xljv D I S C OU R S P R Ë L l t o ï f î A I R E
l’égard de ceux qui l’ont critiqué j bdus fouha’itôns que fur le* articles qui aUfdht titî objèt
femblable, ils ayènt le même reproche à nous faire. 1
Plufieurs autres perfonnes, fans nous avdir fotifm cfés articles entiers ; ont procure k ï j | ? .
Cyclopédie des fecours importais. Nous avons déjà parlé défi* lé ProfpéSüs & ëias ce: £>if-
cours de M. l’Abbé Sa l u e r & de M. F o rm è y .
M. le Comte d’HERouvitLE i)E C l a y é , Lièhtènant Gértéfa'i des Armées <ftf Ê o ï , &
Infpêéteur Général d’infanterie, que fés connoiflaücès profondes dans l’A rt militaîtê n empêchent
point de Cultiver les Lettres & lès SciënCés-àvec fücëès, à-communiqué clés mémoires
très-curieux fur la Minéralogie, dont il a fait exécuter en relief plufieurs tfàvaux, domine
le cuivre, Yakn, le vitriol, focoûÿ&cfc -, Sic. én quàtorze üfinès. O n lui doit auffi dès mé-
moires fur le Collât, là Carence, &c*
M. Fa l c o n e t , Medecfn Confultant du R o i , & membre de l’Académie royale dèsfielles-
Lettres, poffeffeur d’une Bibliothèque aiifli norhbreufe & auffi étendue que fes connoiflances,
mais dont il fait un ufage encore plüs eftiinàBle, cëlüi d’dbfigët lés Savans ën la leur, communiquant
fans referve, nous a donné à cet égard fous les fecourà que nous pouvions loti-
haiter. Cet homme de Lettres citoyen, qui joint à i’éruditiôn ia plus variée lés qualités
d homme d efprit & de philbfophe, a bien voulu auffi jetter les yëux ffir quelques-lins de
nos articles, & nous donner aes corifeils & des éclàircifîemens Utiles.
M . I W , Fermier Général, connu par fort amour pour H Lettre* & polir lé bien pu»
b lic , à procuré fur les Salifiés tous lès ëelàirciffemèris nécëffdirés. r
M. MoRANb, qui fait tant d’henneùr à là Chirurgie de Pâti*', & a ü ï différentes Académies
dont il eft membre, a communiqué quelques obfetvation* importantes ; on eh trouvé-
ra dans ce volume à l'article A r t é r io t om ie .
MM. d e Pr a d e s & Y v o n , dont nous avons déjà pàrlé avec l'éloge qu’ils méritent ;
ont fourni plufieurs mémoires relatifs à l’hifioiredé ia Phlofophiè & quelques-uns fur la Religion.
M. l’Abbé P e s trÉ nous a àuffi donné quelqhës mémOiîëS fût la PhïlofSpke, que némâ
aurons fom dé defigher dafls lés volümësfüivâhs; ’
M. D eslanP es j ci-devant Commifiaire de la Mante, à fourni fut cèttè màtieté dés remarques
importantes dont on à fait ufage. La réputation qu’il s’eft a'cqüifë par fès différèns
O uv rages , doit faire rechercher tout ce qui viént de lui.
M. L e R omain , Ingénieur en chef de l’Ifle de la Grenade , a dbrtttê toute* les iuinîëfës
néceffaires fur lés Sucres, & fur plufieurs autres machines qu’il a eu Oecâfibn dé voir & d’examiner
dans tes voyages en PhîlOfôphe & en übiérvateur attentif.
M. V e n e l , très-vêrfé dans la Phyfique & daqs la.Chimie, fut laquelle il a préfënté à
l’Académie des Sciences d’excellèns mémoires} a fourni dés éèlàikiffemén* Utiles & impôt-
tans fur la Minéralogie. - f i : 7 - j " - r;.:-7V ' ■ 11 1
M. G oussier » déjà nomme au fujet de la Coupédes pieiriti , & qui joint là pratiqué du
Defîein à beaucoup de connoilfances de la Méchabiquê, a donné à M. Diderot la figure &
plufieurs Injlrumens & leur explication. Mais il s’eft particuliérement occupé dés figurés de
l’Encyclopédie qu’il a toutes rfeWfè* & prefque toutes deffinêes • de là Lütherii en Jiherai
& de \a facture de l ’Orgue, machine iàunenfe qu’il a détaillée fur les mémoires de M. T h o -
mas , fon aflocié dâns ce travail.
M. R og eaù , habile Profeffeur de Mathématiques, a fourni des matériaux fur le Mon*
neÿagc, & plufieurs figures qufil a deifinées lui-même, ou auxquelles il a veillé.
On juge bien qùë fur ce^ qui concerne l’Imprimerie & la Librairie, les Libraires affociëà
nous ont donne par éux-memes tous les iècours qu’il nous croit pofiible de defirer.
M. P r é v o s t , Ihfoefléür des Verreries,-a donné des lubiieté* fur cét Art important.
- La BràJJene a été faire fur un mémoire de M. L ong champ , qu’une fortuné confidérable
& beaucoup d aptitude pour les.Lettres n’ont point détâché dé tétât de les perds.
