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/ | 6 8 REPARTITION DES INDIVIDUS DANS L'HABITATION DE L'ESPÈCE.
offrent un total de 786 espèces, dont \ 37 très communes, soit 17 1/2 pour 1 00,
Les autres familles n'ont que 277 espèces, dont 3 2 très communes, soit M -1/2
pour \ 00. La progression est plus marquée encore si l'on distingue les familles
comme suit :
FAMILLES,
TOTAL
DES
ESPÈCES.
ESPÈCES
TRÈS
COMMUNES.
SUR-100 ESPÈCES,
NOMBRE
DES TRÈS
COMMUNES.
Six familles (Composoes , Graminées , Cypéracées , Légu-
1
mineuses . Rosacées , et Scrophulariacées ) ayant le plus
d'espèces 416 74 17,8
Treize familles ayant de 9 à 15 espèces 370 63 17,0
Le reste des Phanérogames 277 32 11,5
Flore des îles Maloiùnes.
L'amiral d'Urville a employé deux systèmes de chiffres indiquant le nombre des
localités où chaque espèce a été trouvée et le degré d'abondance dans chaque
locahté en moyenne. Le maximum admis pour chaque série est de 1 00.
Si l'on veut considérer comme très communes les espèces ayant, par le produit
des deux chiffres multipliés, au moins i 00, le maximum possible étant 1,000, on
aura seulement 9 espèces phanérogames sur 119, et même seulement 8, en
ne comptant pas une espèce trouvée seulement-dans 5/1 00 des localités, mais
fort abondante là où elle existe. De ces 8 espèces, il y a 5 graminées sur 1 une
Composée sur 23, une Ombellifère sur 6, et 1 Empet rum (unique de sa famille).
Ceci nous donne une idée des plantes excessivement communes: mais il faut descendre
à des chiffres moins élevés pour comprendre les espèces communes, selon
la proportion qui détermine cette désignation dans les autres Flores. Les chiffres
indiquant la proportion des localités m'ont paru trop faibles dans l'ouvrage, sans
doute, parce que les collections ou les notes avaient été recueillies à la hâte et
dans un nombre de locahtés trop faible. Comme la diffusion dans le pays en général
est cependant le point le plus essentiel, j'ai pris pour espèces très communes
toutes celles marquées sous ce rapport, au moins, du chiffre 10, c'est-à-dire
ayant été trouvées dans 1 / i 0® au moins des locahtés visitées. Le nombre s'élève
à vingt espèces, savoir :
CLASSES ou FAMILLES.
TOTAL
DES ESPÈCES.
ESPÈCES
TRÈS
COMMUNES,
SUR 100.
Dicotylédones . - * 6 , . . . 80 12 1 5
Monocotylédones 39 8 20 1/2
Total des Phanérogames - . i . . . 419 20 17
Graminées 18 5 28
Composées 23 4 17
Aucune autre famille de Phanérogames n'a plus de 1 0 espèces danscette Flore,
DU DEGRÉ DE FRÉQUENCE DES ESPÈCES. /|69
et sur des chiffres inférieurs à 12 ou 15, on n'ose attribuer à des proportions
quelque valeur. Je me borne donc à noter que les Éricacées et Asphodélées ont
une seule espèce chacune, laquelle se trouve dans la catégorie des espèces très
communes.; que les Oxalidées en ont 1 sur 2, les Primulacées également; les Joncées,
2 sur 5 ; les Ombelhfères, 2 sur 6 ; les Scrophulariacées, 1 sur 4 ; les Renonculacées,
1 sur 5 ; enfin, les Caryophyllées, 1 sur 7. Les autres familles n'en
ont pas, et parmi elles je remarque les Cypéracées, qui ont cependant 10 espèces
dans la Flore. Si Ton ne savait combien les voyageurs néghgent ordinairement
cette famille, on pourrait s'en étonner.
Le petit nombre d'espèces de chaque famille et l'absence d'indication sur la
fréquence de quelques espèces m'engagent à ne pas donner la division suivant
les familles principales et les familles peu nombreuses dans cette Flore.
A l'époque de d'Urville, 43 espèces n'avaient pas été trouvées ailleurs qu'aux
îles Malouines ; sur ce nombre 6, soit 1 3,9 pour 1 00, sont très communes, dans
le sens donné tout à l'heure à ce mot. Il y a 52 espèces trouvées ailleurs, notamment
à l'extrémité sud de l'Amérique, et qui'ne paraissent pas avoir été introduites
aux Malouines : sur ce nombre 13 sont très communes, soit 25 pour 100.
Comparaison de ces diverses Flores.
Les trois Flores européennes dont je nie suis servi sont suffisantes pour
la région européenne, car le centre de la France, la Hollande et Ratisbonne
ont des climats et des conditions de sol très variées pour l'Europe.
J'aurais pu faire des calculs semblables sur la Flore de Paris, de MM. Cosson
et Germain; mais elle est située trop près des départements du centre.
Les tables de M. Heer, pour la partie sud-est du canton de Glaris, concernent
un bien petit pays. Il est même divisé en plusieurs zones d'élévation,
de sorte que la fréquence indiquée par zone est une indication par trop
locale relativement au but que nous poursuivons. La répartition des
plantes anglaises par provinces et comtés, dans l'ouvrage de M. Watson
(Cybele)^ aurait mieux valu; mais il me semble que l'espace est trop
grand, que les influences géographiques s'y font trop sentir, et que des
renseignements sur la fréquence, dans chaque province ou comté, seraient
nécessaires pour établir une comparaison convenable.
Les Flores des régions tropicales étant ou incomplètes ou sans indications
sur le degré de fréquence, il m'a été impossible d'en faire usage. Celle
des Malouines est trop limitée, quant au nombre des espèces, pour donner
des résultats bien réels.
Par tous ces motifs, les documents employés sont incomplets et ne permettent
pas d'arriver à des conclusions générales assez certaines. Voici
cependant le résumé des faits connus.
1. Dans les trois Flores européennes, les Monocotylédones ont une proportion
plus faible d'espèces très communes que les Dicotylédones. Je
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