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I)K L'AIUE DKS KSPKCKS.
Pnrmi les lamillos qui ont cii France moins do 15 cspccos, on remarque
les suivantes comme olirant une ou plusieurs espèces communes
avec la Nouvelle-Hollande : Portulacacées (1 sur 2), Lemnacoes(2 sur 5),
Ilydrocharidées, Marsiléacées et "Verbénacées (chacune 1 espèce sur
Lythrariées (1 sur 6), Alismacées (1 sur 11), Convolvulacées (1 sur 12).
].es Flores des îles de la mer Taciiique nous ont aidé à constater l'aire
relative des espèces par classes; mais elles oiïrent peu de ressources pour
évaluer Tairepar familles. Chacune d'elles ne contient que 6 ou 7 familles
dont le nombre des espèces connues s'élève, par exemple, à 15 ou davan--
lage; les proportions ne peuvent ])ar conséquent olirir que peu de sécurité.
D'ailleurs, en comparant avec l'Europe, on trouve un nombre infiniment
petit de Phanérogames communes, et en calculant sur la proportion des espèces
propres à chaque île, on prend une idée fausse de l'extension, parce
que beaucoup d'espèces se trouvent dans les îles voisines, sans se répandre
fort loin dans d'autres directions. Dans les Phanérogames, toujours peu
Jiombreuses par famille, la chance qu'une ou deux espèces aient été introduites
par l'homme, altère complètement la valeur des proportions.
Ces Flores présentent un peu plus d'intérêt sous le point de vue des
Cryptogames, où le nombre des espèces par familles est moiîis réduit.
Après ces réserves, j'indiquerai les chiifres calculés sur les Plores dont
j'ai parlé ci-dessus (p. 50/i).
La Flore de la Nouvelle-Zélande, par Allan Cunningham, présente les
Iminlles suivantes ayant au moins 15 espèces :
ESPÈCES DE QUELQUES FAMILLES })E LA NOUVELLE-ZÉLANDE,
D'APKÈS LA FLORE DE CUNNINGHAM.
FAMILLKS.
TOTAL
( l e s
CS})èCGS.
Liclîons
Alg'ues
Graminées
FoLi^'cres
Mousses . . . . . .
Composées (a) . . .
Phanérogames. . .
Cyperacées
né])ali(iues
ruibiacoes
Oiiagrariées . . . .
28
48
80
3()
3i)4
2 d
20
M
20
noMW. avec SUR TOTAL COMM. Sun
divers 100. FAMILLES. des avec
pays. espèces. l'Europ. 400.
20 71 28 14 50 ai O/X' 48 12 25 12 ; 50 21 3 15 H /|7 Coniposcos (a) . . . . 30 4- 41 47 39 Mcmsscs 43 3 0
102
3G Phanérogames. . . . 3i)4 27 7 20 Graminccs U 1 4 7 33
14
népal.iqiics 20 1 3 1/2
A
Foug'èrcs 8(i 1 4
i 0 Hnbiacccs 17 0 0
1 5 Oiiaq^rariécs 20 0 0
(a) Si l'on considère le Sonchus oleraceus et le Gnapluilinm hiLco-albuni comme naturalisés
par riiomnic, la proportion des Composées cunnnnnes avec l'Knrope diminue do
moitié. Ces deux espèces se trouvent dans d'autres îles et ré^'ions antarctiques, mais on
peut toujours soupçonner un transport accidentel. Le docteur Hooker les regarde comme
indigènes à la Nouvelle-Zélande.
AMIE DKS KSiMi^CKS SKl.ON LES FAMILLES. 505
11 y a quelque intérêt à comparer ces cIiilFres avec ceux résultant de la
Flore du docteur Hooker, dont la partie phanéroganiique est publiée, et où,
les espèces communes avec des pays étrangers à la Nouvelle-Zélande ont
été l'objet d'une attention particulière. Le nombre des Phanérogames est
accru de 39/i à 731. Voici pour les familles do \ 5 espèces au moins (a).
Les variations sont grandes à cause de la petitesse des nombres et du peu
de connaissance qu'on avait auparavant sur les îles voisines.
ESPÈCES DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE, D'APRÈS LA FLORE DE HOOICEII.
FAMILLES. TOTAL.
COMM.
avec
divers
pays.
1
1
SUR
lOOcsp.'
1
FAMILLES. TOTAL.
f
COMM.
avec
l'Europe.
SUR
400esp.
1
Gramindos 53 , 30 54 Graminées
1
53 7 13
07 27 40 Cypéracées 07 7 40
Ombellifères 23 8 35 1 Oiiag-rariées . . . . . 10 1 0
10 5 31 ! 80 5 5 4/2
Phanérogames. . . . 731 223 30 1/2 ScropliLdariacdes . . 40 4 2 1/2
Composées 89 15 17 Phanérogames . . 731 00 8
Scroj)Iiulai'iacées. . . 40 5 42 Myrlacécs 45 0 0
Rnbiacées 28 3 11 Ombellifères . . . . 23 0 0
15 4 G 1/2 Epacridacées. . . . " 23 0 0
Epacridacoes . . . , . 23 0 0 nubiacécs 28 0 0
Orchidacees 38 0 0 Orcliidaeées . . . . ' 38 0 0
La Flore des îles Auckland et Campbell, du docteur liooker {h) pré--
sente des espèces détenuinées d'une manière Irès sûre. Voici les familles
qui ont 15 espèces ou davantage, et memo les Composées et Graminées,
qui en ont 13 et i/i.
ESPÈCES DES ÎLES AUCKLAND ET CAMPBELL.
FAMILLES. TOTAL.
COMM.
avec
divers
pays.
sua
100. FAMILLES. TOTAL.
COMM.
avec
PEurop.
SUR
400.
Fougères 47 10 94 37 19 51
37 34 92 Ciinnipig'nons . . . . 10 0 30
74 55 77 58 14 24
58 30 52 71 15 21
Cliampig'nons 10 7 43 Grauiiiiées 14 2 14
Hépatiques. , 94 37 39 Couiposées 4 3 4 8
Pha.nérogames, . . . 104 44 39 Hépatiques 94 7 7
Couiposées 4 3 5 38 Phanàrogam.es. . . . 104 (> 0
Grauiiuécs 14 3 24 Foug'ères 17 0 0
(a) Dans ce calcul j'ai suivi les indications de l'auteur relativement à Tidentité des
espèces communes avec d'autres pays. Les espèces existant à la fois dans la Nouvelle-
Zélande et les lies Auckland, Campbell ou Chatam, ont été considérées comme propres à
la ré^-ion de la Nouvelle-Zélande, lorsqu'elles ne sont [las coniuies ailleurs.
{{)) tlora a-ntarctica, v. î.
* -