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276 DELIMITATION DES ESPÈCES.
M, Philipp!, Lî/m., 1832, p. 760)et.M. Gemellaro (Lî/îm., 1 8 3 7 , p.iiSjnele
mentionnent pas sur FEtna.
11 constitue les forêts supérieures du mont Athos de Bithyniejusqu' à 5250 p.
(1705'"), selon M, Grisebach {Spicil. FL Ram., II, p. 351), et au mont Olympe
jusqu'à 4600 p. (1 494'"), selon le même auteur.
En résumé, TAbies pectinata s'élève jusqu'aux limites qui suivent :
Miiximiim. Moyenne, Minimiini,
Met. Met. Mèi.
Riesengebirge » 750 »
Monts Carpathes 1170 974 »
Suisse centrale » 1460 )>
Alpes bernoises » 1600 1100
Jura et Vosges )> H à 1200 »
Alpes de Lombardie . » • )> 1390 ))
Monte Baldo (côté sud) • 1426 )>
Apennins méridionaux 1787 »
Centre de la France 1500 » »
Pyrénées, Canigou » 1950 )>
Atiios de Bitliynie jj 1705 »
Dans toutes ces déterminations, les auteurs n'ont pas distingué suffisamment
les expositions et les limites extrêmes et moyennes. On peut ajouter que le
nombre des valeurs données pour chaque pays n'est pas suffisant.
7. \bies excelsa, DC.
Pimis Abies, L. —• Pcsse ou Epicea (français). — lìoiìitanne (allemand).
En Silésie, il s'élève jusqu' à 4000 p. (1299"^. d'après M. Wimmer (i^L Schles.,
édit., V. I, p. 340). Dans laSilésie autrichienne, sur les Riesengebirge, d'après
M. Schneider [Verth. Schles. P/ians.,p. 170), à 2800 p. (909-") seulement.
Dans la chaîne des Carpathes, le sapin de cette espèce s elève jusqu' à 4500 p.
(1462"') sur les montagnes extérieures ; j u s q u ' à 4700 p. (1527"') dans les montagnes
centrales (WahL, Carp., p. 31 2). Les premières sont calcaires, les autres
granitiques. L'auteur ne distingue pas les expositions.
Pour les Alpes dites Algauer, dans l'Allemagne méridionale, M. Sendtner
(Î7ora, 1849, p. 116) indique des pieds rabougris et isolés jusqu'à 5425 p. du
côté sud-ouest, et des pieds en bon état jusqu' à 5234 p. (1700"\2) du côté sud.
Pour la Suisse orientale au nord des Alpes, M. Heer iFlora, 1 8 4 4 , p. 629)
indique 5800 p. (1 884"') dans l'Oberland grison, et comme un point plus bas
que la moyenne, au Saint-Bernardin, 5600 p. (l 81 9"').
Dans la Suisse centrale, Wahlenberg a remarqué (i/e/u,, p. xxxvii) une petite
forêt qui se trouve sur le mont Filate, à l'endroit appelé Holzlluhe, à 5700 ou
5800 p. (1 852-1884" ' ) d'élévation. Sur cette montagne et au Rigi, la limite
ordinaire moyenne est à 5506 p. (1788"\6), l'exposition n'étant pas distinguée.
Autour de Engelberg, la limite est à 5588 p. (1815""). Wahlenberg {Helv.,
p. 1 81) admet comme moyenne autour du lac des Quatre-Gantons, au Grimsel et
dans les Grisons, 5500 p. (1786'»,6), pour les localités exposées au soleil (w
apnc/s); comme maximum assez rare, 5800 p. (1884"'); enfin, comme minimum
observé dans l'Appenzell, 5100 p. (1657"'). il ne tient pas compte des sapins
LÍMÍTKS SUPÉRIEURKtì U'KSPÈCES SPONTAÎSKES. / /
rabougris, qui n'atteignent pas deux toises de hauteur, et qui se trouv^^nl queli|
uefors au-dessus des limites réelles de l'espèce.
M. Ch. Martins (i/ía. sc. nat, 2« sér., v. XVl l l , p. 198) a trouvé sur le
revers septentrional de la Grimsel, 1545'". M, de Mohl {Bot. Zeü., 1 8 4 3 , p. 41 4)
fixe la limite dans le Matterthal, soit vallée de Zermatt, en Valais, un peu au-dessous
de 5000 p. (1624"'). M. Schouw(Cto. liai, I, part u,p. 44) a trouvé la
limite sur la rout e du Simplón, du côté valaisan, à 571 8 p. (1857"").
M. Heer, en comparant la limite sur les pentes nord et sud, dans le canton de
Glariset dans celui des Grisons, trouve 600 p., puis 700 p. de différence. Admettons
650 p. (211"').
Dans le Jura, il dépasse la limite de l'Abies pectinata; mais M. Thurmann ne
j)récise pas la hauteur.
En Savoie, vallée de Chamounix, du côté méridional, Schouw [CUm. Ital,
I, part. II, p. 44) notait la límite des arbres (probablement l'Abies ^celsa, car
leMélèseest rare dans cette exposition) à 6351 p. (2063"').
Au mont Ventoux, du côté septentrional, la limite est à 1720"' (Martins, inn.
sc. nat., 2" sér. , v. X, p. 150), L'espèce manque du côté méridional.
L'Abies excelsa est fort rare dans les Pyrénées françaises. M. Massot (Compi.
rencL Acad, sc., 1 8 4 3 , sem., p. 750) ne le mentionne pas dans son tableau
des limites. M. Willkomm {Flora, 1852, p- 319) le dit abondant sur le revers
méridional des Pyrénées centrales, entre 4000 et 5000 p. (1299 et 1624"').
M. Boissier ne l'indique pas dans les montagnes de l'Andalousie.
Sur le revers méridional du Simplón, M. de Cesati {^ot, civ. suL Lomb., dans
le tabl.) indique la limite à 1900-. On le rencontre encore à 1300 p. (389"') sur
les collines Euganéennes de la province de Padoue (Rua, cité par Schouw, Ann.
sc. nal., sér., v. Ill, p. 239) ; mais cette hauteur si faible ne peut pas être
envisagée comme une limite. Dans le Munsterthal, canton des Grisons, sur le
revers méridional des Alpes,la limite est à 6500 p. (2111"'), d'après M. Heer
{Flora, 1844, p. 629).
L'espèce manque à la chaîne des Apennins (Schouw, ii?.) et à la Sicile (Guss.,
Syn.). M. Grisebach ne l'indique pas non plus dans la Turquie d'Europe (Spic^L
Fl.RumeL). Le prétendu Abies de Sibérie est le Picea obovala (Ledeb., FL AU^,
IV, p. 201). L'Abies excelsa ne croît pas davantage dans les Iles Britanniques.
Ses limites en altitude se trouvent en résumé :
Montagnes de
Maximum. Moyenne. Minim uni.
Suisse orient, au nord des Alpes....
— centrale
Met. Mèt. M è i .
1300 1100 900
1527 1494 1462
1700 1623 1546
)) 1880 ) )
1884 1726 1657
1857 1675 1545
2111 1900 ))
) ) 1720 (a) ))
)) 1624 a
Alpes italiennes
Mont Yentoux, côté nord
Pyrénées espagnoles
(a) Si le mont Yentoux offrait un développement plus considérable, on verrait probablement
le Sapin s'élever çà et là plus haut. J'ai considéré, par ce motif, la limite comme
moyenne et non maximum. 11 se pourrait qu'elle fût même un minimum de ce que com -
porte le climat.
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