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i / i S DÉLIMITATION DKS KSJMICKS.
copeiulanl iM. Balfour le soupçonne cl origine cLrangcrc dans Tile dMslay,
qui esiplus méridionale (p. '26). II manque cerlainemenL aux îies Feroc, Sheliand
el Oreados (Treve!., Edmonston, Watson). On l'indique dans le comté de Moray,
sous le 'öl'- degré 1 /2 (Gordon, Coil. Fi. Mor., p. 7). M. Waîson laisse à entendre
{Cijbcle, II, p. 164) qu'il serait môme jusqu'au nord de la terre ferme en Ecosse ;
cependant il dit ne l'avoir pas rencontré dans les comtés de Kossetde Caithness.
J e crois plus conforme aux probabilités de ilxer la limite de Harris, à l'embouchure
du Murray, sur la côte orientale (57 degrés 3/4 de latitude).
Le Houx se trouve dans le sud-ouest de la Norwége. Gunner (F/., n. ö'18) 1 indique
in P((roeci(t Sandmorioe Orskov, à 58 lieues au sud-ouest de Trondheim, et
à 47 lieues au nord de Bergen, ce qui porte la limite un peu au midi de Söndmör,
par 62 degrés 1/4 environ de latitude (a). H est dans le district tout à fait méridional
de Mandai (L. de Buch, cité par Hoffmann, F/ora, ] 824, v. I, p. 272). Commun
dans le Holstein (de Buch, dans Quetelet, Obs, phéa. period., vol. XVII des
Mcm, Acad. Brüx., p. 47), il manque aux environs de Copenhague (Drejer,
FL cxc.). En Suède, il n'est pas spontané (Fries, Suuma, p. 2 1 ; Wahlenb., Fi.
Succ., p. 1079;, et dans la Norwége orientale, à Christiania, l'espèce manque
(Blytt, Solemn, acad., 1 8 4 4 ) . On le trouve à Lübeck (Hacker, Fi., p. 56), dans
le Mecklembourg (Langmann, Fi., p. 11 3), dans quelques localités de la Poméranie
(Schmidt, 2^ édit., 1 848, p. 177), niônie dans l'île de Rügen (6); mais il
manque à la province de Prusse ^Patze, Meyer, Elk., Fi. Prcitss., p. 195). Cependant
Tespèce manquant à la Flore de Swinemund (Rostkow et Sclnn., Fi.
Sed.), et à celle de Stargard (Schultz, Fi.), je regarde la limite comme entrant
à peine en Poméranie, d'autant plus que Homann [Fi. Pom., 1828, p. 91) indiquait
le Houx seulement dans les jardins.
En pénétrant de lamer Baltique vers le centre de l'Allemagne, on peut suivre
la limite de l'espèce à Vorsfelde, à 8 lieues au nord de Brunswick (Hoffmann,
dans Flora, 1 8 2 4 , v. I, p. 272), à Hildesheim (Griseb., Xordiocsl. Lin., p. 28),
à Gottingen (Mey., Chior. Ilanov., p. 78), à Cassel et Schaumbourg dans la Hesse
(Wender,, Fi. Mass., p, 39), dans les principautés de Waldeck et Itter (Müller,
p. 302), et dans quelques localités du duché de Nassau (Jung, Fl. Nass.). A l'est
de cette ligne, le Houx ne peut pas vivre, et à Berlin, par exemple, il ne résisie
pas, môme dans les jardins (de Buch, /. c.).
En remontant le Rhin, on le trouve assez abondamment jusqu'à Bonn (Schmitz
et Regel, Fi., p. 235); au delà, il devient rare et disparaît complètement jusque
vers Heidelberg (de Buch, /. c.; Doll, Rhein, Fi., p. 682). Du côté gauche du
Rhin, on le voit à Spa (de Buch, c.), dans TEiffel (Lohr, Trier F!.), à Trêves
(Schäfer, FL, p. 106), dans les montagnes voisines de la Moselle (Doli,
L c.), tandis que sur la rive droite il ne reparaît pas, et il manque, par exemple,
aux Flores de Francfort (Boecker, Fresenius). On le retrouve à Heidelberg (de
Buch, /. c.), puis dans la forêt Noire, surtout à Touest, à Constance (Doli, L c.),
de môme que dans quelques localités montueuses de TAutriche, voisines des
(a) Sur ce point comme sur plusieurs cuUrcs, j'ai consulté mon ami M. Cluiix, lia])iie
^'ro^'raphc, les diciiouaaircs gcogn'Gpluqucs dont je possède une demi-douzaine (Haut Unis
fort incomplets. M. Kämt/. {Lehrb. der ñleieor., 11, ]). 88, tableaux) iudique Sündinür sous
62o 30'
{b) J'ai noté ce point d'après des recliei'ches faites dans les Flores, chez M. Dclcssert,
mais malheureusement j'ai omis de copier exactement le litre dd'ouvrag-c.
