'il :. ii
i -
/|36 RÉPARTITION DES IMDÏViDUS DANS Î/HABITATION DE L'ESPÈCK.
Carex lagopina. — Se trouve aiissi dans les montagnes de la Laponie
(Wahl., Fi. Suec., II, p. 591), dans des localités probablement granitiques.
Carex juncifbUa. •— Pas de renseignements sur les localités de Bohême et
du nord de TAllemagne.
F e s t u c a pîlosa. — Commun en Auvergne sur les montagnes d'origine volcanique
(Festuca rhoetica. Sut., dans Lecoq et Lamotte, Cat. pl. plat, centr. Fr.,
p. 403). Pas de renseignements sur les localités du Dauphiné et des Pyrénées.
2. Indiquées par M, de Mohi, comme propres auca sols calcaires.
Aconitum Anthora. Le docteur Ehrard [Flora, 1849, p. 311) l'indique,
au contraire, comme propre aux terrains primitifs. Je crois que c'est une erreur
de rédaction, car dans le Tessin, on indique Tespèce sur calcaire (Hausman, Fl.
Tyrol, I, p. 31 ), et aux environs de Genève, il est certain que l'espèce existe seulement
sur le calcaire du Jura. Elle est aussi sur le mont Ventoux, qui est calcaire
(Ch. Martins, Vent.). Chez nous, elle n'existe pas dans les montagnes calcaires du
Brezon, qui sont plus alpines que le Jura et de même élévation. La similitude de
climat et de sol, dans des localités assez voisines, montre que l'espèce demande
des conditions particulières, indépendamment du sol. Pour le Lautaret, en Dauphiné
(Gren. etGodr,, FL Fr., p. 50), elles Pyrénées, où croît l'espèce, les renseignements
sur le sol me font défaut.
Ranunculus ViUarsîi. — Mutel [Fi. Fr.,'!, p. 21) dit que l'espèce vient
sur montagnes granitiques, rarement sur les calcaires. Dans mon herbier, je
remarque un échantillon des environs de Bex, avec une étiquette de mon père,
qui note que le terrain était calcaire. Probablement, il regardait ce fait comme
une exception.
Uanunculus h^brîdus. — Limité aux Alpes orientales. Le docteur Poech
[Flora, 1842, p;.î66) confírmela station exclusivement calcaire. Le docteur
Erhard [Flora, 1 849, p. 312) ledit, au contraire, propre aux terrains primitifs.
Ranunculus Thora. —Pour le Dauphiné, les indications de sol manquent ;
mais aux Pyrénées, il existe sur mica-schiste, au pic d'Éreslids, d'après une assertion
positive de M. Ch. Des Moulins (lettre inédiie, 20 avril 1852). Le docteur
Ehrard (F/ora, 1 849, p. 31 2) admet la station exclusivement sur terrain primitif,
dans les Alpes orientales, pour une espèce qu'il nomme Ranunculus Phthora,
et qui peut se trouver ou le Thora ou l'hybridus, d'après Steudel, Nom.
Ranunculus Scguîerî. — Mutel [Fl. Fr.^ I, p. 17) confirme la station calcaire
en Dauphiné.
Papaver alpînum. — Pas d'indications sur le sol en Dauphiné.
.ïltiiiouenia saxatUe. — Sur calcaire aussi dans les environs de Mende
(Lecoq et Lamotte, P/. plat, ceuir.,p. 76). Pas d'indications pour le Dauphiné,
Jes Cévennes et les Pyrénées-
HutchSnsîa alpina. —Commune sur les sommets des Alpes méridionales et
des Pyrénées, ce qui me fait douter qu^elle ne soit pas quelquefois sur granite. Le
docteur Poech {Flora, 1 842, p. 366) confirme la station sur calcaire dans les
Alpes orientales.
Thiaspisnontanum. — M. Mougeot l'indique pour les Vosges, sur le granite
et les terrains de transition [Stat. Vosg.,p. 319). MM. Grenier et Godron
GALÍSKS LOCALES i)ÉTKllJihNA.NT LES STATIONS. /|37
Fr. , 1, p, 1 43) l'indiquent sur les montagnes et coteaux calcaires de la Lorraine
et de l'Alsace. Quant aux locahtés du Dauphiné et des Cévennes, je ne trouve pas
d'indications du sol. Cependant, je noie que le Viso, où Mutel indique l'espèce
[FL Fr., Í, p, i 00), est formé de serpentine et de schistes cristalhns talqueux.
