
XXXII TABLE DES CHAPITRES,
CHAPITRE XXIV. De la variété des formes végétales dans divers pays et dans le
g-Iobe entier 1270
Article Nonibre total des espèces dans chaque pays 1270
§ 1. Exposé des faits 1270
§ 2. Variation du nombre des espèces suivant la distance de Téquateur
1275
§ 3. Comparaison des grandes divisions du globe 1277
I 4. Leslies ont-elles moins d'espèces que les continents à surfaces
égales? 1278
§ 5. Sur les causes qui déterminent le nombre des espèces dans
un pays 1283
§ 6. Conjectures sur le nombre total des espèces phanérogames. 1284
Article 2. Nombre des genres dans chaque pays et rapport de ce
nombre à celui des espèces 1286
Article 3. Nombre des familles et comparaison avec le nombre des
genres et celui des espèces 1293
CHAPITRE XXV. De la division des surfaces terrestres en régions naturelles. . . 1298
CHAPITRE XXVI. Aperçu des végétations de divers pays au point de vue de l'origine
probable de leurs espèces, de leurs genres et de leurs familles 1310
Article l®^ Nécessité de ces recherches ; auteurs qui s'en sont occupés
les premiers 1310
^ r i î d ô 2, Origines probables des espèces européennes actuelles. . . , 1312
Article 3. Réflexions sur ce genre d'hypothèses, moyens de les vérifier
et erreurs à éviter 1323
Article 4. Origines probables ou possibles des espèces actuelles de
divers pays autres que l'Europe 1327
Article 5. Origines probables des végétations actuelles considérées au
point de vue des genres et des familles qui les composent 1333
l i l V R E QUATBlElflE,
CONCLUSIONS GÉNÉRALESCHAPITRE
XXVII 13 3 4
APPENDICE.
Indication de recherches et de pei'fectionnements propres à avancer la géographie
botanique 1336
TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES MENTIONNÉES 13 5 1
ERRATA. 13 6 6
FIN DE LA TABLE DES CHAPITRÉS.
GÉOGRAPHIE
RAISONNÉE.
LIVRE PREMIER.
O B S E R V A T I O N S PLLÉLIMINAIRES SUR LE MODE D'ACTION DE LA
T E M P É R A T U R E , DE LA LUMIÈRE ET DE L'IIUMIDITÉ.
CHAPITRE PREMIER.
CE QU'EST UNE PLANTE A L'ÉGARD DES CONDITIONS PHYSIQUES
EXTÉRIEURES (a).
Il a régné pendant longtemps dans la science des idées fausses en ce qui
concerne les rapports des végétaux avec la lumière^ l'humidité et surtout la
chaleur.
Comme on voyait chaque espèce vivre dans certaines limites de tempéiaturCj
et produire successivement ses feuilles, ses fleurs et ses fruits en
raison, jusqu'à un certain point, de la continuation des jours chauds et
de l'élévation de la température, on a considéré la présence de telle ou
telle forme végétale comme un indice très précis du climat, et chaque plante
individuellement comme une sorte de thermomètre. De là des inductions
quelquefois erronées sur les climats, ou actuels, ou d'époques géologiques
antérieures; de là aussi des calculs assez peu satisfaisants sur les degrés
thermométriques nécessaires pour la floraison, la maturation, et, en général,
pour la végétation de chaque espèce.
(a) Les idées enoncées dans les trois premiers chapitfôâ Ont été soumises au public en
mars 1850, dans un opuscule intituló : Du mode d'action de la chaleur sur les plantes^ et
en particulier de l'effet des rayons solaires^ inséré dans la Bibliothèque universelle de
Genève, traduit en allemand {Flora, 1850, p. 261) et en anglais {Journ, of the Hortic. Soc,,
"V, p. 178). Le principe me paraît avoir été admis; les objections ont porté sur quelques
points de détail.
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