ESPECES.
Dicotylédones .
Monocotylédones
><lilhéog:ames. .
Amphig-anies. .
Total . . .
Phanérogames ,
Cryptogames, .
Total. . . .
oaâi
DK L'AIKE DES ESPÈCES.
La Flore de Tristan d'Acunha est mieux connue encore, parce qu'elle
résulte de deux ouvrages successifs, celui de du Petit-Thouars (a) et celui
de Carmichael (b). D'après les recherches que j'ai faites sur l'ensemble, il
y a dans cette île excessivement isolée :
ESPÈCES m TRISTAN D'ACUNHA PROPRES A CETTE ÎLE, OU COMMUNES
AVEC D'AUTRES PAYS.
TOTAL
DES ESPÈCES PROPUES
CONNUES
A TRISTAN A CETTE ÎLE.
D'ACUNHA.
14
14 12
U 18
20 2 ?
i O t ì 46
3 2 26
74 20
406 46
COMMUNES AVEC D'AUTRES PAYS.
Chiffres absolus.
4
36
18
00
6
54
60
Proportions
sur 100 espèces
22,2 (c)
14,2
66,6
90,0
56.6
18.7
72,9
56,6
Une Flore instructive, sous ce point de vue, est celle des îles Malouines,
parce que MM. Gaudichaud et d'Urville (d) ont voulu précisément faire
ressortir les faits de géographie botanique dignes d'attention, en particulier
l'existence d'espèces européennes dans ce lointain archipel. L'amiral
d'Urville afait déterminer ses Cryptogames par Bory, et, en général, il paraît
n'avoir négligé aucune recherche pour obtenir un tableau complet et exact
de la végétation des Malouines.
(à) Br. in-8, Paris, 1803.
(b) Trans. Lin, soc., v. XII, ann. 1817.
(c) n y a trois espèces de Dicotylédones introduites certainement. Je ne les ai pas
comptées (Raphaniis sativus, Lactuca sativa et Sonchus oleraceus). Le Convolvulus Soldanella
devrait aussi peut-être compter comme naturalisé, mais c'est douteux.
Flore des îles Malouines, in-8, Paris, 1825.
AIRE RELATIVE MOYENNE DES ESPECES.
ESPÈCES DES ÎLES MALOUINES PROPRES A CET ARCHIPEL OU COMMUNES
AVEC D'AUTKES PAYS.
ESPECES.
TOTAL
des espèces
aux îles
Malouines.
ESPÈCES
propres
à ces îles.
ESPÈCES
communes
avec
d'autres
pays.
PROPORTIONS
sur 100
espèces.
ESPÈCES
communes
avec
l'Europe.
PROPORTIONS
sur 100
espèces.
Monocotylédones
80
39
26
70
31
18
21
35
49
21
5
35
61,2
53,8
19,2
50,0
20
5
i
27
2 5 . 0 ( a ) ,
12,8 {a)
3,8
3 8 , 5
215 105 110 53
Phanérogames
Cryptogames
119
96
49
56
70
40
58,8
40,6
25
28
21,0
29,1
Total 215 105 110 53
M. E. Meyer, dans son Mémoire intéressant sur la géographie botanique
de l'Afrique australe (b), donne le tableau des espèces de Dicotylédones^
Monocotylédones et Fougères qui existent au Cap et en Europe simultanément,
d'après les immenses collections de Drége. Il se trouve 52 Dicotylédones
sur 5009, soit 1 sur 100 ; 36 Monocotylédones sur 1586, soit 2,3
sur 100. Les Cryptogames ne sont pas indiquées sous ce point de vue.
L'herbier du Congo, qui a servi de base au travail remarquable de
M. R. Brown (c), se composait de 590 espèces susceptibles d'être déterminées.
Le nombre des Cryptogames y est si faible (22 fougères, 11 autres
Cryptogames) qu'il est impossible d'en faire usage pour mesurer Textension
des espèces;mais on peut comparer les Dicotylédones aux Monocotylédones.
M. R. Brown a dressé avec beaucoup de soin la liste des espèces
communes au Congo et à d'autres régions équatoriales d'Asie et d'Amérique.
Cette liste (p. 58) renferme 35 Dicotylédones et 13 Monocotylédones.
Il y a dans l'herbier àQO Dicotylédones et 113 Monocotylédones;
par conséquent, la proportion des espèces répandues hors de l'Afrique,
dans des régions équinoxiales, est de 7 1/2 sur 100 pour les Dicotylédones,
et de 1 1 1 / 2 sur 100 pour les Monocotylédones.
Aux îles Canaries, MM. de Buch et Link (d) comptaient 322 Dicoty-
(a) En défalquant dix espèces de Dicotylédones et deux de Monocotylédones qui ont
ete vraisemb ablement naturalisées, d'après leur présence autour des habitations et leur
r io r i f etc.), ces proportions deviennent: Dicotvléciones
12,5, Monocotyledones 7,7, et pour les Phanérogames 10,9.
p ) Zwj Pflans. geo. Documente, Flora, 1843, Beigabe zur Band, ÎI, p. 9 et 38
Lonl'ÎTs^li'^ ^^^ C, Smithin the vicinity of Congo, etc., br. in^i,
{d) De Buch, Beschreih, der Canar, Inseln, in.4, p. 137.
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