¿ 9 6 l) E L'AIRE DES ESPECES.
TAsie, ces dernières régions étant encore peu connues, sous le rapport des
Monocotylédones en particulier.
A ce tableau je joindrai un calcul du même genre fait sur 115 espèces
de la baie d'Avatschka, au Kamtschatka, rapportées par l'expédition du
capitaine Beecliey et décrites par MM. Ilooker et Arnott (a). Les résultats
sont tellement semblables, qu'il ne convient pas de les séparer.
ESPÈCES DU LABRADOR ET DU KAMTSCHATKA COMMUNES AVEC L'EURÔPE.
CLASSK9.
Dicotylédones. .
Monocotylédones
jiîtliéoganies. . .
Ampliig-ames . .
Total . . . .
Phandrog-ames. .
Cryptogames. . .
Total . . . .
COMMUNES
du AVEC L'EUROPE.
Labrador
connues en Nombre
4 8 4 9 . absolu. Sur 400.
1 7 5 4 1 9 0 8 , 0
4 9 3 8 7 7 , 5
4 6 4 0 4 0 0 , 0
4 9 4 9 4 0 0 , 0
2 5 9 4 9 2 7 4 , 4
4 5 7 7 0 , 7
3 5 3 5 4 0 0 , 0
2 5 9 4 9 2 7 4 , 4
ESI'là CES
du
K a m t -
schatka.
6 7
n
21
G
H 5
88
2 7
d l 5
COMMUNES
AVEC L'EUROPE.
Nombre
absolu.
U
ÎC>
21
G
8 7
60
2 7
8 7
Sur 100.
65,G
7 6 . 1
100,0
100,0
7 5 , 6
68.2
100,0
7 5 , 0
Le petit nombre des Phanérogames énumérées dans la Chlorts MeU
villiana del. R. Brown (67 espèces, parmi lesquelles seulement h Cypéracées)
m'engage à ne pas en tirer des proportions qui n'auraient rien de
très sûr. D'une autre côté comme les Cryptogames sont négligées dans les
collections du Labrador et du Kamtscliatka, et qu'elles sont proportionnellement
assez nombreuses dans la collection de l'île Melville, je dirai que
sur 32 iEthéogames (Mousses et Hépatiques), il y en a 20 de communes
avec l'Europe, soit 62 pour 100; et que sur 17 Amphigames (Lichens et
Champignons) toutes les espèces se retrouvent en Europe.
MM. Ilooker et Arnott ont publié une liste des plantes rapportées de la
côte arctique nord-ouest de l'Amérique, vers Kotzebue's sound, par l'expédition
de Beechey. Il y a 22 ^théogames, dont 21 communes avec
l'Europe, soit 95 pour 100; et 19 Amphigames, dont 18 communes avec
l'Europe, soit tout près de 95 pour 100 également.
M. H. C. Watson a donné des tableaux très intéressants de la distribuía)
Botany of Beechey's voyin-i, 1841, p. 111,
AIRK DES ESPÈCES SELON LES CLASSES. /| 9 7
tion des Phanérogames de la Crande-Bretagnc, soit dans l'intérieur du
pays, soit au dehors. Ainsi, dans l'appendice II, de ses Remarks on the
geographicctl dislribtitîon of british f iants (Londres, 1835), il énunicre
les espèces par familles, et il indique pour chacune les parties du
continent européen et de rAmérique septentrionale où elle existe. En outre,
il divise les parties tempérées et boréales de l'Europe, l'Asie et l'Amérique
en trois,c'esL-à-dire : Europe occidentale, centrale et orientale ; Asie occidentale,
centrale et orientale; Amérique, de môme; puis il indique [)0ur
cliaqne espèce de la Grande-Bretagne, celles de ces divisions où elle a
été trouvée. C'est à peu près la marche qu'avait suivie M. E. Meyer pour
mesurer l'extension, des plantes du Labrador; seulement M. Watson, ayant
à traiter de plantes moins boréales, étend ses divisions du pôle arctique
aux régions tempérées voisines du troi)iqye, ainsi l'Amérique orientale
s'étend jus(iu'au golle du Mexique, etc. Je vais donner le résultat quant aux
Phnnéroganies. 11 montre combien il faut se défier des conclusions déduites
de deux pays, lors(iuc l'un de ces pays est beaucoup moins connu
que l'autre, ce qui est lecas de l'Asie septentrionale en comparaison de
l'Europe et môme de l'Amérique.
)
EXTENSION GÉOGRAPHIQUE DES PLANTES DE LA GRANDE BRETAGNE.
ESPÈCES.
TOTAL
des espèces
de la
Cr,-])relagiic.
COMI
AVEC L'A
NoniI)re
a))solu.
il UNES
• MlilUßUE.
P r o p o r L
sur
4 0 0 esp.
NOM
DES SOUS
INDIQl
Pour
la somme
des esp.
BUE
-KISGIONS
[JE ES.
Pour
uue'ospcce
inoyemie.
ESPÈCES
A LA
EN EUUOP
ET 1ÍN Ai
Nombre
absolu.
CROISSANT
FOTS
E, EN ASIE
ïÉUiaUE.
ProporL.
sur
1 0 0 osp.
Total
4 0 7 5
3 5 3
4 4 2 8
4 3 5
4 0 7
4 0 , 5
4 7 , 3
4 2 , 2
4 4 8 7
1 4 8 2
5Ü09
4 , 1 7
4 , 1 9
4 , 4 7
8 8
4 5
8 , 2
4 , 2
7 , 2
0 0 2
4 0 3
En considérant les espèces communes à la Grande-Bretagne et ù l'Anîérique,
les Monocotylédones se trouvent avoir plus d'extension; en coiisidérantles
espèces communes aux trois parties du monde, c'est le contraire;
enfin le calcul d'après les sous-régions fait penclier la balance vers la première
allernative. Je regarde la conclusion tirée de la comparaison avec
rAméri(ine comme beaucoup plus probable, à cause du degré inégal des
connaissances, en 1835, relativement aux habitations des Dicotylédones et
Monocotylédones. Il est évident que l'auteur a eu moins de documents
[)our constater la présence des espèces en Asie^ que dans l'Aniérique orien-
3 2
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