
4' io H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
T le concile ordonne donc de lui fuivant les canons.
An. 4 5 1 . AraaKjijus.de C .P. Maxime d’Antioch e, Etienne
d’Ephefe , & tous les autres évêques opinèrent l’un
après l’autre ; déclarant en paroles différentes la
même chofe , c’eft-à-dire, leur confentement &
leur jugement, pour confirmer la ièntence des légats
, 8c là dépofition de Dioicore ; & il y en a cent
f. 448 &c. quatre-vingt-onze, dont les avis font rapportez.
t. 4 s9-c. Puis fis foufcrivirent tous dans le même ordre, les
trois légats les premiers, même le prêtre Boniface
avant Natolius. Il y eut un évêque qui foufcrivit
en Perfien.
Le concile lignifia à Dioicore là fèntence , lui
déclarant par écrit, qu’il avoit été dépofe pour là
contumace le treizième du mois d’Octobre. Il la
lignifia aulii à Charmofyne prêtre &oe con om e7 à
t. 4«i. Euthalius archidiacre, & aux autres clercs d’Alexandrie,
qui le trouvoient à Calcédoine; les avertiflànt
de conferver les biens de l’églifè pour le futur fiic-
cellèur. Le concile publia fon jugement par une
affiche adrefleeà tout le peuple deC. P. 8c de Calcédoine
: déclarant qu’il ne devoit refter à Diofcore
aucune efperance d’être rétabli, comme il le difoit
faulfement. Le concile en écrivit aux empereurs
Valentinien & Marcien, 8c à l’ imperatrice Pulque-
iie. Et telle fut la troifiéme aétion.
Quattlime sc- quatrième fut tenue quatre jours après, içation.
La lettre voir le.ièiziéttie descalendes de Novembre, qui eft
cote àpprou-Q" le dix-ièptiéme d’Oôtobre, &les magiftrats y aiiifi
Téc* î-4S7-Ei terent. Ils firent relire ce qu’ils avoient prononcé à
p. 4 7 o . d . la fin de la premiere aélion , & au commencement
L i v r e v i n g t - h u i t i e ’ m e . 4 1 1
de la féconde, pour différer de cinq jours l’examen
de la queition de foi. Enfuite ils prièrent les légats
de déclarer ce que le concile avoit réfolu fur cette
matière ; 8c Pafcafin dit : Le fàint concile fuit la définition
du concile de Nicée 8c celle du concile de
C P . fous le grand Th eod o fe , avec l’expofition
donnée à Ephefe par faint Cyrille. De plus les écrits
envolez par le pape L éon , contre l’herefie de Nefto-,
rius & d ’Eutychés,ont expofe la vraie fo i, que le
iàint concile reçoit ; 8c on n’y peut ôter ni ajouter.
Cette déclaration de Pafcafin aiant été expliquée en
Grec, les évêques s’écrièrent : Nous cro'ions tous
ainfi ; c’eft ainfi que nous avons été baptiièz, que
nous baptifons, que nous avons c rû , 8c que nous
cro'ions. Les magiftrats dirent, en prefcnce des
iàints évangiles: Nous defirons que chacun de vous
déclaré, fi l’expofition des cent dix-huit peres de
Nicée, 8c celle des cent cinquante de CP. s’accordent
à la lettre du reverendiffime évêque Lepn.
Anatolius archevêque de Conftantinople dit : La
lettre du très-faint archevêque Léon s’accorde au
iymbole de Nicée, à celui de Conftantinople, & à
ce quis’eft fait au concile d’Ephefe, fous fàint C y rille,
quand Neftorius a été dépofé. C ’eft pourquoi
j’y ai confenti, 8c l’ai volontiers fouferite. Pafcafin
dit, au nom de tous les légats : Il eft clair que la foi
du pape Léon eft la même que celle des peres de N icée
8c de C P. & la définition du concile d’Ephefe
fous fàint Cyrille, 8c qu’il n’y a aucune différence.
C ’eft pourquoi la lettre du pape, qui a renouvelle
cette foi à cauiè de l’herefie d’Eutychés, a été reçûë,
P f f i j
A n . 4 f r .
17» O & o b r c .
J>. 4 7 1 .