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566 DK L AIRE DES ESPÈCES.
Alpes, aux monts Altaï (Ledeb., FL Ross.,l, p. 261 ), à Sitcha (id.), et aux Florides(
Torr. et Gray, FL, I, p . 146).
Drosera longifolia, li. — "ifi — Marais tourbeux. — Mêmes régions? 11
n'est pas indiqué au nord-ouest de l'Amérique; mais étant comme le précédent
au Kamtschatka (Ledeb.), et au Canada (Torr, et Gray), il est probable qu'on l'y
trouvera. Le Drosera anglica, que plusieurs réunissent au Drosera longifolia, a
été trouvé dans le nord-ouest de l'Amérique (Menzies, d'aptr. Hook.). MM. Wiglit
et Arnott [Prodr., p. 34) l'ont vu dans un herbier indien; mais ils ne sont pas
sûrs qu'il ne vînt pas d'Europe.
Il est singulier qu'aucun Drosera n'ait encore été trouvé au Caucase (Bieb.,
C. A. Mey. ; Hohen,, PL TaL ; Ledeb.), quoique cette chaîne soit dans une position
analogue à celle des Pyrénées, des Alpes et de l'Altaï.
T. iSperg-ula airvensîs, L.. — (T) •— Sables, champs. — Europe entière ; île
de Madère (Lemaim, cat. mss.), Algérie (Desf.), cependant, M. Munby [Fi. Alg.^
p. 46), ne l'a pas vu à Alger; Asie septentrionale des régions arctiques jusqu'à
l'Altaï et le Jenisei (Ledeb., F/. Ross,, II, p. 169), naturalisé dans un heu élevé
à Ceylan (Gardn., Bot. mag., avr. 1 848) ; Amérique septentrionale, de TOrégon
au Canada et à la Géorgie (Torr. et Gray, FL, Í, p . 174); Cap de Bonne-Espéranee
(Drège et Mey., Zivei Pflanz. geog. Domm.).
T. i§iper;çu]a isagîaioides, L. (Sagina decumbens, EU. ; Sagina Linnsei^ Presl.),
— Champs, terr ains légers. — (î) — Europe, Asie septentrionale jusqu'au Caucase,
à l'Altaï et à l'île d'ünalaschka (Ledeb., FL Ross., p. 339); nord-ouest de
l'Amérique, Canada, etjusqu'à la Louisiane (Torrey et Gray, FL, I, p. 177).
T."^ !§itcliaria medía, XiU. — ® — Décombres, jardins, champs.—Europe;
Açores (Wats., in Land. Joiirn. Bot., IÍI, p. 587), Canaries (de Buch). Algérie
(Muriby, FL Alg., p. 45); Cap de Bonne-Espérance (Drège et E. Mey., Zwei
Pftanz. geog. Dociim,)] Asie septentrionale dans toute son étendue (Ledeb., FL
Ross.), Caucase (ùL), monts Nillgherries (Wight et Arn., Prodr.. p. 42), hauteurs
de Ceylan, naturalisée (G. Gardn., Bot. mag., 1 848, app., p. 14) ; Amérique
nord-ouest jusqu'en Californie (Hook, et Arn., Voy. Beechey, p. 135), États-
Unis (Torr. et Gray, FL, p. 183); Rio de Janeiro (Saint-HiL, PL rem. Brés.,
introd., p. 58), îles Malouines (Hook, f., Fi, ant., l i , p. 250); Chih (C. Gay,
F / . , I, p . 262) ; Nouvelle-Zélande (Raoul, Choix, 43). Il s'est probablement
répandu ailleurs, par exemple en Abyssinie, etc. ; mais on a peut-être néghgé
de le recueillir ou de le mentionner.
T. Arenaria ruhra, L. (Spergula rubra, Pers. ; Alsine rubra, Wahl ; Lepigonum
rubrum, Fisch. et Mey.). — ® —Sabl e s .—Europe jusqu'à Archangel
(Ledeb.; FL Ross., I, p. 166), îles Açores (Wats., Lond. Journ.Bot., III,
p. 587), Afrique septentrionale (Desf.; Delile; Munby, FL Alg., p. 44), Abyssinie
(A. Rich., Tent. FL Abyss., I, p. 46) ; Asie septentrionale jusqu'au Caucase et au
lac Baikal (Ledeb., L c.); île Sitcha du nord-ouest de l'Amérique (fd.), États-Unis
et Canada (Torr. et Gray, Fi., I , p. 175) ; Chih (C. Gay, FL, I^p. 269). — Si
l'on réunit les Arenaria media, L., marina , Sm., et marginata, DC., comme le
font MM. Torrey et Gray, les limites seraient plus étendues en Amérique.
