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de l’empereur , & to u tfon procédé jugé tyrannique
4 3 1- & irrégulier.Tel fut l’evenement de cette audience.
21. juillet. Mais lorfque Jean médecin & fyncelle de Cyrille
fut venu , de la maniéré que vous fçavez , nous trouvâmes
la plupart des magiftrats tous changez ; &
ils ne vouloient plus nous entendre parler de ce qui
avoit été jugé devant eux. Les uns difoient qu’il
falloit foutenir ce qui avoit été fait de part & d’autre
; & autorifer les dépofitions , non-feulement des
deux perfonnes *, mais des trois. D ’autres , qu’il fai-’
loit caffer également toutes les dépofitions, & mander
quelques - uns'des évêques, pour fçavoir la vérité
de ce qui s’étoit paifé à Ephefe. Il y en a qui
font tous leurs efforts pour être envoïez à Ephefe,
avec des ordres de l’empereur , afin de regler l’affaire
fuivant ce qu’ils connôîtront. Ceux qui vous
aiment prient Dieu que cet avis ne foit point fu iv i ,
connoiilant bien les intentions & les motifs de ceux
qui le fouhaitent. Il en fera Ce: qu’il plaira au Seigneur
: cependant priez inftamment pour m.oi, qui
me fuis expofé à tant de p é rils, & n’en fuis pas encore
exempt ; car Dieu m’eft témoin que quand je fus ap-
pellé à l’audience de l’empereur, jene m’attendoisqu’à
être jetté dans la mer. T e lle eft la lettradu comte
Irenée. Le dernier avis l’emporta, & on envoïa à
Ephefe Jean comte des largeffes , ou grand tré-
forier.
Tandis qu’il venoit, le: concile tint une fixiémefef-
fion dans la maifon épifcopale de Memnon , l’on-
ziéme des calendes d’Août , ou le vingt-huitième
d’E pip h i,c ’eft-à -dire , le vingt - deuxième de Juillet.
Saint
LVI.
S ix içm e fe lïîon .
R e q u ê te 4 s C h a -
f iê us.
L i v r e v i n g t -c i n q u i e ’ m e . 12.1
Saint C yrille y préfidoit comme vicaire du pape ; & —
les légats du faint fiege n’y font nommez qu’à la fin A n. 431.
après tous les évêques. Pierre prêtre d’Alexandrie & edit. Merc. a p .
. . . . 1 • r r • - t 1 B a l u z . p . 6 i o . pnmicier des notaires dit : Le laint concile voulant
pourvoir à la foi & à la paix des églifes , a propofé
une définition que nous avons en main. Le concile
ordonna de la lire, & de l’inferer aux à£tes. On avoit
mis en tête le fymbole de Nicée ; puis on avoit
ajouté : C ’cft la fainte foi dont tqut le monde doit
convenir : car elle fuffit pour l’utilité de toute l’églife
qui eft fous le ciel. Mais parce que quelques-uns font
femblant de la confeffer , & en expliquent le fens à
leur fantaifie ; il a été neceffaire de propofer lès-ien-
timens des peres orthodoxes, pour.montrer comment
ils ont entendu & prêché cette fo i , & com-
ment tous ceux dont la foi eft pure doivent l’entendre,
l ’expliquer & la prêcher. Le prêtre. Pierre dit : Nous
avons en main les livres des faints peres évêques &
martyrs ■, dont nous avons extrait quelques articles.
Le concile ordonna de les lire & de les inferer aux
adtes. C ’étoit les mêmes paffages qu’on avoit lus à
la première felïion, pour la condamnation de Nefto-
rius.
Enfuite Charifius prêtre oeconome de l’églife de s u p . n . 4 1 .
Philadelphie en Lydie , reprefenta au côncile que
quelques herctiques de cette province, voulant être
inftruitsdans ladodtrine de l’églife catholique, étoient
tombez dans de plus grandes erreurs. Car deux prêtres
nommez Antoine & Jacques étoient venus de Conftan-
tinople avec des lettres de recommandation d’Anaftafe
& de Photius auili prêtres, qui étoient alors avec Nef-
torius. En vertu de ces lettres Jacques & Antoine
Tome V I . Q