
63* W I C
Aagard (Nicolas) donna plusieurs ouvrages,
dont voici les principaux : AnimadverJion.es in
Ammianum Marcellinum, Soir a? 1654, in- a
I n Comelium Tacitum Proluflones , Soræ , i/2-4®.
On a aulli de lui les traités fuivans : De opdmo
genere nratorum. De ignibus fubterraneis. Deflylo
novi Te flamand. De nido Pkoeniçis , &ç. il
mourut l’an 1657 •> £ 45 ans.
Aagard ( Chrétien ) eft mis au rang des poètes
latins, les plus purs & les plus eoulans de fon
pays ; on trouvera toutes les poëfies raffemblées
dans le recueil des poètes danois , delicice poeta-
rum danorum. Lijgd. Batavi- 1693 > en. p, vol. in-ta. Il mourut à llypen , en 1664, âgé de
48 ans.
WlBOURG , WlBUR.G , OU WlBORG , ville
de l’empire Ruffe , capitale de la Carélie-Finoife,
au fond d’un golfe que forme çelui de Finland ,
a 15 lieues au couchant de Kexholm , avec un
eveche ? lulfraganc d’Upfal -, ç’efl une plaçe com?
merçanfe & forte , munie d’une bonne citadelle,
cjui a long-temps réfiftç aux armes des Ruflbsi
enfin, le Czar Pierre l’affiégea 8c la prit en.
r7 10- JElle étojt défendue par une garnifon d’environ
4000 Suédois , qui fut faite prifônniëre
de guerre, malgré la capitulation. \Viborg fut
cédée à la Ruffie, • en 1721, par- le traité de
Nieufradt. Long. 57 , ajJ las. 6q , g a.
\YICK , ou W yck , petite, mai.s forte ville
des Pays-Bas , dans le Limbourg Hollan-
dois , a la droite de' la Meufe, vis-à-vis la ville
de Maefhiçht, avec laquelle elle eft jointe par
un pont de pierre , & dont elle eft une dépendance.
Ces deux villes, l’une du Brabant, l’autre
du pays de Liège, étoient autrefois gouvernées
également, quant à la juftice , par le roi d’El-
pagne , çomme duc de Brabant, & par l’evcque
de Liège , comme prince temporel ; mais la garde
de la ville appartenoit au roi d?£fpagne.
Wiçr , bourg d’Ecoffe , dans la province de
CarthnelT, à Tembouçhure d’une rivière , fur la
cote orientale , à 2 ou 3 milles au-deflus de Saint-
Clair. C’eft le feçond bourg de la province, &
le plus célèbre dans le pays , à caufe du trafic qui
f y fajt. Son port efj: bon, & çet avantagé ,
joint à ceux de fa fituation , eft çaufe que les
'habitans Lonp aifés. .
WICKARD. Voye[ Wickrad,
WIÇKLOW, çomté d’Irlande , dans la province
de Léinfler -, il eft borné au nord, par le Ç.
de Dublin •, au sjidi, par celui de Wexford -, au levant
, par le çanal de S. George , 8c au çouçhant,
par les ^eux comtés Kildare & Cathërlagh. Il y a %6 milles de long, & a.8de larges Onledivife en
Iiÿ baronnies. Il contient quatre villes qui députent
au Parlement de Dublin-, & deux de ces*villes
Oijt encore le droit de tenir des marchés publics.
WIçkiow , v.ijlç d’Irlande, dans la province
W I E
de Léinfter , capitale du comté de même nom
a l’embouçhure de la rivière de Létrim , dans la
mer, à 24 milles au fud de Dublin , avec un
petit port.
WICKRAD , -feigneurie 8c baillage du cercle
de Weftphalie , au duché de Juliers. Ils relèvent
de4 l’empire, & appartiennent aux barons de
Quædt. (jR.)
WICOMB, ou Hïdwickham , grand 8c beau
bourg d’Angleterre, dans le Buckingham-shire, fur
la route.de Londres à Buckingham. Il députe au
parlement, Sc a droit de marché.
WIDELACH, baillage de l’évêçhé de Hil-
desheim, près de Goflar, fur l’Ocker. (/?.)
WIDENSÉE, petit lac de Suiffe, au canton
de Zurich. Il produit de petites tortues, dont
la chair eft très-bonne j l’écaille fert à faire de
-jolis ouvrages.