LIMITES POLAIRES DES ESPÈCES SPONTANÉES. n\Ç)
Alpes (Koch,- Syn,, édit., p. 553), à Salzbourg (Schrank, Primit., p, 57).
Cependant il mancjueau canton des Grisons (Moritzi, P(ianz. (iraubiind.). H est
ndiqué par Maly (F/. Styr,, p. 85), à Mariazell, dans le nord de la Styrie. Près
de Vienne, on ne le trouve que dans les vallées tenant aux ramifications des
Alpes (Neilr., Fl. U^ et SuppL, p. 290).H manque aux Flores de Pesth (Sadler,
Endlicher), à TÉnumération des plantes de Hongrie, de Lang, aux Flores de GaUicie
(Zavvadski), Transylvanie (Baumg.),. et à l'Énumération dos plantes de Volhynie,
Podolie et Bessarabie de Besser, de même qu'au Catalogue de Bessarabie de T-àvûmi{
Emii hist. nat. Jìessar,, br. in-8) . Host dit qu'il atteint une taille élevée en
Slavonie [FL Ausir., v. l). M. Grisebach l'a trouvé dans la Macédoine méridionale,
en Thrace et en Bithynie [Spicil., I, p. 151). Cependant M. Castagne ne le
compte pas dans son catalogue manuscrit des plantes de Constantinople; d'où je
conclus que, du moins, il y est rare. M. de TchihatchefF m a dit l'avoir vu fréquemment
dans l'Asie Mineure. Enfin, Bieberstein l'indique au pied du Caucase,
du côté de la mer Noire, en H^érie et Colchide : mais Goebel ne Fa pas trouvé
entre Îa mer Caspienne et les monts Oural (Goebel, Reise). Pallas {FL Ross., II,
p. 'IS) dit : (( Liira Rossioe limiies antiqnosvix occurrii. )> Et il ne cite que les
provinces au sud du Caucase. C'est aussi ce que fait Ledebour [Fi. Ross., III,
p. 35).
Le Houx s'avance donc jusqu'aux 57^ et 58^ degrés de latitude dans les îles
Britanniques, jusqu'au 62'^ degré 1/2 en NorAvége. De là jusqu'en Danemark, et
des confins du Mecklembourg et delaPoméranie (54'^ degré lat., 1 0 degrés environ
long. à l'E. de Paris), la limite se dirige presque en droite hgne vers le sudouest,
jusqu'au Rhin, près de Bonn (50 degrés 1/2 lat., 4 à 5 degrés long. E. de
Paris) ; elle passe de là à Heidelberg (49 degrés \ /2 lat., 6 degrés long.) ; puis elle
se rapproche du 48-^ d egr éde latitude et lesuit à peu près jusque près de Vienne;
olle descend au degré au bord de lamer Noire; enfin, elle remonte au
ou 43^ degré de latitude au midi du Caucase.
21. Evonymus curopiieus, L.—Pl. 1, fig. I I , avec correction indiquée p. 150, en noie.
L'Evonymus europGeus manque aux îles Açores (Watson, LoïicL Joitrn., 1844
et '1847), Madère (Lemann, liste mss.) et Canaries (Webb, PhyL Can.).
Il est dans le nord de l'Irlande (Mackay, F'L). MM. Balfour et Babington ne
l'ont pas trouvé aux Hébrides extérieures {Account Veg. lU. Hebr.), ni M. Balfour
dans la partie de l'Écosse voisine de l'Irlande (.P/ÎÎ//O/O(/., 1 8 4 5 , p. 323);
mais M. Ogilby l'a vu à Arran {ib., p. 350). Il ne dépasse guère les environs do
Glasgow et Édimbourg (Wats., Cyb., I, p. 272); ainsi il mancine à la Flore
d'Aberdeen (Dickie, Fi.), ei même du Forfarshire (Gardiner, FL).
Gnnnei' ne l'indiquait pas en Norwége, ni M. Theclenius dans la Flore de l'Herjedalen,
ni M. Blytt aux environs de Christiania (Solemn, acad,, 1844); mais
M. Fries (Siui/iiìa Fei/., p. 22) le signale dans une partie de la Norwége, qu'il no
spécifie pas, et M. Hartmann [Skand. FL, 1 8 4 9 , p. 74) cite Smalehnene, au
S,-E. de Christiania, et Tellemarken, localité dont je ne puis découvrir la siiualionau
moyen de divers atlas et dictionnaires géographiques. On connaît TEvonymusen
Danemark (Fries, i. c., FL Dan., t. '1 089).
En Suède, il s'arrête surla côte orientale, entre les 57^= et 58'' degrés (Wahl.,
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