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(le la iNouvello-llollande (E. j\[ey., Leliin., Pl. Pmss,, ii, p. 47) ;• Nouvelle-
Zélande (Hook. {., Fi, p. 254); Cap (Kunth, En., III, p. 354; Drège et
E. Mey, Zioei Pflanz, geog. Dociim,.); Monle-Video, Chili et Nouvelle-Grenade
(Kunth, l. c.).
N. B. Le Juncus marilimus est répandu dans les deux hémisphères, sur les
côtes; mais comme il ne s'éloigne pas du littoral, son aire géographique n'atteint
probablement pas un tiers de la surface terrestre.
Cyperiis polystachyiis, Uotth. — — D'après Kunth II, p. 13)
et Hooker [FI. Nigrit., p. 549), cette espèce existerait dans les régions intertropicales
de l'ancien et du nouveau monde, jusque vers les 30® à 40® degrés.
E l oe o c h a r i s palustri», Br. — ^ — Terrains humides, marais. — Régions
tempérées de notre hémisphère; îles Sandwich (Kunth, ¿"n., II, p. 1 47) ; Cap
[id.). îles Malouiaes et Patagonie (Hook, f., FI. cmi., Il, p. 360, où il affirme
ridentité).
i§»cirpiis lacaisiris, I^. — ^ — Régions froides et tempérées de l'hémisphère
boréal (Kunth, Eii , II, p 164 ; A. Gray, Bot. n. st., p. 526; Ledeb., Fi.
Ross.), Australie et Nouvelle-Zélande (Hook, f., Fi., p. ^269).
i§cirpiis inarîtimus, ïi. — — Marais et fossés, principalement d'eau'
salée. — De la Suède (Fries, Summa, p. 69) à la Sénégambie et à l'Égypte
(Kunth, En., II, p. 168); en Sibérie [id.), dans la région du Caucase [id.),
r i n d e (ûL); la Nouvelle-Hollande (Br., Prodr., p. 224), la Nouvelle-Zélande
(Raoul, Choix, p. 40 ; Hook., FI.)-, îles Sandwich (Beechey's 1 o î / . , p. 98); nordouest
de l'Amérique et Canada (Hook., Ft. bor. Am., II, p. 230), États-
Unis (Beck, Bât., p. 425) ; au Cap (E. Mey. et Drège, Zwei Pflanz. geog.
Dociim.).
Les Carex ont été si peu recherchés dans les pays lointains, et les Flores sont si
imparfaites à leur égard, que je me bornerai à citer ceux dont l'habitation paraît
égaler le tiers de la surface terrestre, d'après VFnumeratio de Kunth, à peu
|)rès sans recourir à d'autres ouvrages. Je serai également très bref sur les Graminées,
faute d'un ensemble <le bons documents (a).
T a v e x murîcata, L. — .
C a r e x csespîtosa, lu. -—- .
C a r e x p a ludos a , Good. — .
Carex cur t a , Good. — ^ —- Piégions tempérées èt boréales de notre hémisphère
(Kunth, II, p. 403); extrémités australes de TAniérique (Hook. ï., FL
antarct., M, p. 363).
T. A l o p e c u r u s geniculatus, L. —
T. Alopecurus p r a t ens î s 5 I I . —
ï . P h l e u m p ratense, L. —
T. P a n i e u m crus-gallî, L.—-Q,
T. S e t a r î a g l a u c a , B e a u v . —
T. Setar î a vî r îdîs, B e auv. —
T. Setar î a i tal ica , Huntli. —
P h r a g m i t e s c ommu n i s , Trin, (Arun<lo P l i r agmi t e s , L.) — .
(a) Le meilleur, à l'égard de quelques espèces répandues dans les deux hémisphères,
est fourni par M. Ad. Brongniart, premier voyage de VAstrolabe.
riA.XTES rilA.\KROGAMES A AIRE TUÉS VASTE. 5S1
ï / C^nodon Oaetylon, Pers.
T. P o a Ëragros t i s , L. —
T/^' P o a amma , !.. — ® (a).
T. P o a trivialis, L —
T. P o a uemoral i s , Ij . —
G l j c e r î a aqua t i c a , Sm. — %.
G l y c e r i a f l u i t a n s , Br.
C a t a b r o s a a q u a t i c a , Beauv. (Ai r a a q u a t i c a , L ). —
T. B r i z a minor , L-. — ®.
T. B a c t ; f l i s gSomerata, — "if.
T r i t i c u m r epens , L. —
T r i s e t u m subspieatum, Beauv.—- .—- Voyez Hook. f., Fi. aiilarci.^ I,
p, 97.
Les conclusions à tirer de cette liste sont frappantes. Elles coniirmeut
au plus haut degré les lois générales expoâ'ées dans les articles précédents
et ailleurs. Je les résume ainsi :
Aucune espèce phanérogame ne s'étend sur la totalité de la surface
terrestre du globe. Je dis même aucune ne pourra s'étendre d'un pôle à
l'autre sur toutes les terres, malgré la diffusion causée pour quelques espèces
très communes par le progrès des colonies et des cultures. Il y a, en
effet, des espèces qui s'étendent de la région arctique aux régions tempérées,
et qui se retrouvent dans l'hémisphère austral ; il y en a d'autres qui '
occupent la zone équatoriale et qui dépassent de beaucoup les tropiques ;
mais aucune ne se trouve à la fois sous l'érpateur, au moins dans les
plaines, et aux extrémités opposées des continents, vers les deux pôles. Le
Stellarla media, par exemple, qui supporte des climats bien rigoureux et se
naturalise de plus en plus dans les régions tempérées, n'est indiqué ni à
l'ile Melville et au Labrador, ni sous l'équateur. Il n'y parviendra, j e crois,
jamais, quoique certainement ce soit une plante bien vulgaire. Les Urtica
elles-mêmes, qu'on regarde comme compagnes de l'homme, ne supportent
pas comme lui les extrêmes de froid et de chaud; elles manquent au Labrador
et à l'île Melville, ainsi qu'aux plaines de la zone torride. Le Portulaca
oleracea, les Sonchus, le Lamium amplexicaule, le Chenopodium
album, le Cynodon Dactylon, ces plantes qu'on regarde comme universelles,
tant elles sont communes, tant elles se naturalisent aisément, ne peuvent
pas pénétrer dans les régions tout à fait boréales. Une seule, le Sonchus
oleraceus (S. kwis, Vili.) est peut-être organisé de manière à supporter
tous les climats, de l'équateur au pôle, mais il a besoin d'un sol cultivé
on de décombres, et ces stations manquent et manqueront toujours vers
(a) Ces deux graminées, si répandues, manquent aux Flores de Vile Melville el du labrador
(E. Mey., PL Labrad.^ Schlecht. In Linn.^ 1835, p. 76).
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