W IE D , comté fouverain d’Allemagne, au
çerçle de Weftphalie, divifé en comté fupérieur
ou ied’-Runkel, & W’ied-Neuwied ou comté
inférieur, Ces deux portions font poffédées par
deux branches de la maifon de Wied. Cette di-
vifion remonte à l’an 1595 , époque de la mort
du çomte Jean , l’eul pofTeffeur de çet état.
Les comtes de Wied-Runkel, & de Wied-
Neuwied , ont féançe à la diète de l’empire , fur
le banc des comtes de Weflphalie -, 8c dans les
a Semblées du cercle , ils donnent leur fuffrage
après Sayn. Leur taxe matriculaire eft de 4 cavaliers
, & 12 fantaflins , ou de 96 flor. par mois.
Chaque branche fournit, pour le contingent cir*
çulaire , une compagnie d’ infanterie -, la quote-
part'du comté inférieur pour l’entretien de la
chambre impériale , eft de 32 rixd. 42 kr. Le
comté fupérieur fupporte une charge égale.
jLes habitante de l’une & l’autre portion fui-
vent la religion réformée. Le pays eft fertile en
grains, vjns 8c pâturages. Neuwied , fituée à
une lieue n. e. d’Andernaçh ? eft la réfidence des
comtes de Wied Neuwied , & celle des comtes
de Wied-Runkel, eft aujourd’hui Dierdorf. Les
fujets des deux comtés ont été exemptés du droit
d’aubaine en Françe , en 1777. (■ &•)
WIÉDERS'TÆDT, au comté de Mansfeld,
eft un domaine des comtes de Schulembourg,
depuis 1739-, ç’étoit auparavant un monaftère.
w
WIEHE , ou WiH£ , petite ville , château &
feigneurie d’Allemagne , à 7 lieues dé Mans-
feldt, fur PUnflreét, dans le comté de Bèi-
çhlingen.
WIEL, lieu du duché de Wirtemberg, où naquit,
çn 1571 > Kepler fJean) , l’ un des plus grands
âftronomes de fon fiècle. Il fut nommé mathématicien
des empereurs Rodolphe I I , Matthias, &
Ferdinand II. Il mît, en 102,7, la dernière main
aux tables de Tieho - Brahé , dont l’empereiir
Rodolphe
AV I E
Rodolphe l’avoït chargé, & qui furent nommées
tables rodolphines.
Il mourut, en 1630 , à Ratisbonne , où il étoit
allé pour folliciter le paiement des arrérages de
fa penfion , que les tréforiers de J’épargne ne lui
fournilfoient point. Malheur aux favans qui dépendent
des intendans de finances, gens qui, pour
bien fervir , à ce qu’ils croyent, le prince, fatiguent
, par mille difficultés , les hommes de lettres
à qui il fait des pcnfions , 8c lui laiflent, par
•ce moyen, la gloire d’une libéralité infruétueufe.
Kepler éprouva fans ceflè leurs rebuts i mais il ïie
difcontinua point fes travaux, par lefquels il s’eft
acquis une très-haute réputation.
C’eft lui qui a trouvé le premier la vraie caufe
iàe la pefanteur des corps, 8c cette loi de la nature
dont elle dépend, que les corps mus en rond
«’efforcent de s’éloigner du centre par la tangente
: ce qu’il a expliqué par la comparailon des
brins de paille mis dans un feau d’eau, lefquels
,Ii l’on tourne en rond le fceau, fe rafiemblent
.au centre du vafè.
Kepler eft encore le premier qui-ait appliqué
les lpéculations de mathématiques à Tufage de
la phyfique. Il a trouvé le premier cette règle
admirable appellée de, fon nom la règle de Expier,
félon laquelle les planètes fe meuvent. Enfin, il
a fait fur l’optique des découvertes importantes ,
& ' Defcartes reconnoît que cet habile homme a
été fon premier maître dans cette fcience.
. Ce favant avoit aufli des opinions affez fingu- .
lières : on diroit qu’il a donné à la terre une
ame douée de fentiment, 8c qu’il a cru que le
foleil 8c les étoiles étoient animés.
