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M am e r t d e
Vienne*.
y y q H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
V ien n e , de L y o n , de Narbonne 8ç des A lpes Peu-
nines. La lettre eit du troifiéme de Décembre,
fous le conlulat de l’empereur Scyere1 la. même
année 462..
Elle porte que pour le bien de la paix & par indulgence
, Hermès demeurera évêque de Narbonne 5
mais à condition qu’il n’aura point de p ouvoir
d’ordonner les évêques, qui elt transféré à Con ilan -
tîus évêque d’Ufés, comme le plus ancien de la province
; mais après lam o r td ’Herniès, le d ro it des o r dinations
reviendra à l’évêque de Narbonne. Pour
é v ite r de pareils inconveniens, o n recommande
aux évêques de G au le , détenir tous les ans un concile
des provinces, dont on pourra l’aflembler: apparemment
à caulè des h o ftilite z , qui ne permet-
toientpas de les tenir par toutregulierement.Leon-
ce évêque d’Arles doit marquer le lieu & le tems du
concile par iès lettres aux métropolitains ; mais on
d oit confulter le faint iiege dans les affaires plus importantes,
qui ne pourront être terminées au concile
de la province. Les évêques ne d oivent point
for tir de leur province, iàns avoir des lettres de leur
métropolitain} & en cas derefus ils s’adreiïèront à
l’évêque d’Arles. Ils ne peuvent aliéner Tes terres de
l ’églifo, que par l’autorité dix concile. Leonce s’é-
to it adrelïe au pape, pour redemander quelques
parroiiïês de l’églife d’Ar le s, aliénées par S. Hilaire
fon prédeceffeur ; mais le pape en renvoie la con-
noliîànce aux évêques des Gaules.,
O n rapporta au pape Hilarus, que Mamert évêque
de Vienne a y o it ordonné un évêque à Die
malgré le peuple Sc p a r violence > 8c il trouva par
M H S
L i v r e v i n g t - n e u v i e m e . . f h —
les archives de l ’égliiè Romaine, que cette églife A n . 4 6 5.
n’étoit pas du nombre de celles qui dependoient s«f.
x x v i 1 r .
de Vienne. Car fuivant le règlement de S. Léon ,
elle n’en avoit que quatre fous fa jurifdiction : V a lence
4 9 - Léo epift.
50. al, 10 9,
Ttpifi. 9. to.
Gonc, p, 14 3 .
Epift. 1 9 «
, Tarantaife, Geneve & Grenoble. Le pape
Hilarus fe plaignit à Leonce d’Arles de ne l ’avoir
point averti de cette entrepriiè. Examinez, dit-il |
cette affaire dans le con c ile , qui ielon nos ordonnances
, doit s’affembler tous les ans, 8c où vous devez
préfider : faites-y rendre compte à Mamert de
là conduite 8c nous en inftruifez par une lettre
commune. Cette lettre eft du dixième d’O c lo b r c
4<> 3. fous le conlulat de Baille. Le pape en écrivit
auiîi aux évêques des provinces de Vienne, de L ion,
de Narbonne 8c des A lp e s , par un évêque nommé
Anto ine : les exhortant à réprimer cette entrepriiè
& les autres femblables, 8c à tenir plus exactement
les conciles.
Antoine rapporta la réponfe du concile de Gaule,
compoie de v in g t évêques, comme il paroît parla
lettre que le pape leur écrivit le vingt-quatrieme
de Février de l’année luivante 4 6 4 , il dit que l’évêque
de Vienne devoir être dépoie avec celui de Die,
qu’il avoit ordonné contre les réglés: toutefois il en
ufe plus modérément, pour conferver la paix des
églifes, 8c charge l ’évêque V e ran , l’un d’entre eux,
comme délégué du iàint lie g e , d’aller trouver Mar
mert de V ien n e , pour admonefter de ne plus faire
de telles entreprifes, fous peine d’être privé de la ju-
riidictionfurles quatre églifès de là province , qui
ièront attribuées à l’évêque d’Arles.Il ordonne auffi
que l’ordination de l’évêque de D ie , foit. confirmée
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Epift. 1 1
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