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LIX.
V ic a r ia t de
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160 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
par le faint fiegcjen termes fi clairs, qu’il ne leur ref-
tât aucun prétexte de les éluder. Le pape recommande
auifi. le maintien des canons, pour la Habilité des
clercs ; ious peine de dépofition & d’excommunication
: parce que. les cautes ordinaires de pafler d’é-
glife en églife , ne font que l’ambition & l’intérêt.
Anaftafe évêque de TheiTalonique , envoïa demander
à faint Léon l’autorité de fon vicaire dans l’il—
ly r ie , comme l'avoient eue fes prédeceifeurs ; & faint
Léon la lui accorda volontiers, par fa lettre dattée de
la veille des ides de Janvier, fous le confulat de Theo-
dofe pour la dix-huitiéme fois avec A lb in ; c’eft-à-di-
r e , du douzième de Janvier 444. Saint Léon dit :
Qu ’il ne fait que fuivre l’exemple de faint Sirice , qui
donna le même pouvoir à Anyfius ; mais qu’il ne doit
fervir qu’à la confervation des canons. Il recommande
principalement les ordinations des évêques : où l’on
ne doit regarder que le mérite de la perfonne , & ’le
fervice qu’elle a rendu à l’églife , fans aucune vûë de
faveur ni d ’intérêt. Perfonne , d it - il, ne doit-être ordonné
évêque dans ces églifes , fans vous confulter :
caronleschoifira avec un jugement plus meur, quand
on craindra votre examen j & nous ne tiendrons point
pour évêques, ceux que le métropolitain aura ordonnés
fans votre participation. Comme les métropolitains
ont le droit d’ordonner les évêques de leurs provinces
; nous voulons , que vous ordonniés les métropolitains
, & que vous les choifiiliés avec un plus
grand foin ; comme devant gouverner les autres. Que
perfonne ne manque au concile quand il y fera appelle.
Rien n’eft plus utile que les fréquentes affem-
blees des évêques pour corriger les fautes 6e confer-
L l V R E V l N G T - S I X I e ’ME. i G t
ver la cbarité. Vous nous renvoïerez fuivant 1 ancienne
tradition les caufes majeures qui ne pourront être A N- 4 4 4 *
terminées fur les lieux, 6e les appellations. I lfe plaint,
que contre les canons, on faifoit tous les joursindiffe- «• *•
remment les ordinations des prêtres 6e des diacres ; 6e
veut que l’on ne les faife que le dimanche, comme
celles des évêques : ce qu’il faut entendre de la nuit
du famedi au dimanche. Saint Léon écrivit aux mé- Wfr:
tropolitains de Tlllyrie une lettre de même datte : pour
les avertir du pouvoir , qu’il avoit donné à Anaftafs
de TheiTalonique , & les exhorter à s’y foumettre &
à obferver les canons. , . h. ppT
Cette année 444. nâque étant le vingt - troifieme ?«/?. m i«s
, 9HKx&a /* *1 *’ îî?. AfZt 444’’
d’A v r i l , le vendredi-faint le rencontra le vingt-un
qui écoit le jour de la fondation de Rome , où l’on
avoit accoutumé de faire des jeux du cirque ; mais on
les om it , pour le refpeft du faint jour de la paifion.