[ >
IÌ:I
Til :
Hi
i r» ;
I ^ R Í;
ï i « Ili:
- . r ; H
m
DÉLIMITATION DKS ESPÈCES.
leurs peu connues, et que l'on ne peut pas étudier l'action du climat sur la limilo^
je ne chercherai pas à obtenir plus de précision.
La culture du Dattier s'arrAte à l'indus. Cet arbre réussit mal dans Tfnde
(Royle, ///.), mais on en voit cependant quelques-uns dans les jardins.
On Ta introduit au Cap de Bonne-Espérance, et dans plusieurs parties de
TAniérique; mais il ne fait nulle part l'objet d'une grande culture, et je n'essaierai
pas d'en chercher les limites encore flottantes.
La mer Méditerranée est le théâtre de la culture ancienne et générale du
Dattier. C'est là que depuis des milliers d'années on a .tenté de le répandre vers
le nord, et chose bien remarquable, ce qu'Hérodote, Théophraste, et les Hébreuv
nous disent des limites dans l'antiquité, se trouve encore vrai aujourd'hui; du
moins les assertions des auteurs anciens ne diffèrent pas plus de celles des voya--
geurs modernes, que les assertions de ceux-ci comparées entre elles. Les diversités
peuvent toujours s'expliquer par la différence des années dans une memo
localité, par la présence ou l'absence des Dattiers des deux sexes, qui permet ou
empêche la fructilication : eniin, par l'appréciation variable de chaque palais, qui
fait que tel voyageur trouve mûr et doux un fruit réputé mal mûr et acide i)ar
un autre plus difficile.
Je m'arrêterai aux limites suivantes, comme représentant le mieux les faits :
\rUm)te du DaUicr donnani dans lamajorilé des années de bons fruits qui sont
exportés on consommés en grande guantilé.
l i e s Cmiarics 29—3 0Ma t .
Elclie, royaume de Valence. 39«
Revers méridional de l'Atlas 33
Syrie méridionale sur la côte 31 32®
Jericho (environs de) 32 "
lîagdad , 3T •'{d'
2 Umile dît Dattier ne portant jamais ou presque jamais de frmis, CAiltivé par
curiosité oic pour ses palmes,
Asturies, près Oviedo 43'^ 30'
l>rovence, localités abritées et méridionales. . . , 43° 43® 20'
Route del à corniche, lieux abrités 44 0 environ.
Rome (limite extreme, quelques pieds) ii ' ^ gg'
T r a u , en Dalmaiie, lieux abrités 43 30'
Côte de l'Anal,olie occidentale 39 " environ.
~ ~ •— jnéridionalc, lieux abrités 37 _ 3 8 ' >
Anali, sur l'Eupln-ate 32 ° 20'
Tekrid, sur le Ti^Te 3/1" 40'
Entre ces deux limites le Dattier est plus ou moins cultivé; il fleurit plus ou
moins souvent; s'il donne des ileurs, les fruits mûrissent ])lus ou înoins fréquemment
et sont d'une maturité souvent douteuse.
LÍMITES FOLATRES DES ESPÈCES CULTIVÉES,
1!. I)isc/ussio7i sur ces limites polaires d'espèces cvUivées.
O r g - e s . — Voy. V.
Ilovdeim vulgare, l., et 11. hc.vasliohon, h.
Voici les lempéralures moyennes sur la limile et dans le voisinage
TEMPÉHATtJRES MOYENNES (ÎZ).
Vli;LKS ou
Avril. Mai. Juin. Juin. Août. Se])L Oetoltr. Éió.
Mai
à sept.
1", Au delà (les Umiies. 0 0 0 0
Labrador, Nain, 50« 54' (h). .
isiamlo, llevkiavig, 0 4 ^ 5 ' (c)
Cap Nord, 71" 10' {d)
? Uogoslovsli, 59" 45' (e) . . .
Cl
- 2 , 4
2,47
—5,37
0
2,9
7,01
--^0,4 4
8/12
(1
0,3
10,88
3,81
'15,37
10,3
13,44
5,81
4 8,87
10^8
11,01
0,75
4 4,14
8,01
2,30
0,07
0,5
2,78
—0,12
9,2
4 4 ,90
5,40
10,12
7,5
10,19
3,38
12,0-3
Sur ta limile en deçà., s
-~Fcroè,Thorsliavn, 02" 3'(î;)
A l t e n , - 0 ' if)
Enonlckis, OS" 30', 435'" {g). .
" U l o o , í¡5" 0' (q). . . . . . .
. Archang-el , 04" 32' (h) . .
. Yakonlzk, 02" 2' (¿). . . .
5,55
— 0,35
—3,0
—3,2
0,75
—8,75
7,43
4,81
2,5
4,0
7,25
2,75
11,51
8,14
9,7
12,9
12,57
14,02
42,83
41,71
15.3
10.4
15,74
20,50
12,30
40,55
13,4
13,7
4 3,39
44,50
40,78
5,00
5,4
8,0
8,85
0,74
8,08
—0,28
- 2 , 5
3,7
2,04
—8,50
12,24
10,43
12,80
44,34
13,9
10,54
10,97
9,20
41,18
11,50
41,82
Les conditions de la réussite de l'Orge présentent un double intérêt :
c'est de toutes les céréales celle qui avance le plus vers le nord, et c'est
aussi l'espèce sur laquelle des auteurs distingués ont énoncé le plus neltement
ce qui leur paraissait résumer les conditions de la végétation,
Walilenberg {FI Lap., p. LUI), par exemple, s'exprime ainsi ; « A
(a) Comme il s'ag-it de pays septentrionaux et tous à climat excessif, à l'exception des
îles Eeroii et de la Norwé^'e, les moyennes devraient éire augmentées, surtout dans les
mois d'avril et d'octobre, à cause des ([uantités au-dessous de 0^' «lui ont été prises
poui' négatives, et iiui à mon point de vue sont seulenicnt mdles (voy. ci-dessus, chap. II,
p. 3:i à V2). ,1e n'essaierai pas cette correction, pour laquelle les documents fontdéiaut.
{h) E. Mey., Lcvhrad., p. 110, d'après qnatre années d'observat ions imparfaites,
(c) Martins, Végél, Feroè\ dans Voy. de la Recherche.
(d) Voyez ci-dessus, p. 193, 299.
(e) Kui)n'cr, Note relative à la température sur la limite des céréales, p. La
moyennes de jui n est de 12%5 11., d'après Fouvrage, mais en calculant sur les cliilTres
(les six années, je trouve 12,3 li., soit 15%37 centigr.
(/•) Q\. Martins, Voy, en Scandinavie, p. 68 et 73. Les cbilTres sont probablement
trop élevés.
(g) Kiimtz, Lehrh. Meteor., 11, p. 88, tableaux.
(h) Dove, Uh. die nichtperiod, Aender., Ill, p. 11.
( 0 KupITer, ibid., en corrigeant les moyennes de juin et octobre (Uaprès les moyennes
mensitelles des denx années indi(piées, ([ui sont conformes à celles domiées ¡tar M. Dove,
Ub, die nichf period, lerlinder., Ill, p. 80.
^Mll
i l :
:; '.vi
t 1 )
h ! ¡'f^^
. i i i' tli