292 DÉLIMITATION DES Î^SPKCK^.
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lait d'après Zurich, comme base, cai* le cliiiï're seniiL alors (renviroii
l/i20% d'après celui trouvé pour le Hêtre (p. 290).
La limite moyenne de 1330% dans les Alpes bernoises, et, en général,
les limites moyennes, seules que j'aie pu recueillir pour l'espèce,
excepté dans le cas précédent, ne sont pas propres à fonder une comparaison
avec le Nord, où les limites envisagées sont extrêmes. On peut se
faire une idée des conditions de température à 1330"^ dans les Alpes
bernoises, par mes calculs (p. 290) sur le Hêtre, dont la limite est presque
semblable, 13J2">. On aurait une somme de 1/i/iOo, dès du thermomètre
à rombre, quantité qui indiquerait une insolation plus forte dans
cette partie de la chaîne que dans la partie orientale, si l'on admet le
calcul fondé sur Munich comme le plus probable. Un maximum, au lieu
d'une moyenne, pour la Suisse bernoise, aurait réduit le chiffre peut-être
à 1380'^oul/i00«.
Lalimite indiquée pour la Suisse centrale me semble un peu douteuse,
comme moyenne. Celle des Carpathes l'est beaucoup; celle d'Écosse n'apprendrait
rien, parce qu'elle est trop voisine de la limite boréale.
O. i lhies peet inata , DC.
Pinns picea, L. — Vny, p. 275.
La température des mois, à la limite, sur les Carpathes intérieurs, doit
être calculée d'après un décroissement moins rapide que celui adopté pour
le Hêtre dans les parties extérieures de la chaîne. Ce décroissement, calculé
sur le Peissenberg et ' Munich, était de 13/^1^7 pour 1". La comparaison
du Brocken et de Berlin, en 1838, donne, pour la saison d'avril à
octobre (sauf quelques jours), 180«^. La moyenne 157™ paraît un chiffre
assez probable pour le décroissement dans la belle saison, à Fintérieur de
la chaîne des Carpathes. Je comparerai avec Bude et Cracovie, considérées
comme base. (Voy. ci-dessus, p. 287).
Pour la Suisse, j'ai calculé d'après la table de M. Ch. Martins (p. 286),
fondée sur la moyenne des Alpes dans chaque mois de l'année. Zurich (a)
a servi de base pour la Suisse centrale, et Berne pour la Suisse bernoise
(h).
Pour le revers méridional des Alpes, j'ai employé une table moyenne de
décroissance calculée, d'abord par Turin comparé au Saint-Bernard, et
(a) D'après six ans d'observations, dans Kamtz, Lehrb. Meleor., Il, p. 88, tableaux.
{b) D'après dix ans d'observations (J818 à 1826), dans Kamiz. Comme la moyenne de
juiliei se trouve inférieure à celles de juin et d'août, j'ai supposé une erreur ou anomalie,
et j'ai calculé ce mois d'après les dix ans indiqués et les dix années suivantes contenues
(\am Nonv. mém, Sor. helv. se. nat.,y. H: ce qui donne, pour les vin^tans, \y\ S l .
f-
LLAUTKS SDPÉÏUEUKES U'ESIM^CKS SPUiNTANÉKS, 29 3
ensuite par Milan comparé au Saint-Gothard, ces deux villes étant considérées
comme bases pour les moyennes mensuelles.
Le mont Baldo forme un massif assez isolé au milieu des plaines de
Lombardie. En lui appliquant le décroissement du mont Ventoux, pour
135"^ dans la saison de la végétation, on ne fait probablement pas d'erreur
grave.
Pour les Apennins méridionaux, on peut hésiter entre le décroissement
(peu certain) admis ci-dessus pour l'Etna, 150'» dans la belle saison , ou
la moyenne de treize observations faites par Schouw (Clim. ItaL, 1,
p. 82) dans divers points de la chaîne des Apennins, en été, 193"". Ce dernier
chitire semble bien élevé pour une chaîne de montagnes entourée de
plaines; cependant les observations de Sienne (à 325™ d'élévation), com-
^parées à Rome et Florence (a), indiquent un décroissement d'environ
200"^ pour pendant la belle saison. Je supposerai 180»' comme la
valeur la plus probable, dans la saison de la végétation.
Pour le Canigou, clans les Pyrénées orientales françaises, on pourrait se
servir du chiffre adopté par Ramond, l6/ i"' ,7,ci téparSchouw(6' im. Ital,\
1, p. 80); mais comme les mois, et même les saisons, ne sont pas distingués,
on ferait peut-être une erreur en l'appliquant aux mois de la végétation
la plus active. J'ai fait le calcul suivant, fondé sur Mont-Louis
(1588"^,5), comparé à Perpignan (53°^) et Toulouse (l/i6»',6), en adoptant
les chiffres donnés par saisons, pour ces localités, par Schouw (b) et
Martins (c) :
Par Perpignaïi. Par Toulouse. Moyenne.
Hiver i" pour î288"' 246'"
Printemps ~ ' 175 229 202
Été — 153 224 189
Automne — 160 ' 209 184
Année — 171 241 206
Ces chiffres reposent sur des observations anciennes, peu prolongées et
peu certaines. Pour la moyenne des Alpes, en Suisse et dans l'Italie septentrionale,
les mois d'avril à octobre indiquent un décroissement de l''
par 157'" ,et il semble que les chiffres diffèrent selon les localités, c'est-àdire
selon l'élévation absolue, la distance des plaines et plateaux, etc.,
bien plus que selon les chaînes de montagnes, au moins dans les parties
tempérées de l'Europe, Par ces motifs, j'admettrai le chiffre de Ramond,
165", sans me dissimuler l'incertitude qui règne. La meilleure base est
(a) Schouw, Climat de Vltalie, 1, part. ii.
('j) Specimen geogr. phys. compar., p. 51; pour Mont-Louis, d'après cinq années, et
poui- Perpignan, d'après six années d'anciennes observations données par Cotte.
(c) Dans Palria, partie météorologique, p. 257, d'après quinze années.
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