
AP PROB A T ION DES DOCTEVRS.
RI E N n’efl: plüs glorieux à l’Eglife que de faire
voirfon établiflement, les combats des Martyrs
& les ouvrages des Peres qui ont foutenu fa doctrine.*
C ’eft ce qu’on trouvera dans cette Hiftoire des premiers
fiecles : où,fans faire de longues dilfertations, ni
des reflexions trop fréquentes, fans y mêler des faits
étrangers, on reprefente les plus précieux monumens
d e l’antiquité ecclefiaftique. La leéture de cet ouvrage
fervira à l’édification de la fo i & des moeurs ; & les fidèles
feront animez en voyant les triomphes de leurs
Peres. A Paris le 13. Septembre i 6? o . P I R . O T ,
D. L E G E R ,
H IS TO IR E
ECCLESIASTIQUE.
L I V R E V I N G T - C I N Q J J IE ’ M E ,
E S T O R I U S avoit ajnêne d’Antio- A n . 418.
che le prêtre Anâftafe fon Syncelle & 1
n r \ • Herefie de N e f -
iOn confident , qui prêchant un jour p « .
dans l’églife de C . P. dit ; Que per- n.Tl' jjg **'
fonne ne nomme Marie mere de Dieu ■ Lib-era,-c-*■
•1 n • m 1 ' S o c r .v i i . c .^ z . e , & il eit împoiiible que Dieu Evagr. i.ç. z.
foit né d'une créature humaine. Cette parole fean-
dalifa beaucoup de perfonnes , tant du clergé que du
peuple'. Car ils avoient appris, de tout temps, dit
Tome V I , " A