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57-¿ DE L AlUK \)KS ESPÈCES.
pas distingué les deux espèces, et l'on est alors dans le doute sur l'habitation.
Ainsi, M. le docteur Hooker cite un Sonchus oleraceus en Patagonie et aux îles
Chonos ani., li, p. 324-); A. Richard, en Abyssinie [Tent. FI. Ahijss.,
p. 467) ; SwarLz, aux Antilles [Fl . ,^. 1289).
T. .^na^aliis arvcnsîs, L. (rubra et coerulea) . — ® — Lieux cultivés,
décombres. —Europe, jusqu'en Suède [Summ. veg. Scancl, p. 21), en Livonie et
à Pensa (Ledeb-, FI. Ross., III, p. 30); sud-ouest de la Sibérie {id.), Caucase
(hZ.)., Perse (Duby, in DC., Prodr., VIII, p. 69), mont Sinaï (Decsne, Ann. sc.
nnt., sér., v. II, p. 2/i6), Cachemir (id.), Nepaul (h. DC !), Îles Lou-chou
(Hook, et Arn., Voy. Beechey, p. 268), Japon (Thunb., Fl., p. 83); Nouvelle-
Hollande (h. DC. ! probablement de la Nouvelle-Galles), Nouvelle-Zélande (Raoul,
Choix, p. 44) ; île Maurice (Bojer, H. Maur., p. 262), Cap, où elle est commune,
(h. DC. !), peut-être à Sierra-Leone (d'apr. un échant. qui paraît de Smeathman,
dans mon herb.), Abyssinie et Égypte (h. DC. !), Madère (h. DC.! d'apr. un
échant. cuit, chez M. Barclay) et Açores (Wats., Lond. Journ. Bot., III,
p. 599); États-Unis (A. Gray, Bot. N. St.), Californie (Hook, et Arn., Voy.
Beech., p. 1 56, 38;]), Mexique (Borland, n. 4651), même près de Mexico
[id., 330 !), Chili (Poepp. !), Monte-Video (A. Isabelle!), Brésil (Saint-Hil., d'apr.
Duby, l. cit.).
D après ces faits, l'AnagaUis arvensis ne se trouvé pas dans toute la terre,
comme le disent quelques auteurs, mais il s'est répandu dans les régions tempérées
des deux hémisphères, surtout dans les pays secs, comme le Cap. Il trouve
un obstacle insurmontable dans le froid des régions arctiques et s'accommode mal
des pays intertropicaux, surtout quand ils sont humides et à chaleur continue.
Ainsi, on le voit en Kgypte, mais il est douteux qu'on le trouve à Sierra-Leone,
et je ne le vois indiqué ni à Java, ni au Bengale, ni aux Antilles, ni à la
Guyane, etc. Si TAnagaUis latifolia, L , est définitivement une variété, comme
on peut le soupçonner, la patrie s'étendrait davantage vers le midi.
^ iSamol i i s Vaierandî , L, — —• Lieux humides, fossés. — Europe, jusqu'en
Suède [Fvies, Simm. veg. Scand., p. 2'1) et en Lithuanie (Ledeb., Fl.
Ross., III, p. 3'I ); Sibérie, au sud-ouest et au sud-est (Ledeb., l. c.), Perse (Auch.î
n. 2597), Coromandel (Duby, dans Prodr., YIU, p. 74); Nouvelle-Galles du
sud (Brown, Prodr., p. 428, où il affirme l'identité); Afrique septentrionale
(h. DC.!), Madère (Lemann, liste mss.), îles du Cap Yert (Braun, Flora, 1 840,
V. II ; Beibl., I, p. 1 4), Açores (Wats., Lond. Journ. ^oi., Ill, p. 600), Afrique
centrale,dans le Bornou (Brown, Plant, centr. Afr.,p. 35), Cap (Drège ! Burch.!);
Monte-Video (Duby, l. c.), Coquimbo du Chili (Gay, h. DC.!), Amérique septentrionale
de la Caroline du Sud (h. DC. l) au Canada et à la côte nord-ouest
(Rook., Fi. bar. Am., II, p. 122).
jMenyanthes trîfolîaia, !.. — ^ — Prés humides et marécageux, ruisseaux.
— Europe, de la Laponie (Fries, Summ. veg. Scand., p. 15) au royaume
de Naples (Ten.,S'iy//., p. 120); Caucase et Sibérie entière (Ledeb., FL Ross.,
m , p. 11), Cachemir (Griseb., dans DC., Prodr., IX, p. 137); nord-ouest de
'Amérique, Labrador, Canada et États-Unis jusqu'en Virginie (Hook., FL bor.
ylm., Il, p. 70 ; Ledeb., L c. ; Beck; Bot., p. 244).
