
A » . 431«.
Çyr. tom. 6 . p.
*57*.
Ap. Aîercat.
Garn. p. i j i .
Cyr- tom. 6 . p.
zo o.
Api Mer eut. p.
.37?*
Coll. 5. tomi 5.
tonc- p. $04. tom.
& £ ,.
tfo H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ;
phêmes de Neftorius, par lefquels il contredit lea
lettres qui lui ont été envoïées par les faint Celeftin
évêque de Rome , & Cyrille d’Alexandrie, & s’e f force
par des réponfes très-courtes de réfuter les douze
articles de foi qui lui avoient été envoïez. Nous
avons mis-les premiers ceux de l’évêque Cyrille , que
I’égîife Romaine a approuvez par un jugement véritab
le , & enfuite ceux de Neftorius , les uns &. les autres
traduits du grec en latin : Cette verfion de Mer-
cator a confervé les anathêmes de Neftorius, dont le
texte grec ne fe trouve plus. Mercator dans cette ré-
ponfe fe cache fous le nom general de catholique , &
rapporte plufieurs paflages des fermons de Neftorius,
dont il avoit fait un recueil contenant les cinq principaux.
Saint Cyrille de fon côté fit trois ouvrages pour
la défenfe de fa doétrine, qui étoit celle de l’églife
catholique. Il écrivit une apologie de fes douze an-
tid e s , pour réponfe au traité qulavoir fait André de
Samofate, fous le nom des Orientaux. Gomme il ne
s’étoit point nommé-, faint Cyrille ne nomme point *
fes adverfaires»; & il répond fur chaque article : mettant
d’abord le fíen , puis l’objeétion des Orientaux-,
puis fa défenfe; Le fécond ouvrage de faint C y rille
fut fon apologie contre Theodoret. Elle porte
en tétela lettre à levêque Evoptius , qui lui-avoit
envoie ces objeétions ; & comme Theodoret s’étoit
déclaré, faint Cyrille le combat ouvertement,-
& l’épargne moins qu’André de Samofate : auifi fes-
objections contenoient des erreurs, qui furent depuis
condamnées au cinquième concile general.
Saint Cyrille fuit la., même. méthode en cet ouvrager
L i v r e v i n g t - c i n q t j i e ’me. ' m
i l met d’abord fon article , puis la réfutation de ~ F
T h eo d o re t, puis fa défenfe. Ces deux ouvrages de ’
faint Cyrille-furent traduits en latin par Marius Mercator.
Le troifiéme , ’fut fa réponfe en cinq livres aux
blafphêmes de Neftorius ; ceft-à-dire , à fes fermons
contre Proclus. Saint Cyrille y rapporte les paroles ?»«<• *> | n
de Neftorius qu’il réfuté à mefure , & y établit principalement
la neceffité du mot Theotocos», limité du
fils de Dieu , fes fouffrances & fon facerdoce. Ces
trois ouvrages furent conapofez avant le concile d’Ê-
phefe.
Il arriva cependant un accident funefte à C . P. . xxxrr.
_ • 1 1 • r r • J-0* pou r les A iy » ' Des barbares elclaves d un homme puiliant , traitez î».
cruellement par leur maître , fc refugierent dans l’é- Sacr' vu' c’ 32v
g life , & entrèrent jufques dans le fanaSfcuaire /portant
des épées. On les exhorta à fe retirer , mais ils n’en
voulurent rien faire, ils empêchoient le fervice d iv in ,.
& pendant plufieurs jours ils tenoient leurs épées
n u e s , prêts à fe défendre contre quiconque appro-
cheroit. Ils tuerent un clerc , en blelïerent un autre
êc enfin s’égorgèrent eux-mêmes. Cette profanation
de l’églife fut regardée comme un mauvais préfage:
Pour prévenir de pareils accidens , l’empereur Theo-
dofe fit une loi adreffée à Antiochus prefet du prétoire,
& dattée du dixième des calendes d’A v r i l , fous
le confulat du même Antiochus-,c’eft-Tdire, du vingt-
troifiéme de Mars 431.
Elle porte que les temples de D ie u doivent être
ouverts à-ceux qui font en péril qu’ils feront en
fureté , non-feulement près de l’autel & dans le lieu
des prietes, c’e f t -à -d ir e ,- dans\le corps- de l’églife ,
mais dès l’entrée, & en tous les lieux compris dans»
H. iiy