L'espèce manque probablement à TAuvergne (Lecoq et Lam., /. c.).
Kcrusera saxatîiis. — MM. Lecoq et Lamotte confirment pour le centre de
la France (/. c., p. 71). Pour les Pyrénées, j'ignore.
P e i r o c a l l î s p^frcnaîca. - - Le docteur Ehrard {Flora, 1849, p. 312) confirme.
Je ne sais si les localités du Dauphiné sont toutes calcaires. La localité du
sommet du Pic du Midi (Ramond, Mém, mus., XIII) est granitique (Gay, lettre).
M. Ch. Des Mouhns (lettre, 20 avril '1852) me confirme la station en ce pointsur
du micaschiste.
î^unaria rediviva. — Le docteur Ehrard (/. c.) et le docteur Poech {Flora,
1842, p. 36 4) confirment pour l'Allemagne méridionale ; mais l'espèce existe en
Auvergne sur terrains volcaniques, par exemple aux monts Dore et Cantal (Lecoq et
Lamotte, Cal. pl. plat, centr. Fr., p. 12, 13-et 70), et peut-être certaines localités
indiquées pour cette région sont-elles granitiques?M Mougeot (Síaí. Fosges,
p. 31 9) donne pour sol propreà l'espèce le granite.
Dentaria cnneapli:^lla. — M. Grabowski l'indique aussi sur calcaire en
Silésie {FL Oberschl.,^. 325). Pour la Bohême et la Saxe, je ne trouve pas d'indication.
•
Arabie ^trieia. — De Candolle {Fi. Fr., IV, p. 677) l'admettait déjà. Il dit :
c( L'espèce croît parmi les rochers et cailloux des montagnes calcaires. L'habitation
s'étend de la Savoie au Piémont et aux Pyrénées. )>
A r e n a r i a grandiOora. — Les localités du Dauphiné et du Languedoc paraissent
calcaires. Celles des Pyrénées me sont inconnues. Une variété triflora,
DC. (Arenaria triflora, Linn.,mant.), que les botanistes les plus attentifs, M. Gay,
par exemple, regardent comme la même espèce,, croît à Fontainebleau dans une
seule localité de sable siliceux, appelée le mail d'Henri IV (Gay, lettre).
ai^^pericum Rîchcri. — Il est dans le Dauphiné et la Grande-Chartreuse;
mais je ne puis certifier si c'est toujours sur calcaire. M. Ch. Desmoulins m écrit
l'avoir trouvé à Baréges, sur les bases du pic d'Ayré ou Layré, qui est entièrement
sans calcaire, composé de granite, schiste et crapps.
B^hamnus sa^atîiîs. — Je n'ai pas VU d'assertion contraire.' A Lhéris,
m'écrit M. Ch. Des Moulins, il est comme collé au sol calcaire.
Orohus luteus. — De même. — Mutel {Fl Fr,, 1, p. 3M ) l'indique dans les
montagnes volcaniques de l'Auvergne; mais MM- Lecoq.et Lamotte (Caí. pl.
plat, cenlr.) n'en parlent pas.
Coronilla snoníana, —Pas d'assertions contraires, ni confirmativos.
Coronilla f:merus. — MM. Lecoq et Lamotte {Cat. pl. centr, France,]). 'I 39)
le citent sur calcaire, basalte et lias. Cette dernière indication, géologique
et non minéralogique, peut donner à supposer un sol calcaréo-argileux (art.
L I A S dans le Diet, class, hist. nat.).-M. Godron [Fí.Lorr., I, p. xiii)ledit propre
aux sols de calcaire oolitique, en Lorraine. M. Ch. Des Moulins (i 852) m'écrit ne
l'avoir vu que sur calcaire et alluvion.
Astragalus depressus. — Le sol des localités dans les Alpes méridionales
et les Pyrénées m'est inconnu.
Colutea arborescens. — Sur calcaire également, près de Ratisbonne
1 f f
lì
I
li','
II
A