
A n. 455.
jtfov.till Marti.
5«
L . 10 . C. Th. de
epifc.
Sup. liv. x v i .
n. 4 1 .
I
S - 11. C . de'fa'
crof. Ecclef,
Sup.n. ip .
L . z y .C . de epif.
jo o H i s t o i r e E c c í e s i a s t ïq ü 'E
d’exil &c de confifcation de biens : ni de tenir desaf-
fem b lé e s , ou de parler contre le concile de C a lc é doine.
La loi eft dattée du premie r d’A o û t , fous le
h u itième confulat de V a len tin ien ,- avec A n th e mius
; c’e ft-à -d ire , l’an 45 j.a d r e iïé e au prefet Pal-
lad e , a v e c ordre de la faire e x e cu te r ,. particulièrement
à C . P . & à Alexandrie. La même année 45J.
l’empereur Marcien abrogea la loi de V a len tin ien »
du trentième Juillet 37®. par laquelle il étoit défen-
d uaux clercs & auxmoines, de rien recevoir des tef-
ramens des femmes. M arc ien permit aux vierges
&î aux femmes eonfacrées à D i e u , de donner aux
é g life s , aux clercs , aux moines ou aux autres pauvres
tout ce qu’elles v o u d r o le n t , foit par dona tion
ou par teftament.
O n trouve une lo i de l’année precedente 454.
adreifée à Pallade pre fe t du prétoire d’O r ie n t , qui
confirme les privileges des églifes & les penfions
accordées en diverfes e ip e c e s , pour la nourriture
des pauvres. Elle révoqu e toiites les pragmatiques
accordées par furprife au préjudice des canons. C e
qui femble ê tre ordonné en execution du concile de
Ca lc édo in e . E n 4 jd . l’empereur Marcien fitu n e lo i
en faveur des c le r c s , portant qu’ ils ne d o iv en t être
appellés en ju g em en t que devant l ’évêque. T o u te fois
à Côn ftan tin o p le ôn peut les pourfuivre d evant
lê prefet du prétoire. Leur c a u tio n , en cas de be-
foin , fera l’économe ou le défenfeur d e l’églife de
C . P. jufqu’ à cinq uante livres d’or. Lesfalaires des
appariteurs Sc ies autres frais d e ju ftic e feront taxés
plus modérément contre les clercs.
Rpme cependant étoit agitée de grands troubles.
L i v r e v i n g t - h o i T j e ’m e j o i
L'empereur Valentinien feb roü illa avec le Patrice
Aëtius; ils en vin ren t à une rupture o uv erte , par les
artifices du patrice Maxime &c de l ’eunuque Hera-
c liu s , qui gou v e rn o it l’empereur; Si la ch o fe a lla
fi lo in , q u e îem p e reu r réfolut de le prévenir. C om me
donc Aëtius demandoit avec chaleur ce qui lui
avoic été promis : V a len tin ien le tua de fa main dans
fon palais. Mais il avoir irrité cruellement Maxime,
en abufant par force de fa femme. A in fi Maxime fe
fe rv it contre V a len tin ien desgens d’Aëtius , qu’il
a v o it eu l’imprudence de garder auprès de fa per-
fonne ; & comme il fe promenoit â Rome dans le
champ de Mars , d euxd ’entr’eux le furprirentSc le
tu e ren t, fans que perfonne iè mît en devoir de le
défendre. C ’étoit le d ix-feptiéme de M ars4j 5. T e lle
fu t la fin de l ’empereur Valen tin ien III. le dernier
d e la ra c e du grand T h eo d o fe . Il étoit âgé de trente-
û x a n s , & en avo it régné prés de trente.
M a x im e fut auifi-tôt reconnu empereur. Il étoit
patrice , a vo it été deux fois conful; & defcendoic
d e M a x im e , qui ufurpa l ’empire d u tem sd u g ran d
¡Theodofe. C om me fa femme é to it m or te ,ilcontra i-
g n it Eudoxie v e u v e de l’empereur V a len tin ien dé
l ’époufer. Mais quand elle eut d écouv ert qu’il étoi t
l ’auteur de la mort de V a len tin ien , elle en eut un
tel d é p i t , qu’elle en vo ïa en A fr iq u e à Genfericroi
des Vandales de grands prefens : l ’in v itan t à v en ir à
R om e , dont il feren droit aifément le maître. Gen-
feric n’y manqua pas ; &c fur le b ru it de fa v e n u e ,
plufieurs des nobles &c du peuple fe retirèrent de
Rome. M ax im e fon g eo it à en fo r tir lu i-m ém e , perm
ettant à tout le monde d’en faire autan t; mais fa=
R r r iij
A m . 45 j
L V .
M o r t de V a len -
t in ícn II I . M a *
x im e & Avitus-
emp ereu rs.
Ciïr. Profp•
Idac. Marceli.
Cbr. Pafcb.
Cajjîod. Victor.
Evagr. 1 1 . c^7 $-
Procop. i • Van
dal. c. 4,
Idac. cfrr-i