
c n n , 1 4 .
c a n , 1 5 .
cnn, 16,
cnn, 1 7 .
X X X .
P ré ro g a t iv e s
«de C . Pi.
c n n , 1 8 .
f o n c . C , P ,
cn n 3 .
Svp. I. x y i 1 1 .
n, 7 .
455 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
clercs, & d'excommunication , pour les moines &
les laïques.
Puiiqu’en quelques provinces il eft permis aux
ledeurs 8c aux chantres, de fe marier, le concile
leur défend de prendre des femmes, qui ne foient
pas catholiques, ou de baptifer leurs enfans chez les
heretiqués.Ils ne pourront non plus les marier à des
heretiques ; des Juifs ou des païens; s'ils ne promettent
de fe convertir. Il eft remarquable, que le mariage
des led eu r s , n’étoit pas permis dans toutes
les provinces, comme il eft à prefent. On n’ordonnera
point de diaconefle,qu’à l’âge de quarante ans,
8c après un rigoureux examen. Que fi après avoir
reçu l’impofition des m ain s , & pafle quelque tems
dans le fe rv ic e , elle fe marie au mépris de la grâce
de D ie u , elle fera anathematifée avec fon mari.
Une Vierge qui s’eft confacrée à Dieu , ou un moine
, ne peut concrader mariage. S ils le font, ils feront
excommuniez; mais l’évêque pourra uferenvers
eux d’indulgence. Ceux qui enlevent les femmes,
même fous pretexce de mariage, leurs complices
8c leurs fauteurs , feront dépofez , s’ils font
clercs ; 8c anathematifez,. s’ils font laïques. Voilà
les vingt-fept canons du concile de C alcédoine, reçus
par route l’églife.
Le ving t-hu itième , qui fit depuis tant de bruit,
donne le fécond rang à l’égliie de C.P.en ces termes;
Lesperes ont eu railon d’accorder au fiege de l’ancienne
Rome fes p r iv ilèg e s , parce qu’elle étoit la
ville régnante ; 8c par le même motif, les cent cinquante
évêques ont jugé que la nouvelle Rome,qui
eft honorée de l’empire 8c du fen a t , doit avoir les
memes
L i v r e v i n g t -h u i t i e ’m e : 457
memes avantages dans l’ordre ecclefiaftïque,8c être
la ieconde après elle. Eniorte que les métropoli-
tains des diocefes de Pont, de T hrace 8c d’Afie feulement,
8c les évêques de ces diocefes, qui font chez
les barbares,foient ordonnezparlè fiégede Çonftan-
tinople fur le rapport qui lui fera fait des éledïnns
canoniques. Bien entendu, que chaque métropolitain
de ces diocefes, ordonnera les évêques dé fa
province , avec les évêques comprovinciaux, félon
les canons. Je prens ici le nom de diocefe dans fa
lignification la plus étendue, où il comprend plu-
fieurs provinces. . . ? Sut‘
Le v ingt-neuvième canon porte,qu’un évêque ne
doit jamais être réduit au rang de prêtre; comme
les légats du {rape 8c Anatolius de C.P. avoient d it
dans la quatrième ad ion , à roccalion des évêques ,
ordonnezparPhotiusdeTyr,8cdépofez parEuftathe
de Berythe. Le dernier canon accorde aux évêques sT n,I‘
d Egypte un délai pour foufcrireàlalettre deS.Leon, Cm' *°"
jufquîà l’éledion d’un évêqued’Alexandrie;comme
i avoit ete réglé dans 1 adion quatrieme.Ce font les
trente canons attribuez au concile de Calcédoine. g * .* ,.
La feiziéme 8c derniere ad io n fe tint le lendemain
premier jour deNovembre.Les légats du pape ï
s adreffant aux magiftrats firent cette remontrance ? *
par la bouche dePalcafin: Hier après que yous vous
fûtes retirez, 8c nous auffi; on dit qu’il fe fit quelque
choie ; que nouscroïons être contre les canons. Nous
vous prions de le faire lire ; afin que tous nos fre*-
tes voient, s il eft jüfte ou non. Les magiftrats en ordonnerentlaledure;
mais auparavant, Aëtiusarchi-4
diacre de C. P. dit : On demeure d’accord que ce qui
Tome F I . M m ni
449.’
xvuti