
A n . 453.
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p. 1048.
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45>2 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .'
ment dans ces commencemens de fon épifeopat,'
que Thalafîius confulta S. Loup de Troyes & S.Eu-
phrone d’Autun iùr quelques points de difcipline.
Nous avons leur réponfe, où ils marquent la maniéré
de celebrer la veille de N o ë l, celle de Pâques &
de l’Epiphanie. Q ue l’on fouifroit des portiers bigames
, mais non pas des exorciftes ou des foudiacres.
O n rapporte à peu prés au même temps, le fécond
concile d’Arles dont on ne fçait ni l’année, ni les
évêques qui y ont aflifté: on ne convient pas même
du nombre des canons, qui eft tout ce qui nous en
refte. O n en compte jufqu’à cinquante fix 3 mais 011
croit que quelques-uns font tirez d’autres conciles.
Les plus remarquables font : le dixième, qui porte,
que ceux qui font tombez dans la perfecution, &
qui ont renoncé volontairement à la f o i , feront
lept ans de penitence, fuivant le concile de Nicée,
c’eft-à-dire fuivant que Rufinl’avoit rapporté dans
fon hiftoire. Car le concile même dans l’onziéme
canon leur impofoit douze ans de penitence. Au
refte, il ne paroît pas qu’il y eût alors d’autre perfecution
, que celle des barbares infidèles, qui ra-
vageoient l’empire. Le vingt-troifiéme canon regarde
les reftes d’idolâtries qui fe trouvoient encore
chez les Gaulois. Il porte que fi dans le territoire de
quelque évêque , les infidèles allument des flambeaux
, ou reverent des arbres, des fontaines ou
des pierres, l’évêque qui néglige d’abolir cet abus,
eft coupable de iàcrilege. Si le maître ou celui qui
le fait faire ne fe corrige , il fera excommunié. Le
vingt-deuxième porte, qu’on ne peut donner la
penitence aux gens mariez, que de leur confente-
L l V R E VINGT -HUIT IEME . 4 9 }
1 1 , . a n . 434.
ment, c’eft-à-dire, à l’un des deux , du coniènte- » ’ „ ,
ment de 1 autre, parce que 1 état de penitence engageoit
à la continence, comme il paroît par le canon
precedent. .
S. Léon aïant appris le retabliflfement de Juvenal
x l 1 x.
L e tt re s de ia in t
L é o n à Prote.-
r iu s , & c .
A n . 4 5 4 .
fyifi* 9 9 •
à Jerufàlem, en rendit graces à l’empereur Marcien
par une lettre du neuvième de Janvier, fous le con-
fulat d’Aëtius & de Studius, c’eft-à-dire, l’an 454.
En même temps il en écrivit à Julien de Co, par qui il Epiji. 100,
aim
avoit appris cette agréable nouvelle : lui marquant ¿8.
aufli qu’il avoit reçu des lettres de Proterius d’Alexandrie
, qui rendoient un témoignage fuffifant de
fà foi. Or il y avoit lieu de s’?n défier, parce qu’il ' I?:
étoit diiciple de Dioicore. Mais S. Léon iè plaint de
ce qu’en liiànt publiquement à Conftantinople ià
lettre au concile de Calcédoine en prefence des évêques
& des prêtres, on n’en a lû que la première partie
, qui regardoit la fo i , & non la féconde, touchant
l ’entreprifé d’Anatolius.
Il écrivit quelque-tems après à Proterius, qui lui Epiji. iU}.
avoit écrit &. déclaré qu’il recevoit ià lettre à Fla-
vien. Il exhorte à maintenir la pureté de la fo i,& à
ramener les feefateurs d’Eutychés en leur faiiànt
voir combien la doélrine catholique eft éloignée de
celle de Neftorius. Montrez-leur, dit-il, que vous
ne leur enfeignez, que ce qu’ont enféigné leurs
peres particulièrement Athanaiè , Théophile &
Cyrille, dont vous leur lirez premièrement les ouvrages,
& enfuite ma lettre à Flavien, afin qu’ils en
voient la conformité. Il l’exhorte aufli à maintenir
la difcipline , à conièrver la dignité de fon églifé,
&, contenir fous fon autorité tous les évêques d’E