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fixiéme Juin 45 x .11 y en a deux à l’empereur Martien,
une à A natolius, une au concile. S. Léon fait
entendre dansfes lettres, qu’il eût mieux aimé que
le concile eut été différé à un tems plus commode, &:
qu’il eût été tenu en Italie; que toutefois il fe conforme
à la volonté de l’empereur, & qu’encore que le
terme foit fort court,il envoyé l’évêque PafcafinSt le
prêtre Boniface, pour préfider en fon nom au concile
, avec Lucentius & Bafile, qu’il avoit envoyez
un peu devant, ôc Julien de C o , qui étoit parfaite-;
ment inftruit de toute l’affaire, comme étant depuis
long-tems en Orient, & aïant affifté au concile d’E-
phele. S. Léon lui écrivit aufîi en particulier. Il foû-
tien encore dans ces lettres, qu’il ne faut point dif-
puter fur la f o i , qui eft certaine ; & demande le ré-
tabliflement des évêques chaifés de leurs lièges,
pour avoir fbûtenu la foi catholique, fans préjudice
du premier concile d’Ephefè, & de la condamnation
de Neftorius. Ce qu’il ajoûte , à caufe que les
adverfàires les plus zélés d’Eutychésétoient acculez
de Neftorianiime.
Dans ¿ ’autres lettres àMarcien&àPulquerie du
dix-neuviéme & du vingtième de Juillet, il d i t ,
qu’il n’avoit déliré le concile en Italie, qu’afin que
tous les évêques d’Occident pulfent s’y trouver.
Q u ’il eft d’avis d’ufer d’indulgence envers ceux qui
reviennent de bonne fo i , & qu’il l’a montré par les
effets, puilqu’un grand nombre ont été déjà reçûs;
que les chefs du parti, quoique notez, font encore
dans leurs lièges jufqu’au jugement du concile. En
un mot, dit-il, vous verrez que tout notre but eft
d’éteindre l’herelie que nous deteftons, & de procurer
L i v r e v i n g t - s e p t i e ’ m e :
curer la converlion des hérétiques.
Les évêques s’étant-aifembîés à N ic é e , fuivant
l ’ordre de l’empereur, ce prince leur écrivit une Conc. Cale}). I,
première fo is , pour les prier de l’attendre. Quel-i
que tems après ils lui firent fçavoir, que pluiieurs
étoient incommodés d’un li long fejour, tant par
maladies qu’autrement. Il leur repondit: Les légats
du pape Léon jugent ma prefence fi neceflaire au |§|
c on c ile , qu’ils ne veulent point s’y trouver en mon
abfence. C ’eft pourquoi je vous prie de palfer à Calcédoine,
parce qu’il me fera plus facile d’y venir
de C. P.où la necellicé des affaires publiques me retient,
les évêques lui envoïerent de Nicée Atticus
archidiacre de C. P. pour lui repréfenter , que C alcédoine
en étant fi proche, ils craignoient que quelques
partifans d’Eutychés ne vouluffent yexciter du
trouble. L ’empereur leur écrivit une troifiéme fois
de ne rien craindre, & de venir inceffammentà
Calcédoine, de peur de retarder la tenue du con- f,4i*
c ile , attendu que les affaires d’illyrie , n e lu ip e r -
mettoient pas de s’éloigner. C ’étoit les mouvemens
des Huns, qui après leur défaite des Gaules,avoienc
voulu entrer en Illyrie,mais l’empereur les en empêcha.
Au refte, il avoit donné des ordres contre les
feditieux , qui voudraient troubler le concile. Premièrement,
par une loi dattée de cette année le troi-
fiemedes ides, c’eft-à-dire, letreiziéme dé Juillet, L'•S‘ j el’is y 1
1 ' C C \* • 1 1 1 t / t a ecclej,. conjn portant derenie d exciter du tumulte dansles eglifes,
par des acclamations, ou par un concours affeété ;
&c generalement de faire des aflemblées & des con-
venticules à C. P. ou ailleurs, fous peine du dernier
Tome P i . Bbb