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-480 de l'aire des espèces.
/Í3, Cours du fleuve des Amazones, des rios Negro et Madeira.
lili. Brésil nord-est (Maranham, Goyaz, Piauhy, Ceara, Bahia).
/|5. Brésil occidental et Paraguay (soit Mato-Grosso, Cuyaba, Paraguay,
Chaco).
A6. Brésil sud-est (Minas, Rio, Saint-Paul, Sainte-Catherine, Saint-
Pierre).
/i7. Uruguay et Plata (Bande orientale, Buenos-Ayres, jusqu'au Chili).
/ | 8 . Chili et Juan Fernandez.
/Í9. Patagonie, Terre-de-Feu, îles Malouines ou Falkland.
50. Archipel antarctique des îles Shetland, Géorgie, Sandwich australes,
etc.
En classant les espèces de quelques familles selon ces régions, voici les
résultats obtenus :
AIRE DES ESPÈCES DE PLUSIEURS GROUPES D'APRÈS DIFFÉRENTES MÉTHODES.
NOMBRE PROPORTION SUR 100 NOMBRE
NOMS TOTAL moy. DES ESP. QUI SONT DANS de régions NOMS DES ESPÈCES
DES FAMILLES,
TRIBUS
des
de régions
où existe
Une
Plus P l ^
où croît
Tespece AYANT
OU GENRES. espèces. une d'une de deux la plus L'AIRE'LA PLUS VASTE.
espèce. région . rég. rég. répandue.
Papavéracées (a).
Régions.
50 1.9 62,0 38,0 25,0 11 Argemone Mexicana.
Pülyg-onum (/;). . 132 1 , 5 75,8 24,2 15,0 7 Polygonum aviculare.
Crucifères (a) . . 919 1,4 75,3 24,7 8,6 9 Nasturtium officinale (e).
Campanulacées (c) ' 311 1,2 84,6 15,4 4 , 8 \ '
6
Specularla perfoliata.
Anonacées {a}. . 105 1,1 90,5 9,5 1,9 3 Unona uncinata et U. rufa.
Myrsinéacées (d). 314 1,1 91,7 8 , 3 2 , 9 7 Ardisia humilis.
Mélastomacées (d). 730 1,04 96,7 3 , 3 0,8 3 Six espèces se ti^ouvent
dans trois régions.
Myrtacées (tí). . . 69G 1 , 0 3 97,7 2 , 3 0,4 3 Trois espèces se trouvent
dans Irois régions.
La différence entre les premières et les dernières familles contenues dans
ce tableau paraîtrait plus grande, si l'on pouvait tenir compte de la surface
des régions où habitent les espèces. En efl'et, les régions intertropicales
admises dans mes calculs sont plus nombreuses que les régions extra-tropicales,
quoique la surface des pays entre les tropiques soit moins grande.
La surface moyenne de mes régions intertropicales est à celle des extra-
(o) D'après le Sysiema regni veget., de De Candolle.
(&) D'après la Monographie de M. Meisner, en 1826.
(c) D'après ma Monographie, publiée en 1830.
(d) D'après le Prodromiis, VIII en 1844, et III en 1828.
(«) On pourrait indiquer le Capsella bursa pasloris qui est cité dans dix régions, maisil
a été évidemment transporté avec les cultures. L'Arabis thaliana croît dans sept régions,
le Nasturtium palustre dans huit.
MÉTHODE POUR CALCULER L'AIRE DES ESPÈCES. A8 1
tropicales, à peu près comme 3 1 / 2 : 5 1/2. Or, les Papavéracées, Polygonum
et Crucifères, existent surtout dans les régions tempérées et même
boréales, tandis que les Anonacées, Mélastomacées et Myrtacées sont surtout
entre les tropiques. L'aire des premières paraît double de celle des dernières;
mais, en réalité, d'après les surfaces, elle est probablement triple.
C'est aussi à peu près le rapport qui existe entre les espèces de chaque
famille les plus répandues, car les espèces les plus vastes, dans les premières
familles, occupent 11, 7, ou 9 régions, et dans les dernières, seulement
3 régions (à l'exception des Myrsinéacées).
En général, ce qu'il faut remarquer dans ce tableau, c'est la position
relative presque semblable des groupes d'espèces, en calculant les aires spécifiques
par trois méthodes différentes. Les deux premières paraissent également
bonnes en elles-mêmes; ainsi, la plus commode será préférable.
La dernière repose sur l'examen de faits qui sont trop peu nombreux pour
en tirer des conclusions. Elle ne doit fournir, selon les lois de probabilités,
que des indications assez vagues.
Si l'on voulait classer les espèces suivant qu'elles sont dans 1, 2,
/l, etc., régions différentes, on en tirerait des progressions numériques
assez régulières, quoique certainement les habitations indiquées dans les
ouvrages soient incomplètes et les chiffres quelquefois trop faibles pour ne
pas offrir des anomalies.
FAMILLES OU GENRES {a).
Papavéracées [b).
Antirrhinées . . .
Polygonum . . . .
Crucifères . . . .
Salvia
Campanulacées . .
Anonacées. . . .
Myrsinéacées. . .
Mélastomacées. .
Myrtacées . . . .
SUR 1 0 0 ESPÈCES NOMBRE DE CELLES QUI CROISSENT DANS :
1 2 3 4 5 6
Rég. Rég. Rég. Rég. Rég. Rég.
68,0 12,0 14,0 6,0 4 , 0
75,0 14,9 5,3 2,0 1 , 3 1 , 3
75,8 9,0 4 , 5 3,8 5 , 3 0,7
75,3 16,0 ^ , 5 2 , 2 1 . 3 0,1
86,8 8,8 2,0 1,0 1 , 2 0,2
89,4 7,6 1 . 6 0,5 0 , 5
0,2
9 0 , 5 7,6 1,9
91,7 1 5 , 4 1 . 3 0 , 3 0,7 0 , 3
96,7 2 , 5 0,8
97,7 1 , 9 0,4
Rég.
0 , 7
0 , 2
0,0
0 , 3
8
Rég.
9
Rés
0 , 7
0,1
0,3
iO 41
Rég. Rég,
2 ,0
0,1 0,lic)
(a Pour les Papavéracées et les Crucifères, les chiffres sont fondés sur le Systema, qui
es plus complet quant aux localités que le Prodromus. Pour les autres families, j'ai cal-
SrM^ M^sn^r'^''"'"'''^' sur la Monographie
(h) Les anomalies que présentent les chiffres des Papavéracées tiennent au petit nombre
aes especes. Il y en avait 50 seulement dans le Systema (en 1821). La nombreuse famille
ûes Cruciferes a donné des nombres qui décroissent régulièrement, à peu près comme les
ordonnées d'une hyperbole. ' ^ i ^uinuio its
(c) En comptant le Capsella bursa-pastoris, qui a été certainement transporté d'Europe
aans plusieurs regions, et qui dans quelques-unes n'est pas sorti def^ terrains cultivés.
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