M. Buisson , Fabriquant de L y on , & ci-devant Inlpeéleur de Manufactures, a donné
des^ mémoires fur la Teinture, fur la Draperie, fur la Fâlricatioh des étojfes riches , fur le travail
de , f o i e , fort tirage, moülïnage, ovàlage, & c . & des obféfvafions fur les Afts rèiatiS aux:
t ^hs, comme céiix de dorer Us lingots, de battre l’or & l ’argent, de les tirer, de lesfiler,Sec.
M. L a Bassee a fourni^ le* articles de Pajfementerie, dont lë détail n’efi: bien connu qué
de ceux qui s’èn font particulieremeht dceüpés.
Rf' n ° l£ T S Pr^® ^ mut ce qui pouvoit itifitulfe fût l’A rt dit Gafiér, qu’il exëfcé.
M. Ba r r a t , ouvrier excellent dans fon genre , a monté & démonté pluficuts fois en
^’ 1“ erot métier à bas , machiné admirable.
M. P i c h a r d , Marchand Fabriquant Boiinefiér, à donné des lumière* fur la Bonne-
Une.
D E S E D I T E U R S . *lv
MM. Bonnet & L a u r e n t , ouvriers en Soie, ont monté & fait travailler fous les yeux
de M. Diderot, un métier à v e lo u rs, & e . & un autre en éto ffe brochée : on en verra le détail
à l’article V e lou rs - ................ .
M. P a p il lo n , célèbre Graveur en bois, a fourni un mémoire fur l’hiftoire & la pratique
de ion Art;
. M. F où r n iêR , trè* - habile Fondeur de caractères d’Imprimerie, ert a fait autant pour la
Fonderie dés caractères.
M. Fa v r e a donné des mémoires fur la Serrurerie, Taillanderie Fonte des canons - & c i
dont il eft bien inftruit.
- M. Ma lle t , Potier d’étain à Melun, n’a rien laiffé à défifer fur la connoifTance de fon
Art.
M. Hil l , Anglois de nation, a communiqué une V errerie ÀnglOilè exécutée en relief
& tous fes inllrumens avec les explications uéceflaires.
M M . d é P uisieux , C h a r pen t ier , M abIlé , & d e V ienne , dur aidé M. Diderot
dans la defeription de plufieurs Arts. M. Eidohs a fait en entier les article* de Maréchàllerii
& dë Manege , & M. A r nau ld de Sentis , ceux qui concernent la Pêche, §r la Chaffe.
Enfin un grand nombre d’autres perfonne's bien intentionnées'ont inftruit M. Diderot fur
la fabrication des Ardoifes, les Forgés-, la Fonderie-, Refénderié ,Tn fik rie , & c . La plupart de
Ces perfonne* étant abfentes, on n’a pû difpofer de leur nqhi fans lèur éonrèntement ; on les
nommera, pour peu qu’elles le défirent. Il en eft de même de plufieurs autres dont lés noms
ont échappé. A l’égard de celles dont les fecours »ont été d’aucun u& g e , on fë croit dift
penfé de les nommer.
Nous publiohs ce premier volume dans le tems précis poiit lëqiièl HOU* Pavions ptomisi
Le fécond vqlüme eft déjà f°«s preffe,; nous efpérons que le Publie n’attendra point les autres
, ni les volumes des Figuf es ; notre exa&itude à lui jenitparole ne dépendra que de notre
v ie , de notre fânté, & de notre repos. Nous avertiffons auffi, au nom des Libraires affoéiés,
qu’en cas d’unè fécondé édition, les additions & cof reélions feront données dans un Volume
féparé à cetix qui auront acheté la première; Les pëHôhnes qui nous fourniront quelques
fecours pour la fuite de cet Ouvrage, feront nommées à la tête de chaque volume;
VolLA cé que nous avions à dire fut cette colleéfidn unmenfe. Elle fe préfënte avec foùt
ce qui peut intëreffer pour elle ; l’impatience que l’on aû'éihoighéë dè la voir paroître ; les
obftacles qui eh ont retardé la publication ; les circonftances qui nous ont forcés à nous etl
charger ; le zele avec lequel nous nous fournies livrés à ce travail,- comme s’il eût été de notre
choix j les éloges que les bons Citoyens ont donnés à l’entreprife ; les fecours innombrables
& de toute eipece que nous avons reçus ; la prote&ion du Gouvernement ; des ennemis
tant faibles que puiffans, qui ont cherché, quoique en'vain, S étouftér l’ouvtage avant fa
naiflancé ; enfin des Auteurs fans cabale & fans intrigue , qui n’attendent d’autre récom-
penfe dé leurs foins & de leurs efforts, que la fatisfaâion d’avoir bien mérité de leuf patrie;
Nous né chercherons point à comparer ce Dictionnaire aux autres j nous reconnoiffons
avec plaifir qu’fis.nous ont tous été utiles, & notre tra rail ne confifte poitiit; à décrier celui
..de perfonne; C ’eft au Public qui Ut à nous juger : nous croyons devoir le diftinguer de celui
qui parle;
F i n b u D i s c o u r s P r é i i m i n a i r r ,