' Il nous refie pluûeurs ouvrages de cet habile
homme, dont vous trouverez la lifte dans le
père Nicéron. Les principaux font : lq. Prodromus
dijfertationum , ou Myfterium cofmographicum :
c’eft celui de tous fes ouvrages qu’il eftimoit le
plus -, il en fut tellement charmé pendant quelque
temps, qu’il avoue qu’il ne renonceroit pas pour
l ’éleélorat de Saxe , à la gloire d’avoir inventé ce
qu’il débitoit dans ce livre : 2°. Harmonia mundi,
avec une défenfe de ce traité : 30. De comeds,
libri très : 40. Epitome aflronomioe copernicanoe ;
5°. Afironomia nova: 6°. Chïlias Logarïthmo-
rum , &c. 70. Nova flereometria doloriorum vina-
riorum 9 &c. 8Ü. Dioptrice : 90. De vero natali
anno Chrifli: io°. A d Vitellionemparalipomenu, qüibus Aflronomioe. pars opdca traditur, &c.
Louis Kepler, fon fils , avoit raffemblé tous
les ouvrages manufcrits de fon père , dans le
deflein de les faire imprimer -, mais ce deffein
n’a point été exécuté* Michel Gottlieb Hanfchius
a publié à Leipfick , 17,18 in-folio , les lettres
latines de ce fameux aflronome, accompagnées
d’une longue hiffoire de fa vie.
WIELJKIFLOUKI , & par d’autres W ieli-
RitUKi , ville de l’empire de Ruffie , dans le
duché de Rzeva. Voye[ Velikie-Louki.
Géogr. Tome III.
W I E 5}j
WlËLÏSCEf, petite ville de Pologne, au gland
duché de Lithuanie , fur la Dwina.
WIELUN , ville de la grande-Pologne, dan*
le palatinat de Siradie , aux confins de la Siléfie,
fur une rivière qui fe rend dans la Warta, a 10
lieues de Siradie -, elle a un château pour la défendre.
Long. 3 6 9 z g ; lat. 51 , 12. '
WIEN ( la ) , les François écrivent Vienne;
petite rivière d’Allemagne , dans la baffe- Autriche.
Elle donna fon nom à la ville de Vienne ,
parce qu’elle entre dans un de fes faubourgs,
8c ferpente par fa plaine , jufqu’à fon embouchure
dans le Danube..
WIENHUZEN, dans la principauté 8c à une
lieue e. de Zëll, fur l’Aller, a une abbaye de
filles nobles, fondée en 12,33* Elle eftcompofe©
d’une abbeffe & de 20 demoifëlles. Il s’y trouve
d’ailleurs une belle maifon de chaffe des louve-*;
rains. (Z?.)
WIENNER-WALD, ou la forêt de Vienne ;
on donne ce nom à la partie méridionale de la
baffe-Au triche, que le Danube fépare du Man-
harts-berg, qui eft la partie feptentrionale. Le
Wienner-Wald comprend ainfi tout le pays qui
fè trouve entre le Danube au nord, la Hongrie
à l’orient , le duché de Stirie au midi , 8c la
haute-Autriche au couchant. Voye[ Haut-Wie-4-
ner-Wald.
WIEPERZ , ou.Wiepez, rivière de Pologne.
Elle prend fa l’ource dans le palatinat de Belz ,
court au nord , traverfe le palatinat de Ruffie,
finit par fe jeter vers le couchant dans la Vilr
tule.
~ WIER, ou Wyer , petite île de l’Océan calédonien
, & l’une des Orcades. Elle eft fituée
entre l’île d’Egli au nord oriental, l’île de Grès
à l’orient méridional’, celle de Mainland au
midi, 8c celle de Rous au couchant. Cette petite
île eft fertile en bleds. Les îles voifines lui four-
niffent les mottes de terre dont elle manque , &
dont on fe fert au lieu de bois dans les Orcades. W iek ( le ) , ou Wyer, rivière d’Angleterre ,
dans la province de Lancaftre. Elle fort des rochers
de Wierfdale, & fe jète dans l’Océan.
WIERINGEN, île des Pays-Bas , en Nord-
Hollande , dans le Zuyderzée, entre le Texel &
la ville de Medenblick. On y nourrit force poulains
, 8c une quantité prodigieufe de moutons ,
dont on pourvoit les villes voifines. Les habitans
tirent encore du profit des oies fauvages ( rot-
gaufen) qui y affluent pendant l’hiver.
WIESELOCH, petite ville d’Allemagne , dans
le bas-Palatinat, au baillage & à 4 li. f. de Heidelberg.
. WIESENBAD , ou Bains de Job , en Mifnie,
au diftriét d’Ertzeburge, eft un bain renommé à
une lieue d’Anneberg, près du village de Wiefe.
M a
WIESENBOURG, petite ville d’Allemagne ,
L U I
!■