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conde, eft la condamnation de Diofcore : la tro li
iîéme, celle que nous mettons la ieconde, où furent
lues les lettres de SaintCyrille&de Saint Léon.
La quatrième eft la même que la nôtre , ôc comprend
l’examen de la définition de foi.Dans la fixié-
m e , elle eft relûè Sc foufcrite, en preience de l'empereur
M arcien, Se trois canons approuvez. Lafep-
tiéme aétion, dans ces.anciens exemplaires, contient
les autres canons. La huitième eft l’approbation
du concordat entre Maxime 8e Ju ven a l, que
nous comptons pour la feptiéme. La neuvième, eft
la jufti fication de Theodoret. La dixième ôc l'onzièm
e , celle d’Ibas; Se ainfi des autres: c ’e ft-à-dire,
que la douzième ôc la treizième, contient l’affaire
d’Ephefe : la quatorzième, l’affaire de Bafilinople :
la quinzième , l'affaire de Sabinien de Perrha : la
feiziéme Sc derniere, contient la conteftation, touchant
les prérogatives de C . P.
Cette diverfité d’exemplaires, vient de ce que
dans les conciles généraux, lesévefques des grands;
fieges avoient chacun leurs notaires, par lefquels
ils faifoient rédiger ou copier les aétes, fuivant le
befoin qu’ils en avoient.Tous étoieht foigneux d’en
porter avec eux,8c de publier dans leurs provinces,
ce qui regardoit toute l’églife; c’eft-à-dire, les définitions
de foi ôc les canons. Mais pour les aétes touchant
les affaires particulières, ceux qui n’y étoient
pas intereffez, n’en prenoient pas le même loin; les
unslesnégligeoient tout-à-fair,d’autres enrecuëil-
loient unepartie&laiffoient l’autre ceux qui les
recuëilloient, les plaçoient différemment,iuivant
ou l’ordre des dattes, ou le mérite des matières.
L i v r e v i h g t - h ü i . t i e ’ m i 453
Les évefques demeurèrent quelque temsàCalce- “ *
d o in e ,o u àC . P. avant que de fefeparer,8eadreffe- A n.
aent une harangue à l’empereur Marcien, par laa
, 1 .1 ° . , - . . r I r l o i 1 • Conc.Cxlch.,. quelle ils remercient Dieu de Ion zele Ôc de celui tan. c. 1,
du pape,dont ils louent la doétrine Sc la piété, ils
témoignent, que l’on a fuivi dans ce concile, la
conduite des precedens ; en réfutant les nouvelles
erreurs par des nouvelles définitions, fans rien in nover
dans la foi. Ils expliquent aü long le myftere
de l’incarnation, llsjuftifient la lettre de S. Léon à
Flaviende toute nouveauté,St montrent fa conformité
avec l’écriture fa in te ,le fymboledeNicée ôc
les peres, dont ils mettent enfuite plufieurs paffages
choifis. M Ê M 8i8< E>
Le concile écrivit auffi à faint Léon une lettre fy-
nodale,oùils lereconnoiffent pour l’interprète de 3‘ e'
faint Pierre, pour leur chefôt leur guide, qui leur a
donné dansfa lettrelanourriture fpirituelle.ils marquent
leur nombre de cinq cens v in g t ; Stque per-
fonne n’a été retranché de l’églife, que Diofcore,
d o n t ils relevent lescrimesSt l’impenitence.Puis ils f. 8;S,
ajoutent: Nous vous faifons auifi fçavoir, que nous
iiVons ordonné quelques autres chofes, pour le bon
ordre des affaires ôc la fermeté des loix ecclefiafti-
ques;perfuadez que vôtre fainteté en étant inftrui-
.te, voudra bien les approu verSeles confirmer. G eft
-<jue nous avons aurorifé parfentence fynodale,! ancienne
coutume de la fainte églife de Conftantino- ? 437
pie, pour ordonner les métropolitains des diocefes
d’Afie,de Pont ôc de Th race.Non tant pour l’avantage
du fiegé de C. P. que pour le repos des métro