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SYEN NA, nom de 'l’im "des.troispuitsqu’Ifaac
crèu& k Geraru& que'des pàfteurs :ctu yoifinage
l’obirgèicnt d’atândonner félon Jofeph. Ântiq.
SYESSA, nom d’une ville d’Italie, dans la
TyiVlfénie,'félon;Etienne de Byfanpe, .
SvüoSA , nom d’une petite’cabane fttiiée dans
là Lyc-ie, félon* Etiennfe- de,'Byfance.'
SYG À EO S , nom jd’unè îferfiraée fur la cô,te
de l’Arabie liéÉrâ f e , felbn” Pline. _ -,
S Ï I A , nom d’une petite ville de l’îte de Crète’.’
Elle lervoit de port à la ville Elyrtts , 'félon
Etienne'de Byfance.. ’ _ - p
SYIS, ville de l’Egypte', félon Hecatee, cite
par le mêir?e. . . , : • i, < \
S Y IÆ U S , ville de l’Afie mineure, dans la
P.-mphÿliÇ., félon Canftàntin Pprphyro^énète,
c te par Qrtèiius. . i . . 1 ,
SY LAX ,. nom. que 1 on a autrefois .donne an
Ti«re , félon Euftathe,'cité par Ortélius'.'.
§Y LEUM , ville de l’Afie mineure, qui -étoit
fitué’e vers les confins de lbPlirygie, de la Carié,
cfe’l i Lycïe de la Pifidte. Elle, ètoit . dans le.
veifmaee. & fous la dépénHaiîce, desltÿfràns; ,de
Çityre { U Ca ):, Polybe & ’ Tite - lave en
ibr.t mention. , , , , , , . ,
' SYIbÈÜS nom diih champ de la Maçeaoine,
aux contins de la Thrace , félon Hérodote;.
S Y LG A , fiègeépifcopal dont’ àjfêtt feit mention.
dans .les aües du concile d’Eph'èfe.
SYLIONES, peuples de la Chaonie, félon
Khianus, cité‘par Ettenne de Byfance.
S Y L LÆ , lîeM de l’Italie , dans la Campai b.
SYLLEGTUM, nom d’une ville; maritime de
l’Afrique propre, à une lieue de Carthage, félon
Procope, t . vanialoe. c. 16. ' •
SYLLI'ÜM ou Sylium , ville de l’Afie mineure,
dans la Pbrygie , félon Etienne de Byfante. ; y
Sv ii- iOM v ille & place forte-de l’A fie , dans
la Paæphÿiie, & près de la -ville de Side, félon
Arrien. . - Y m Ê Ê Ê t
S Y iO E S , promontoire-de l’Afrique, ou te
terrainpit- la Libye, félon Hérodote.
SYLVANE CTUM, Sv lvanec tïs, Sy iv an is
ou Sil vANIS , ville du Pont. Il-en- eft- mention .
dans- la, notice) des- dignités-de l’empire.
SYLVORUM CETENS, peuples- de ÎAftfe ,
d’ans l’Ibérie, au voifmage dé l’Albanie. Ils ha-
bitoient la chaîne de montagnes qui s’étend d’orient
en- occident-; félon Pline..
SYl.VOSUM PROMONTOiÙCfM, nom d’un
promontoire de la côte de l’A ttique, au voifmage
du promontoire Sunlum, félon Sophocle.
Sylvosuh Pp.oM’ONTCtrav-M, nom d’un promontoire
de l’Arabie heureufe , dans le voifmage
de la ville’;de ticjfii, fefon Agatârcliis.
SYMA àa Sym e , cetté ’île étoit précifément au
nord de Rhodes, & à l’entrée du petit: golfe dé
Doride. On n’én fait rien de particulier. Hômèré,
S YM
Hérodote , Scylax & Strabon font mention de
cette île.’ ;
Les anciens o'nt dit qu’après avoir été déferte,
Syme fut habitée par Chthonius, fils de Neptune
& de -Symé. Les Cariêns s’en emparèrent après
la guerre de Troye. Ils l’abandonnèrent enfuite.
