
comblé de biens , il s’attacha à Venceflas de
Comte de Blois. Ce dernier pnftdê- lia don ni
des lettres de recommandation pour Gafto»
Phoebus, comte de Béarn, ce qui lui procura
le moyen de s’inftruire à fonds des provinces
du royaume les plus éloignées, où il favoit qu’un
grand nombre de guerriers fe fignaloient tous
les joilrs par des faits d’armes. En 139J , M
un voyage en Angleterre, où il n’avoit pas ete:
depuis vingt ans -, le roi l’accueillit, 8c lui donna%
à fon départ, des marques de fa munificence.
Il mourut fix ans après, âgé d’environ 64 ans.
Son hiftoire eft un ouvrage précieux. Elle
comprend tout ce qui s’eft paffé en France „
en Efpagne , 8c en Angleterre depuis I 32'^ >
jufqu’en 1400. Enguerrand de Monftrelet con?-
tinua cette befogne jufqu’en 14^7* f P^11"
fleurs éditions de la chronique de Froilfard 5
les premières font de Paris , chez Jean Petit , 8c chez Antoine Vétard, en cara&ères gothiques.
Denis Saulvage la réimprima à Lyon en XJ59»
La quatrième édition parut à Paris en IJ74 >
mais comme les François accufent Froiflard de
partialité pour la nation angloife , ils o n t, par
intervalles, tronqué fon hiftoire dans toute!
leurs éditions.
On dit qu’on garde dans la bibliothèque de
Breflaw, un manuferit complet de la chronique
de Froiflard -, c’eft fur ce manuferit qu’elle mé-
riteroit d’être réimprimée. Il faudroit y joindre
dans ce cas le mémoire fur la vie de l’hiftorien ,
par M. de Sainte-Palaye , inféré dans le recueil
de l’académie des Infcriptions , tom. X y in-40.
pag. a 64. (F .)
VALENTIN, maifon de plaifance du roi de
Sardaigne , dans le Piémont, fur le bord du Pô y
au-defliis de Turin. Elle eft enrichie de belles peintures,
& ornée de beaux jardins. (jR.)
VALENTINE, petite ville de France , dans
le haut-Languedoc , au diocèfe de Comminges,
proche la rive droite de la Garonne, vis-à-vis
S. Gaudens -, on attribue la fondation de cette
place, entièrement dépeuplée, à Philippe-le-Bel ^
c’eft un grand paflage pour entrer en Cataîogne 8&
en Aragon. (R.)
VALFNTINOIS , pays de France, dans le
Dauphiné. Il eft borné au nord , par le Viennois,
au midi, par le Tricaftinois, au levant,,
par le Diois, 8c au couchant, par le Rhône , qui
le fépare du Languedoc, comme l’Isère le fépar©
du Viennois.
Les peuples du Valentinois font nommés par
Pline Segovellauni, par Ptolémée , Segalauniy
8c dans la notice de l’Empire Segaulauni.
On ignore les noms des premiers comtes dç
Valentinois-, on fait feulement que vers la fin
du douzième ftècle, Raymond, comte de Touloufe ,
donna le Diois 8c le Valentiîïois à Aymar de
Poitiers. En 1446 , ces deux comtés furent incorporés
au Dauphiné. Louis XII en fit un duché
en 149,8. Henri II gratifia Diane de Poitiers , fa