
A N. 430.
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mere, qui après treize, ans de flerilité , obtint ce fils
par les prières du fameux folitaire Macedonius le Cri*
tophage.. C ’elf pourquoi il fut nommé Téodoret ,
c eft-a-dire , Dieu-donné. Il reçût fouvent dans fon?
enfance la benediâtion de faint Pierre de Galatie ôc
de faint Aphraâïe 4 & fut confacré à Dieu des le berceau
, fuivant la pEomeife de fes parens. Il fut eleve
dans un monaftere, qui étoit à trois milles d’Apamee,
& à. foixante-quinze milles d’Antioche, ou il venoit
quelquefois, & y reçut l’ordre de leétcur étant encore
jeune. Il contracta une amitié particulière avec Nef.
torius j &i. Jean depuis évêque d’A n tioch e , & devint
lui-même fort celebre pour fa-doctrine & fon éloquence.
E n fin , il fut élevé malgré lui a l’epifcopat
vers l’an 42.3. aïant paffé jufques-là tout le temps de.
fa vie dans le monaftere,.dont il conferva toujours les*
pratiques.
La ville de C y r , dont il fut évêque , etoit dans la.
partie de Syrie nommée Euphratefienne. On difoit
que les-Juifs l’avoient fondée en l’honneur de C y -
rus au retour de la captivité. Elle étoit peu confîde-
rable par elle-même, mais elle avoit huit cens paroif—
fes dans fa dépendance. Theodoret diílribua fon patrimoine
auffi-tôt après la mort de fes parens, & ne
fît aucune acquifîtion, ni de maifon , ni de terre, ni
même d’un fepulchre. N i lu i , ni les fiens ne reçurent
jamais rien de perfonne : pas un h ab it, pas un pain.
Il ne poifedoit qjae des haillons dont il etoit vêtu.
Toutefois il bâtit des revenus de l’é g life , des galeries
publiques & deux grands ponts , & fit réparer
lés bains. Il fit un aqueduc pour diftribuer abondamment
de l’eau dans la ville , qui n’en avoir point
L i v r e v i n g t - C i n q u i ' e m e . S 9
d’autre auparavant que de la riviere. Il follicita 1 impératrice
Pulquerie , pour foulagerle pais, tellement
accablé d’impofitions , que plufieurs terres etoient
entièrement abandonnées.
Quant au fpirituel, il convertit & baptifa plus de
dix mille Marcionites en huit bourgades -, il convertit
une autre bourgade d’Eunomiens, & une d’Ariens;
enfin il ne refta point d’heretiques dans fon diocefe ,
où il en avoit trouvé un grand nombre. Mais ce ne
fu t pas fans peiné : il répandit fouvent fon fang, il fut
fouvent pourfuivi à coup de pierres & en péril de
mort. Il reconnoifloit avoir été beaucoup aidé dans
ces converfîpns par les prières du folitaire Jacques,
dont il a écrit la vie , & des faints dont il avoit des
reliques. Il combattit par fes difeours & par fes écrits
tous' les ennemis de la religion : les païens, les Ju ifs ,
les Marcionites, les Ariens , les Eunomiens, les^A-
pollinariftes. Il prêchoit fouvent a A.ntioche , ou il
dit qu’il a enfeigné fîx ans fous l’évêque Theodote ;
treize ans fous Jean, qui fouvent battoit des mains &
» fe levoit de joie en l’écoutant ; enfuite fous Domus,
toujours avec de grands applaudiiTemens des auditeurs.
T e l étoit Theodoret , qui prévenu d’une haute
eftime de Diodore de Tarfe & de Théodore de
Mopfuefte , crut trouver dans les anathêmes de
faint Cyrille des expreffions qui favorifoient 1 erreur
d’Apollinaire , contre laquelle il étoit extrêmement
- zélé.
D ’autre p art, Marins Mercator qui étoit à C . P.
publia une réponfe aux douze anathêmes de N e llo -
r iu s , qui fert de défenfe à ceux de faint Cyrille. Le
titre de fa réponfe eft : Les douze articles des blaf-
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A n . 431.
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Epifi. 1 13 . Léon,
p. <»86 D.
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P h i lo th . c* 2.1-j
p. 861.
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Epifi. S}, p. 957.
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