
XXII PREFACE. i^RKFACE, XXIII
majeure, par exemple (p. 1126, 11/|3, 1162), chapitre X (p: 993),
chapitre XXVI (p. 1310), et j e les signale particulièrement aux personnes
([ui aiment la philosophie de Vhistoire naturelle,
(rest par là que nous touchons aussi u \a géologie et à Thistoire
des ôtres organisés des époques antérieures, c'est-à-dire à la paléontologie.
Les savants qui s'occupent de ces deux sciences pourront
lire les pages /i71 à 473, parcourir le chapitre VU, en remarquant
les pages 59/i à 606 ; passer ensuite aux pages 801 à 808 ; parcourir
le chapitre X, en lisant les pages 993, 99à, 998, 1005, 1006,
1018, 1021,1023,102/1, et les conchisions (p. 1055), le chapitre XI
(p. 1056 à 1125), le chapitre XV (p. ll/i.3 et llMi), la page II/46,
parcourir le chapitre XVIII (p. 1157), et lire le chapitre XXVI
(p. 1310).
Après l'histoire géologique du règne végétal, est venue l'histoire
pendant l'époipie actuelle, depuis quelques miUiers d'années. Elle
se lie sous cei'tains rapports avec l'histoire de Thomme. Il est
intéressant pour un historien de savoir comment les espèces cultivées
étaient réparties à l'origine. Il verra, peut-être avec Surprise,
qu'elles manquaient à des régions éminemment favorables au
développement de l'espèce humaine (p. 985). Il trouvera dans ces
faits une des causes de la marche des civilisations, et dans les cultures
conmiunes à certains peuples une preuve, tantôt de leurs migrations
les plus anciennes (p. 833, 872, 913), ou au moins de
communications (p. 882, 953, 957), et plus souvent, par la diversité
des cultures primitives, la preuve d'une séparation complète et prolongée
entre les anciens peuples (chap. IX, presque partout).
L'origine des espèces m'a souvent obligé à des recherches philologiques,
Je me suis servi des noms sanscrits, celtes, slaves, etc.,
pour découvrir la provenance ou la transmission des plantes cultivées.
L'occasion s'est présentée quel(|uelbis de renverser la question,
c'est-à-dire de prouver, en passant, la véritable origine d'ua nom de
plante dans telle ou telle langue. On en trouvera des exemples dans
les pages 6/i5 à 697, 723 à 7/il, 766 à 791, et surtout dans le chapitre
V (p. 809 à 993). Les philologues peuvent s'en faire une idée
en lisant, je suppose, les pages 655, 682, 688, 689, 731 à 733, 877,
879, 911, 937, 939, 9/i/i, 953.
L'agriculture emprunte à la botanique tantôt des notions générales,
tantôt des renseignements de détail. Au premier point de vue,
quelques agronomes pourront lire les chapitres I, II et I l i ; ils chercheront
ensuite à apprtïcier la uiéthode relative aux limites des
espèces, en choisissant leurs exemples parmi les plantes cultivées
(p. 330), et surtout aux pages 330 à 336, et 3/I7 à 35/(, 338 à 3/I2,
et 357 à 370, 389 à 393^; puis ils liront les pages 39/I à fmils
parcourront le chapitre VIL (p. 607) sur les naturalisations,
ne fût-ce que pour connaître le sens précis attaché à ce mot
(p. 6 0 8 ) et aux mots plantes cultivées (p. 6/Ï2J. Le chapitre entier
sur Torigine des espèces cultivées (p. 809) doit avoir de l'intérêt
pour un agriculteur instruit. Le chapitre X (p. 1056) traite de
questions plutôt théoriques, mais de ces théories qui réagissent sur
toutes les sciences naturelles et sur leurs apphcations. Les pages 1078
à 1087 renferment des notions qui devraient passer dans le cercle
des agriculteurs, connne elles existent déjà dans celui des botanistes.
Les informations de détail qu'un agronome peut tirer de l'ouvrage
sontéparses dans les divers chapitres. Ou peut les obtenir en consultant
la table alphabéti({ue des espèces mentionnées.
Pour les botanistes pratiques ou descripteurs^ cette table sera sans
doute le moyen le plus commode d'employer mes recherches. Elle
renferme environ 1500 espèces, sur les([uelles j'ai donné quelque
renseignement relatif à tel ou tel point, comme l'origine, la naturalisation,
la distinction d'espèces voisines, les noms vulgaires, la
station, l'habitation, etc.
Certains articles, introduits en vue de (juestions générales, peuvent
intéresser plus particulièrement les botanistes de tel ou lel pays. Par
exemple, les botanistes anglais trouveroni: dans les pages 6ZI2 à 70/I
une analyse et un commentaire détaillé des travaux remarquables de
quelques-uns d'entre eux, spécialement de M. IL-C. Watson, sur
l'origine des espèces de la Grande-Bretagne depuis l'époque historique.
Ils verront aussi dans le cliapitre XXVI (p. 1310) une appréciation
des idées d^Edouard Porbes sur l'origine des plantes anglaises, avant
l'époque historii{ue. Les botanistes américains verront un résumé
des espèces naturalisées aux États-Unis (p, 7Z|5 à 760). Les botanistes
français, allemands^ italiens^ voudront bien remarquer, en
lisant les chapitres VIII (p. 6 0 7 ) et XXVI (p. 1 3 : 1 0 ) , un vaste champ
ouvert à des recherches entièrement nouvelles sur l'origine, ou moderne,
ou géologique, des espèces de leurs pays. Les Anglais les ont
devancés sur ces ([uestions- mais on ne parviendra à des résultats
vraiment satisfaisants, môme pour l'Angleterre, (jue pai' la réiniion
d'ouvrages analogues au Cybele de M. Watson, faits sur plusieurs
parties du continent.