T. Cerastîum viilgatum, L. sp. (non herb.)—
T. Ccrastîum YÎscosum, Li. sp. (non herb.). — C. glomeratuïii
ïhuilL —
Ces deux espèces n'ont été bien distinguées que récemment et par un petit
PLANTES PHANÉROGAMES A AIRE TRÈS VASTE. 567
nombre d'auteurs. Il serait fort difficile de savoir ce que l'on a voulu désigner dans
certaines Flores, et pour le bat que je me propose, une telle recherche aurait peu
d^avantage, car l'une et l'autre espèce sont très répandues. Le C. vulgatum est
certainement dans toutes les parties froides et tempérées de l'hémisphère boréal
(Ledeb., FL Ross., l, p. 3 77 ; Torr. et Gray, F/ . ,I,p. 187). Le C. viscosum
s avance peut-être moins dans les régions arctiques (Ledeb., Ì. c.) ; mais en revanche,
il pénètre plus au midi et se naturahse dans les régions australes tempérées.
Ainsi, je le vois indiqué sous le nom de C. glomeratum, ThuiU., en
Abyssinie (A. Rich., Tent. FL Abyss., I, p. 45), au Cap (Drège et E. Mey., Zwei
Pflanz. geogr. Docum.) et sur la côte sud-ouest de la Nouvelle-Hollande (Bartl.,
dans Lehm., PL Preiss,, I, p . 245) .
T. Oxaiis cornîculata, L. — —• Terrains cultivés. — Europe tempérée
et méridionale ; Açores (Wats., Lond. Journ. Bot., v. III), Madère (Lemann,
liste mss.), Algérie (Munby, FL Alg.), Abyssinie (A. Rich., Tent. FL Abyss., I,
p. 422) ; Caucase et Sibérie occidentale (Ledeb., FL Ross,, I, p. 483), péninsule
indienne (Wight et Arn., Prodr., I, p. '142),. îles Loutchou (Hook, et Arm,
Bot. Beech. Voy., p. 261), de Java(Zoll., Verz., p. 1 4 ) , d e laSociété(id., p 61);
Californie (Hook, et Arn., Voy. Beech., p, 136), États-Unis et Canada (Torr. et
Gray, FL, I , p. 211) ; Chih (C. Gay, FL, I, p. 434); Cap (Wight et Arn.,
Prodr. FL Ind., p. 1 42). Je parlerai plus loin de l'origine de cette espèce (voy.
la table des noms à la fin de l'ouvrage).
Tribulus terrcstrîs, L. — ©—Li e u x a r i d e s , bord des chemins.—L'Afrique,
probablement d une extrémité à l'autre: au Cap (Drège et E. Mey., Zwei Pftanz.
geog. Docum.), îles de l'Afrique australe (Bojer, H. Maur. , p. 65), Sénégal et
Abyssinie (A. Rich., Tent. FL Abyss., I, p. 125), Nigritie (Denham, Voy.),
Afrique septentrionale, Égypte (LUch , L c. ; Desf., etc ); Europe méridionale;
Russie sud-est (Ledeb,, FL Ross., I, p . 486), Caucase (/d.), Sibérie altaïque et
du Baikal {id.), et probablement la Perse et l'Arabie, d'après les localités ci-dessus
indiquées. Fischer (DC., Prodr., I, p. 703) a môme parlé d'une variété
qui viendrait du Thibet.
T. Trifolium repens, L. — — Prés secs, bords des chemins. —Europe ;
Agores(Watson, in Lo/id. Joiirn. Bot., III, p. S90), Madère (Lemann, hsle mss.),
Afrique septentrionale (Boiss., Voy. Esp., 1, p. 170),Chypre (Siblh.); Asie septentrionale
jusqu'aux monts Talusch etaulac Baikal(Ledeb., FL Ross., I,p. 554).
même dans toute la Sibérie, selon Gmelin (Ledeb., FL, ib.); commune dans
PAmérique septentrionale (Torr. et As. Gray, Fi., I , p. 316).
Potentina Anscrina, L. — —Dans le nord, au bord des routes, dans les
décombres ; au midi, au bord des ruisseaux, dans des lieux humides. — Europe
de la Laponie (Fries, Summ. veg. Scand., p. 45) aux Açores (Wats., Lond.
Journ. Bot., Ill, p. 590) et à l'Italie centrale (Bertol., FL II., IV, p. 242); Asie
septentrionale jusqu'en Arménie, à Talusch, au Cachemir (Thomson, lettres dans
Hook., Lond. Journ. Bot.], à la Daourie et au Kamtschatka (Ledeb., Fi. Ross.,
II, p. 45), près de Péking (Bunge, Enum., p. 26); Nouvelle-Galles du sud
(Brown, Bot. Terr. austr., p. 60); Nouvelle-Zélande (Hook. 54);
Amérique septentrionale, de la région arctique à la Californie et à la Nouvelle-
Angleterre (Torr. et Gray, FL, I, p. 444), au Chih (C. Gay, Fi., I I , p. 303).
CalUtriche verna, li. — ® — Aquatique. — Europe, de la Russie arctique
(Ledeb., FL Ross., Il, p. 122) aux Açores (Wats., in Lond. .Journ. Bot., l i l ,
. y i !