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DÉLIMITATION DES ESPÈCES.
Maximum. Moyenne.
Mût. Mèl.
Pyrénées françaises, Canigou )> 1600
Alpes italiennes (mont Cenis à IsLrie).. 1624 1574
Col de Tende, côté septentrional » 1570
Apennins centraux jj igOO
— méridionaux » 1970
Etna, versant septent. et occident. . . » 1770
— •— méridion. et orient.. . » 2160
Turquie d'Eui'ope » 1494
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J'ai indiqué dans le chapitre p. ] 9, les différences observées pour le hêtre,
selon l'exposition, sur quelques-unes de ces montagnes.
5. Fraxiiius excelsior»
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Il s'élève à 350 yards (320"^) sur les montagnes du Cumberland etdu Westmoreland
(Wats., Cyb., II, p. 165).
Dans la chaîne des Carpathes, la limite supérieure du Frêne n' a pas été rigoureusement
déterminée. Selon Wahlenberg {Carp., p. 356), cet arbre est assez
commun dans les montagnes extérieures, mais devient rare dans celles de Tintérieur.
Il Cite une localité de ces dernières où le Frêne était cultivé à 2500 p.
(81 2'") comme un objet de curiosité.
M. Sendtnera observélalimite à 3840 p. sur une montagne des
Alpes bavaroises, du côté de l'est {Flora, 1 8 4 9 , p. M 6). Dans cette partie
orientale de la chaîne, MM. Schlagintweit admettent, en moyenne, 3700 à
3800 p. {Unters. phys. AIp., p. 498, tableau), et en maximum, 4500 et môme
4580 p , soit '1 4 8 7 " \ 8 .
Dans la Suisse centrale et septentrionale, Wahlenberg p. 1 89) dit que
le Frêne est commun jusqu' à !a limite du cerisier : par exemple, jusqu'à 3500 p.
( 1 1 3 7 - ) , dansleToggenburg. Hegetschweiler Sc//îo.,p. 983) fixe 3000 p.
(974'",5) pour limite. MM. Schlagintweit admettent 3500 p. (1137'") dans le
nord de la Suisse, comme moyenne.
11 vient bien à 4100 p. (1335-) dans les Alpes bernoises, selon KasthofFer
(note extr. des ouvrages de K. par de Bonstetten), et MM. Schlagintweit (Unters.
phys. .4/p.,tabl., p. 498).
M. Martins n'a pas parié de cet arbre à l'occasion de la Grimsel et du mont
Yentoux, ni M. Massot au sujet du Canigou, ni Philippi au sujet de l'Etna. Les
limites sont inconnues ou mal définies dans les montagnes du midi de l'Europe.
On peut admettre comme assez certaines :
Maximum. Moyenne.
Mèl;. MèL.
Cumberland jj 320
Monts Carpathes 800 (cuU.) »
Alpes orientales ug g 1230
Suisse centrale jj 1140
— bernoise „ 1330
Miiiimuni,
Mèl. »
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1200
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LIMITES SUPÉRIEURES »''ESPÈCES SPONTANEES. 27 5
6. Abies pcctinata^ DC,
Pimis picea, L. Sapin (français), — Weisstanne (allemand), — SUvei^ fïr (anglais).
Il s'élève jusqu' à 2300 p. (747"'), dans les Riesengebi rgede la Silésie (Schneider,
Vertheil. Scliïes. p. 170). MM. Wimmer et Grabowski (Schles.,
FL, édit.) ne précisent pas la limite ; mai s lorsqu'ils donnent des limites supérieures,
elles sont plus élevées, pour l'ensemble de la Silésie, que celles de
M. Schneider pour la Silésie autrichienne. Je regarderai donc 747"' comme une
moyenne, ou même comme un minimum, quant à l'ensemble des régions montneuses
de la Silésie.
Dans les monts Carpathes, il s'élève jusqu' à 3600 p. (1169'") en maximum
(Wahl., Carp., p. 312) ; ordinairement jusqu' à 3000 p. (974^^).
Le même auteur [Helv., p. xxxviii) fixe la limite dans la Suisse centrale à
4550 p. (1 478"') d'après trois bonnes observations. Ailleurs (p. 181), il admet
4500 p. ('1 462"'), ce qui mont r e que le premier chiffre lui a par u un maximum plutôt
qu'une moyenne. M. Heer admet seulement 4000 p. (1299"') pour la Suisse septentrionale
[Flora., 1844, p. 629). D'autres écrivains ont copié ces chiffres. Il ne
paraît pas que l'on ait observé suffisamment la limite de l'espèce, en maximum et
en moyenne, ni selon les expositions. MM. Schlagintweit ne s'en sont pas occupés.
Pour les Alpes bernoises, M. Kasthoffer [a] admet 5000 p. (1624"'), ce. qui
paraît être un maximum, car M. de Mohl [Bot. Zeit., 1 8 4 3 , p. 41 4) admet, probablement
d'après Kasthoffer, 4500 à 5000 p. Selon M. de Mohl la limite dans
le Valais, près de Saint-Nicolas, vallée de Matter, est à 3396 p.(l 103"'). M. Ch.
Martins (Ann. sc. nat., V sér., vol. XVIÎI)n'en parle pas dans sa comparaison
de la Suisse et de la Suède, sans doute parce que FAbies pectinata n'existe pas
dans le nord.
M. Thurmann [Phijt. Jicra, II, p. 216) regarde la localité du Chasserai, dans
le Jura, comme un maximum : 1 500"' environ. Ilmentionne 11 00 à 1 200" ' comme
la limite ordinaire dans le Jura et les Vosges.
Schouw a déterminé la limite dans les Alpes de Lombardie, à l'endroit appelé
aiLavari, près de Campione. Il a trouvé 4280 p. (1 390' " ) (Schouw, Clim.
/ i a l , I, suppl., p. 12). M. de Cesati (Toi. civ. sul. LombarcL, tabl.j l'indique sur
le monte Baldo, du côté méridional, à 1426'". Schouw mentionne la limite dans
les Apennins méridionaux, sur le monte Pollino, jusqu'à 5500 p. (1787"\¡
[Ann. sc. nat.., sér., v. III, p. 240).
Dans les montagnes du centre de la France, où il est commun, il ne dépasse
pas la hauteur de 1 500"' (Lecoq etLamotte, Calai., p. 23).
Sur le versant occidental du Canigou dans les Pyrénées, M. Massot [Conipi,
rend.Acad. .sc., 1843, 2"^ sem. , p. 751) fixe la limite à 1 950'".
M. Boissierne Tapas vu sur les montagnes du midi de l'Espagne, où proba^
blement il n'existe pas.
Il croît en Sicile sur les monts Madonie (Tineo dans Schouw, Ann. Sc. 7iat.,
2®sér.,v. III, p .240;Gus s . , Syn.,p. 616), qui atteignent 6200 p. ; mais on ne
dit pas jusqu'à quelle élévation, et d'ailleurs, l'espèce est en partie détruite.
(a) D'après une note extraite par de Bonsietien des ouvrages de KasthofTer,
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