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r>7/i DKLIMITATíON DE.^Í KSPKCK?,
VILLES.
'í • Maluvation habiivelle.
C.ibi'íillai' (í/) ¡ndiqiu' pour Rlcliü.
Tniiis(/;)- . .
Le Cairo (r)
^^ Maturation très vare ou nulle.
Algor'(í/):
Nice [e]
ironic i f )
Palerme ( f )
Maturation habituelle:
Modère (g).
Gibraltar (a)
Mat uroiiontrèsrnre on Wille.
Alg'or {(/)
Gônos (/•), iiuliqné pour Nico . ,
Itome(/')
I'alormo (/')
.lANV. FKVH. MARS. . A van.. S E P T . NR.T. • NOV.
!
\)KC.
JOURS DE PLUIIÍ.
4 0 , 5 " 7 , 5 7 , 0 0 , 0 3 , 0 7 , 0 9 , 5 9 , 0
1 4 , 0 0 , 3 8 , 0 ' 5,7 5 , 8 8 , 5 8 , 0 8 , 7
4 , 0 5 , 0 4 , 0 : 3 , 0 • 1 , 5 4 , 5
7 , 2 0 , 5 G , 0 4 , 0 • 4 , 0 4 , 4 7 , 0 9 , 5
( I , 0 3 , 3 0 , 5 3 , 4 0 , 3 5 , 5
4 4 , 8 9 , 0 4 3 , 0 4 0 , 5 7 , 4 - 42,7 4 2 , 5 4 3 , 4
9 , ; Î • 7 , 5 0 , 4 4 , 4 I 7,0 7 . 7 4 0 , 2
QUANTITÉ DE PLUIE, EN MILLIMÈTRES.
4 7 5 , 5 0 5 , 8 5 0 , 9 3 5 , 8 2 3 , 9 7 2 , 4 4 2 0 , 4 9 0 , 0
4 5 2 , 4 0 3 , 5 5 0 , 8 7 0 , 2 2 5 , 4 0 3 , 5 4 2 7 , 0 4 0 1 , 0
1 8 7 , 0 4 4 9 , 0 8 0 , 4 8 8 , 2 2 9 , 7 0 2 , 2 L ' Í 5 , 2 4 5 9 , 0
4 0 1 , 0 I 1 3 2 , 7 8 5 , 4 4 1 5 , 8 1 7 3 , 3 4 4 3 , 7 4 7 3 , 0 9 4 , 3
8 0 , 0 5 0 , 0 0 0 , 8 5 8 , 4 5 4 , 4 4 1 8 , 3 4 0 4 , 4 9 3 , 9
7 8 , 5 0 3 , 4 7 0 , 0 4 4 , 0 0 2 , 0 7 7 , 0 0 0 , 0 8 2 , 3
Ces chiflros n'iadiqneiiLpas une influence de rimmidité qui soit a])pr(-
nable. En effei; Alger, où les dattes ne mûrissent pas, présente moins de
jours de pluie/mais une quantité plus forte de pluie que Tunis où le fruil
du Dattier mûrit. A Gênes, à Rome, on pourrait dire que la pluie est trop
abondante; mais à l^alerme, où les Dattes ne mûrissent pas habituellement,
le climat est très sec. L'essentiel est de comparer les mois de la floraison
et ceux de la maturation. Le mois de mars ne présente rien de clair à
cet égard, puisque les quantités'de pluie à Alger sont plus fortes qu'à
Tunis et Madère, et les jours de pluie moins nombreux. A Gibraltar, où la
floraison doit avoir lieu plutôt en avril, d'après ce qu'on dit des cultures à
Elche, la (piantité <le pluie est presque aussi forte qu'à Alger en mars, e( le
(а) Kehni% Flora calpensis, p. 22, d'après vingl-cinq ans d'observalions, 1812 à
183G. Je ne sais si Gibraltar doit rentrer dans Li liniiie dos localités où les daUes mûrissent
habituellement. Ledoctem- Keîaart dit qu'on cultive le dattier dans les jardins, mais
il ne parle pas des fruits. J'ai indiqué ce point à cause de Elche, près do Valence, oii le
datiier est encore cultivé en g-raud pour ses fruits.
