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378 DÉLIMITATION' DES ESPÈCES.
En Savoie, dans la Maurienne, « le village de Bonne-Nuit, commune de Yalu
es qu, est peut-ôtre, dit M. 1 evôque Billet .4ca.„ 'A./«), sé, v
S u r l e m o n t Ventoux(Martins, Am. ,sr. m/ , ,2«s é r . , vol.X n 231) les
pa. 1 effet de circonstances locales. Elles s'arrêtent à '1360-, L'auteur ne men
t'onne pa.s 1 Orge, mais le Seigle : d'où l'on peut conclure qae cett nie t
point un maximum de ce que comporterait le climat
Mon père a vu (M.m. u'Jrcueü, III. p. 275) le Seigle cultivé à Alios en Pro -
vence, jusqu'à 2200'" d'élévation. 'o., en no
En passant le col de Tende, entre Turin et Nice, Scliouw a mesuré la
imite des cultures sur la pente méridionale, et il l'a trouvée à 4992 p. (1622'M
( n n n . I al 1. part, n, p. 71), Il ne dit pas si l'Orge y est cultivée.
n 7TnV {Com.pt. rend. Acad. sciences, 1843, 2^ sem
p. 750] indique la limite des champs de Seigleet de Pommesde terre à 1 6 4 0 - sur
revers occi entai. L^Orge n'y est peut-être pas cultivée. M. Ch. Des Moul l
1 1 S ' p. 23)avu le Seigle cultivé dansles Pyrénées centrales, près
' -o i n s . Parrot (cité dans Schouw,
septentrional des Pyrénées, 4900 p
[io.}¿ ), et pour le cote méridional, 5200 p. ('1689'")
M Boissier a vu des céréales, le Seigle en particulier, iusqu'à 7600 p r2469'")
Mir la Sierra Nevada, du côté méridional {Voy. bot Ksp l p 935) ^
^^^ ^^ des 'cultures de céréales est à
.^OOOp. (I 624"')vers le monte Rosa, selon le généraldeWelden (citépar Schouw
s S u m J " ' " ^^ t. 1754."), près de
T h ' ™ r i S'^int-Bernard, d'après d'Aubuisson Journ. de
Ï ; ' P- ' ^^ 9' 0-); dans le val
a i o u ^ " ^ t. (2O46-0, d après le même observateur. Il
Dans les Alpes du côté de Venise, la limite des céréales est, selon M. Fuchs
.ext . dans Griseb., BericM., 1844, p. -16), à 4400 p. (1 429-), au col de
hainte-Lucie ; et a 4600 p. (1 494"^), près de Buchenstein ^ ^
f -céréales est à
48o0 p, (15/5"), selon M. Fréd. Hoffmann
i n S e g l e a 5480 p. (1782'") ; et M. Gemellaro (Lmu., 18V7,p. 1441 précise
róté SLuf e t ' ï l f ' ' " ' du c û t é n o r d et ouest, 5500 p. (178^") du
r/Orge est cultivée généralement en Sicile, mais dans la plaine plutôt que sur
cet auteur (dans Karsten unci Decken Arcinv.
lumeial. v \lli Beihn, 1839 , je n'ai pas pu vérifier s'il indique une esuèce nil
eex^tiai irt ^duM M emoíir''e'- que j'a, vu ailleurs parle1 8de3 2F,r'opm. e7n6t,3 ), ce s e r a i t '^ S Jle t ima^L" . mii
H / Ï Ï t 'y^S'e '63, l'auteur donne nn chiifre différent, n78G pieds • mais le diiflVp
M86 étant repele dans le tableau, est prohablemenl celui qu'il Im.l cite,'.
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3 7 9
LIMITES SUPÉRIEURES DES ESPÈCES CULTIVEES.
les montagnes, d'après ce que dit M. Philippi (p. 735). Le Seigle a été introduit
dans le xvm'= siècle par le roi Victor-Amédée, de Savoie. On sème le grain en
septembre et on le récolte au mois de juillet suivant.
Dans la Turquie européenne centrale, on trouve des champs d'Orge et do
Seigle çà et là au-dessus de 3200 p. (1 039"), dans le Pinde au moins jusqu à
3800 p. (1234-), sur le Schar à 2500 p. (812'"), dans les Balkans entre 2000 p.
et 2378 p. (650'" et 772'"1, d'après M. Boué {Turquie d'Eur., I, p. 432)-.
En Asie, M. de Humboldt (Fmgm. as., Il, p. 371) signale les plateaux de
Daba et de Doompo,près de Lassour. 3 r i 5' latitude nord, qu présentent des
champs d'Orge et de Froment, à 2334 t. (4549™) d'élévation. La hmi tedes neiges
étant à 2600 t. (4977"\5). Sur le versant méridional de l'Himalaya, les cultures
s'arrêtent à 2000" plus bas que du côté du Thibet, selon Jacquemont [Ami.
.se. nat., XXIII, p. 48), la limite des neiges étant plus basse à cause de leur
abondance.
Sur les plateaux du Pérou, l'Orge mûrit rarement au-dessus de 1 0 ,000 p.
(3248-) ; mais on la cultive pour fourrage jusqu'à 1 3,800 p. (4482«'). Dans le
Cliili, on la cultive sous la latitude de Valparaiso, 33" lat., jusqu à 5200 j).
(1 689"'), d'après Meyen {PHanz. ycogr., p. 346).
Les limites extrêmes des céréales se résument dans le tableau suivant, ou je
laisse de côté les chiffres mal déterminés, ceux qui ne se rapportent clairement m
à l'Orge ni au Seigle, ceux enfin de locahtéstrop vagues.
On remarquera que, dans le nord-ouest, on cultive ordinairement sur les montagnes
l'Hordeum hexastichon, dansle centre du continent européen, l'Horcleum
vulgare, et quelquefois l'Hordeum hexastichon ; enfin, au midi de 1 Europe, le.
Seigle plutôt que l'Orge.
L'Avoine {Avena mtivcù est la première céréale, au-dessous du Seigle, dans
les montagnes, mais on la'cultive moins généralement; vient ensuite le Froment,
dont les nombreuses variétés rendent les déterminations géographiques peu
précises ;
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