i l
558 DE L'AÏRE DES ESPÈCES.
HOSACÉIÍS. ACANTHACÉES.
^ — — ^
lianUPES DE RK(UONR. Total
Comm.
avec
d'au 1res
pays.
des
espèces. 1
Sur lOOj
espèces.
To lai
des
espèces.
Comm.
avec
d'autres
pays.
Sur 100
espèces.
D'après la position.
Zone g-laciale, moyenne par région. . . .
Zone tempérée (hémisphère boréal), nioy.
par rég'ion (rt)
Zone torride f 0" à 30" N. et S.), moy.
par région
Zone australe, moy. par région
31,Ü
58,2
9.7
4 5,0
22,1
8,2
0,7
48,4
37,9
25,3
7,7
0
13,0
53,3
41,0
0
1 1 , 3
20,8
8,2
8 6 , 8
39,1
20,1
^^ D'après l'isoleme7it.
Régions purement insulaires, moyenne par
région
Régions continentales, moy. par région.
Régions continentales moins le Cap , moy.
par région
G,9
48,6
4 8 , 3
0,8
10,2
16,9
11,6
33,3
34,8
30.5
50.6
48,9 •
10,8
20,G
20,8
35. 5
40,7
4 2 , 5
3* D'après le nombre des espèces (h).
A. Rtiijioiis insiilaitTs.
Régions ayant le plus d'espèces , en moy.
Régions ayant le moins d'espèces, en moy.
1,6
0,0
12,9
^ 0?
64,0
2,6
22,4 35,0
46,G
B. Rii-gioiis ronUiiontales.
Régions ayant le plus d'espèces, en moy.
Régions ayant le moins d'espèces, en moy.
8fi,0
14,1
30,2
3,3
35,2
23,4
88,6
12,6
84,0
6,3
39.3
49.4
4 ' D'après le degré des co7inaissances (c ).
Trois régions continentales les mieux con-
^nues'de la zone tempérée {d)
Les neuf autres régions de la zone tempérée
1
151,4
31,9
70,0
8,0
46,2
24,7
Nous venons de voir la distribution des espèces de sept familles et du
genre Polygonum à la surface de la terre. Les auteurs ont suivi des divisions
de régions différentes, et cependant il y a des lois qui se vérifient
dans chaque système de division et dans chaque famille.
Je ferai remarquer d'abord unrésultat, qui n'est pas une loi, mais Tindication
d'une source d'erreurs très importantes. J'ai voulu savoir comment
(a) Comme précédemment le Népaul est joint aux régions tempérées. La Chine (distinguée
ici du Japon) a été classée dans la zone torride el le Japon dans la zone tempérée.
Louisiane et Texas ont été mis dans la zone tempérée, Floride et Bahamas dans la zone
torride.
(b) Lorsque les régions sont distribuées en deux groupes et que leur nombre est
impair, le groupe où les espèces sont le moins nombreuses reçoit une région de plus.
Ainsi, pour les Âcanthacées, il y a i l régions pureiment insulaires, les 5 qui ont le plus
d'espèces forment la première partie (ayant le plus d'espèces), les 6 autres forment la
seconde.
(c) Les régions intertropiçales où il y a des Rosacées sont trop éplement mal connues
pour se prêter à cette distinctiofi. Je ne saurais non plus l'éfcabhr pour les Acanthacées,
qui sont toutes de pays intertropicaux ou voisins des tropiques, assez mal
connus.
(d) Europe moyenne, Méditerranée, Nouvelle-Angleterre,
AIRE DES ESPÈCES SUIVANT LES RÉGIONS OÙ ELLES SE TROUVENT. 559
l'état des connaissances sur les diverses régions peut faire varier la proportion
des espèces communes à diverses régions, ou plutôt des espèces qu'on
sait être communes. Dans ce but, j'ai distingué les régions par groupes, en
bien et mal connues, dans la zone tempérée et dans la zone intertropicale.
J'ai considéré seulement les régions continentales. Il était nécessaire de
procéder ainsi, parce que la situation à l'égard de l'équateur et l'isolement
paraissent des causes directes qui déterminent la proportion des espèces
communes à diverses régions.
En calculant de cette manière, les régions les mieux connues ont eu plus
d'espèces répandues ailleurs dans les Crucifères (régions tropicales), Campanulacées
(régions temp.), Polygonum (régions temp.). Polygonum (rég.
tropicales), Labiées (régions temp.), Labiées (rég. trop.), Rosacées (rég.
temp.).
L'inverse a eu lieu dans les Crucifères (rég. temp.), Campanulacées
(rég. tropic.). Composées (rég. tempér.). Composées (rég. tropic.).
Je n'ai pas pu établir cette distinction pour les Mélastomacées et
Acanthacées, qui sont presque toutes dans des régions équatoriales assez
mal connues. Il semble que le progrès des découvertes influe beaucoup sur
les proportions, mais on ne saurait dire dans quel sens et surtout à quel
degré. Je l'ai déjà rnontfG (p. Z|85), plus les régions sont connues et plus
elles offrent d'espèces constatées ailleurs. Cette cause d'erreur s'affaiblit en
réunissant ensemble toutes les régions d'une même zone ; mais elle subsiste
quand on compare certaines zones qui sont connues à un degré inégal. Voici
cependant quelques lois qu'on peut reconnaître.
Les espèces d'une famille qui se trouvent dans les terres voisines du pôle
arctique (zone glaciale), ont une aire moyenne plus vaste que celles
de la même famille situées dans d'autres régions. Cette loi est vraie
dans les Crucifères, Campanulacées, Labiées et Rosacées. Elle ne peut
pas se vérifier dans les autres familles à cause de circonstances particulières
: la monographie des Polygonum, de M. Meisner, n'indique
aucune espèce dans la zone arctique; les Acanthacées et Mélastomacées
y manquent complètement ; enfin, la division par régions suivie pour les
Composées ne distingue pas les terres arctiques des parties voisines
boréales de l'ancien et du nouveau monde. La région arctique est connue
au même degré que plusieurs autres; ainsi, cette cause d'erreur ne peut
pas influer sur elle.
Les espèces de la zone tempérée de notre hémisphère (66° à 30° lat.)
ont, dans chaque famille, une aire moins vaste que celles de la zone glaciale,
mais plus grande que celles des espèces de la zone torride. Cette loi
est vraie dans les Crucifères, Polygonum, Composées, Labiées, Rosacées et
jr
irèÊ
I 1
H
iiî
^ m JliLlHJL.1