(б) Observations de Falbe, de 1824 à 1827 seulement, d'après Schouw, Climal de
rilalie, p. 191.
(c) Denx années seulement d'observations, d'après .lomard. Compte rendu de VAcadnme,
1839, cité par M. de Gasparin, Cours d'agrio., 11, 2<' édil., p. 293. La moveniie
de ces deux années est proliablenient trop faible pour les mois d'hiver.
(r/) Unit années d'observations dans Gasparin, ihid.
(e) Schouw, ibid,, d'après vin^-t ans d'observations de Hissn.
i f ) De Gasparin, ihid. Plus de dix ans d'observations,
{g} Ui\ années, dans Schouw, Climat de VlUiiie, p. 190, on snpposnni les pouces indiqués
par lirberden ci llcineken des pouces an^iais.
'^'^'Uuá.L.^ifÜ'-ii'^-/-
LIMITES SftPKRIEDRKS DES ESPÈCES CULTIVÉES. 37 5
nombre .(les jonrs de pluie est plus considérable. I.e mois essentiel pour la
maturation est novembre, avec la moitié de déceml)re pour Madère; c'est
octol)re à Tunis et Alger. Or, il y a plus de pluie à Madère en novem])re
qu'à Aliter en octol)re, et plus de jours de pluie eu octobre à Tunis qu'à
AM-er. .le ne vois (lu'Alger où l'immidité contrarie peut-être la végétation
du Dattier; mais il y a dans les sommesde températures des causes plus I
évidentes.
A R T I C L E !l.
LIMITES SUPÉRIKUKES DES ESPÈCES CULTIVÉES,
§ r. C A U S E S SPÉCIALES QUI PEUVENT INFLUER SUR LA LIMITE SUPÉRIEURE
DES PLANTES CULTIVÉES, ET CHOIX DES ESPÈCES A ÉTUDIER.
Toutes les causes qui influent sur les limites des cultures dans la plaine
influent aussi dans les montagnes ; mais quelques-unes d'entre elles acquièrent
une importance plus grande, et la pente du sol introduit des modilications
spéciales, économiques ou i)liysiques.
Les montagnes se trouvent assez "fréquemment dans le voisinage de
plaines ou de vallées plus ou'moins spacieuses, dans lesquelles on peut
se procurer à bon. marché certains produits d e l'agriculture. La convenance
est donc souvent de consacrer les terrains en pente aux pâturages
ou aux l'orêts, et de tirer de la iilaine des denrées, alimentaires. Par ce
motif, et à cause de la difficulté matérielle de cultiver ' en champs les
I c r r a L inclinés, les limites de plante^ destinées à la nourriture, de celles
surtout qui exigent l'emploi de la charrue, doivent ^se trouver, en général,
moins haut qu^ les circonstances du climat ne sembleraient le comporter. Il
est vrai que, dans certains pays montagneux, à. de grandes distances des
plaines fertiles, ou par l'eflet d'une conflguration du terrain qui favorise
l'agriculture, on voit des champs à des élévations considérables; mais ce
sont plutôt des exceptions. La pçssibilitéde cultiver un vallon élevé, pas
trop en pente, la circonstance d'une pojnilation considéralile iixée a une
"Tande hauteur par la présence de mines ou de sources minérales, peuvent
déterminer une agriculture variée à de grandes élévations. Le plus souvent,
au contraire, les villages s'établissent au-dessous de la région où l'agriculture
serait encore possible. L'abondance des neiges, la pente du terrain,
l'isolement que l'on redoute, en donnent fréquemment l'explication, quand
on examine de près les conditions de chaiiue localité. Une fois les vdlages
' fondés, l'agriculture ne les dépasse guère, même lorsque le climat le permettrait,
car il cstplus ûicile d'envoyer à distance des animaux pour pâturer
que d'aller labourer, semer, bêcher, etc.
. En définitive, les l imi tes agricoles onl moins d'importance en hauteur
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