
A N. 430.
p. 1. conc. Eph.
f . 4. n. 10.
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S. C y r i lle é c r it
pape , &cc.'
1 . p. conc. Eph*
6. 14.
1 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e /
mais en nous donnant fa chair à manger. Il s'étend-
encore plus dans le traité adreffé aux princeifes foeurs
de l ’empereur, c’e ft -à -d ir e , Pulquerie , Arcadie &c
Marine, toutes trois vierges confacrées à Dieu. Il y
rapporte les paffages de pluiîeurs peres, pour montrer
qu’ils ont ufé du mot de Theotoços, reconnu l’unité de
Jefus-Chrift ; fç.avoir , S. Athanafe, Atticus de C . P„
Antiochus de Phenicie, Amphiloque, Ammon d’A n -
drinople , S. Jean Chrifoftome, Severien de Gabales,
V ita l , Théophile d’Alexandrie. Il eft remarquable
qu’il cite S. Chrifoftome , après tout ce qui ss’étoit
paifé. Enfüite il rapporte pluiieqrs paflages choifis dus
nouveau Teftament, pour prouver la divinité de J. C .
Si l’union du verbe avec l ’humanité. S.»Cyrille con-
noiffoit le grand efprip Sc la haute pieté de ces prin-
çeffes , particulièrement de fainte Pulquerie ; c’eft
pourquoi il prenait foin de Jes inftruire à fonds fur
cette matière.
Il écrivit auffî au pape S. Celeftin une lettre , ou
il lui rend compte de tout ce qui s’étpit paiïé : de fa
lettre aux folitaires , de fes deux lettres à Neftorius ,
Si de la neceiïité qui l’avoit engagée à s’oppofer à
lui. Il déclare qu’il n’a encore écrit de cette affaire à
aucun autre évêque , & marque ainii l ’état de ¡.C- P-
^Maintenant les peuples ne s’affemblent point avec
l u i , c'eft-à-dire } avec Neftorius, fînon quelque peu
des plus légers & de fes dateursprefque tous les
monafteres & leurs archimandrites, Sc plufteurs du
•$enat ne vont point aux affemblées , craignant de
jbleffer la foi ; Si enfuite : Vôtre faintetp doit fçavoir
que tous les évêques d’Orient font d’accord avec nous,
que tpus font choqués & affligés , principalement
L i v r e v i n g t -c i n q u i e ’m e . zj
les évêques de Macedoine. Enfuite : Je n’ai pas voulu -----
rompre ouvertement la communion avec lui , avant A n .
que de vous avoir donné part de tout ceci. A ïe z donc
la bonté de déclarer votre fentiment : s’il faut encore
communiquer avec l u i , ou lui dénoncer nettement
que tout le monde l’abandonnera, s’il perfifte dansces
opinions. Votre avis fur ce fujet doit être déclaré par
écrit aux évêques de Macedoine 5c d’Orient. Et afin
de mieux inftruire votre fainteté de fes fentimens & de
ceux des peres , j’envoïe les livres où les paffages font
marquez , & je les ai fait traduire comme on a pu à
Alexandrie. Je vous envoie auffi les lettres que j’ai
écrites. Cette lettre au pape fut portée par le diacre satuz.
Poffidonius, qui fut aufli chargé d’une inftruéfion con- ? °
tenant en abrégé la doétrine de Neftorius, Si la maniéré
dont il avoit dépofé le prêtre Philippe.
- Saint Cyrille écrivit en même temps àÂcacede Be-
rée, un des plus anciens & des plus illuftres évêquesde
Syrie ordonné parfaint Eufebe de Samofate, environ |j|
cinquante ans auparavant. Saint Cyrille lui témoigne 44 >• ;
combien il ell affligé de ce fcandale , infiftant princi- ^
paiement fur l’anathême prononcé par Dorothée contre
ceux qui nommeroient la Vierge mere de Dieu, &
fur ce que plufieurs nioient ouvertement la divinité de
J. C . Acacedansfa réponfeexhortefaintCyrillc à procurer
la paix. Car il nous eft venu, d it- il, piufieurs per-
ionnes de C . P. tant clercs que laïques, qui iembient
défend re la propofition qu’on a avancée; & foutiennent
qu’elle n’a rien dans le fonds de contraire au fymbole
des A p ô tre s , ni à celui de Nicee ; & enfuite : J’ai fait
lire votre lettre au faint évêque Jean d’Antioche, qui en
4 été fort touché. Car encore qu’il foit arrivé depuis
Tome V I . D
n o v . co ll.
/.XVII.«,
>. conc.
2.1 .