T. Convolvulus arvensis, fi. — ^ — Sables, jardins, champs, bord des
chemins. — Europejusqu'en Suède (Fries, Stimma, p. 11) et à Moscou (Ledeb.,
Fl. /io,ss., Ill, p. 92Ì: Caucaso, Sibérie altaïquo et Daourie (id.), Chine septen-
PLANTES PIlANÉnOGAMKS A AIHK TlîKS VASTK. 57:5
trionale (Bunge, Enum., p. /iG), Inde, Perseet Arabie (Choisy, in DC., Prodr.,
IX, p. 406) ; Égypte et Abyssinie (ûi. ); sud-est de la Nouvelle-Hollande (Corder,
PhytoL, 1845, p. 337); île Maurice (id.), Algérie (Munby, Fl., p. 2t);
Madère (Choisy, Prodr.), Açores (Wats., Lonti. Journ. BoL, III, p. 596) : Canada
(Hook., FL bor. Am., II), États-Unis du Maine en Pensylvanie, où elle n est
pas encore très répandue (Gray, Bot. N.-St., p. 348), Mexique (Choisy, L c.),
Chih {id.}, Buenos-Ayres(ïd ), Chih (C. Gay, Fl., IV, p. 436). — Comme cette
plante croît en Egypte, je suis surpris de ne pas la trouver indiquée dans diverses
régions intertropicales et subtropicales, comme le Cap, la Californie. Peut-être
a-t-on négligé de la récolter et de l'indiquer? Il semble aussi, par l'exemple des
États-Unis, qu elle se répand avec une certaine lenteur, en comparaison des
mauvaises herbes annuelles. Je ne doute pas .qu'avant la fin du xix^ siècle, elle
n'occupe les deux tiers environ de la surface terrestre ; mais elle en est encore à
peine à la moitié, d'après les documents connus.
Cal^t'stegîa sepiuna, Bav —^ — Haies, broussailles, — Europe, jusqu'eii
Suède (Fries, Summa veg. Scand., p. 1 i) et à Kasan (Wirtz., dans Ledeb., FL
Ross., Ill, p. 94) ; Caucase, Sibérie altaïque et Daourie (Ledeb., /. c ) ; Nouvelle-
Hollande (sud-est, midi et Van-Diémen, Brown, Prodr., p. 483), côte sud-ouest
(Preiss!), Nouvelle-Zélande (Raoul, Choix, p. 44), archipel Chonos (Hook, f ,
FL antarcl., II, p. 328); Chili (Poepp. î h. DC.l), Californie (h. DC.I), Orégon
(Hook., FL bor. Am , II, p. 77), États-Unis de la Caroline au Canada (Beck,
Bot.,ip. 249) età Terre-Neuve (h. DC.!), Açores (Wats., Lond. Journ. Bot.[
i n , p. 596); Algérie (Munby, Fl. Alg., p. 21). — Nest pas naturalisé à
l'île Maurice (Boj. H. Ahnir.). On ne l'indique pas au Cap. M. Choisy {P?-odr., IX,
p. 433) l'indique à Java; il m'apprend que cest d'après un échantillon de Burmann
dans l'herbier Delessert. L'espèce ne franchit pas les tropiques dans
d'autres régions. — Quant à l'identité des échantillons des États-Unis, voyez
Bromfield, PhytoL, 1 849, p. 561.
Plusieurs Convolvulacées sont répandues dans les régions intertropicales et
sembleraient devoir figurer ici. mais les unes ne s'éloignent pas du littoral des
mers (Ipomoea Pes-caprse, Bona-nox, Calystegia Soldanella, etc.); les autres
sortent à peine des tropiques (Pharbitis ou Convolvulus Nil, Batatas ou Ipomsea
pentaphylla, etc.) et ne sont pas môme indiquées dans plusieurs régions équatoriales,
de sorte que leur habitation n'atteint jamais le minimum posé ci-dessus :
un tiers de la surface des terres.
T. Uyosi^^amus Biigci-, ï.. — ® et @ — Décombres, terrains vagues. —
Hémisphère boréal, delà Suède (Fries, Summa, p. 17) et Casan (Wirtz , Enum.),
àAlger (Munby,F/., p. 23), età Tlndoustan (Wall., dans Boxb.,7^7., Il, p. 236)';
Sibérie orientale et Daourie (Ledeb., FL, III, p. 184) ; aux États-Unis (Beck'
; ? o í . , p . 2 5 9 ) . ^ '
T . ï i a t u r a StramonSum, L. — ® — Décombres, terrains vagues.
Mêmes limites au nord que le Hyoscyamus niger, mais une extension un peu plus
grande aumidi, par exemple, à Madère (Lemann, liste mss.), aux Barbades
(Maye., FL, p. 96); à l'île Maurice (Boj., HorL, p. 236): au Chili (C. Gay,
FL, Y, p. 59). Le D. Tatula n'a pas une extension aussi grande dans l'ancien
monde (voy, chap. VIII).
T.^- S o l a n u m nigrum, !.. — ® — Décombres, haies, jardins. — Hémisphère
boréal de la Suède (Fries, Summa, p. 1 6), du nord-ouest de l'Amérique et
mm
•Will