Il y, vint depuis une colonie de Lacédémoniens 8c
; d’Argyeus.
SYMÆI. C’eft, ainfi qu’Etiënne de Byfance
nortîme les habitans de la ville de Syme.
SŸMÆTHA | ville de Grèce, ' dans ; la Tiief-
falie, félon Tliéopompè^ cité par Etienne "ad Byfance.
SYM BA CA ; ville de l’Afie, dans la Médie,
félon Strabon.
SYMBARÏ, peuples de l’Ethiopie, fous rEgypte,
■ félon Pline. Il les place du côté de l’Arabie , entre
. les montagnes .& le Nil. ‘
SYMBOLA , lieu de Grèce , dans, l’Arcadie ,
: près dé la fource de l’Alphée, & où plufieurs
petits ruifleaux fe perdent dans ce fleuve , félon
i Paufanias.
' SYMBOLON ou SyMbôlorum portüs , port
fur la côte 'mêriditfnàleude la Cherfonefe taurique,
; eîitre la ville de' Laïîip'as M e de Cherônèfe ,
I félon j^rrien.” :
L’entrée en, ét'oit fort difficile'. C’étoit le refuge
ordinaire des taüri1 qui couroierit la mer en pirates.
SYMBOLUM, lieu de la Thrace, entre la
ville de Neapoîis & c elle de Philippin Dion Caffius
rapporte que les' Grées nomment ainfi ce lieu,
parce què lé mont( Symboliîs s’y joint à une autre
montagne qui avance dans le milieu du pays.
- Symbolum, lièu' vôifin dti mont O lympe, félon
; Surius. .
SYMBOLUS, "montagne de Thrace, felon'Dion
' Cafîius. _
SYMBRÀ, village de la Perfe j entre la’ ville
de Nisbâra & celle de Nifchandbd, félon, Zofime.
Sym b r a , ville de l ’Afie mineure, dans Tinté-
rieinf dé' la Lycie v felon Ptoleir.ée^
SŸMBR.H | peuple de J’Itaii'e, du nombre de
ceux qùi; habitôient au-defîùs des Yénèfês, felpn
Strabon. •
S YM B R Y , peuple qui habitoit fur la côte
occidentale de file de C c r fé , félon Ptolemée.
SYME , la même que Syma, petite. île ^tuée
fur la côte de l’Afie mineure, vers le 36e, degré *3 5
minutes de latitude. Ajoutez à ce que j’aidit que,
, félon Athénée, elle cîevoit fôn nom à une nymphe
enlevée par le dieu marin Giaucus, qui la
cacha fur cette île , peu disante des mers qu’il
' frèquentoit.
Syme , ville deTAfie, 'dans la mer Carpathienne,
fur la côte de la . Doride , entre Cnide Ôi Loïyma,
félon. Strabf n.
Thucydide, rapporte . qu’Afîiope , amiral des
Ldcëdékbnieàs Ydrelfa' dans’ cette île un trophée
à. l’occafion de la . viftoiré : qu’il avoit remportée
fur la flotte des Athéniens.
S yme ,
'S-Y P
SymÉ ,' nom d’une ville qui ètoit ïlttiée dans
I’île de même nom, félon Etienne de Byfance.
Symes , montagne fituèe dans les environs du
Pont-Euxin, félon Orphée, cité par OrrèliuS ,
•qui juge qu’elle étoit près de la Colchide.
SYM ITH A , ville de l’Afrique, dans^’intérieur
de la Mauritanie céfarienfe , félon Ptoleniee.
SYMPHORIUM, nom d’un lieu fortifié de
l’A fie , dans la Syrie, félon Dion’ Gaffius.
. SYNA JUDÆORUM, ville de l’A fie , dans,
l ’Ofrhoëne, félon la notice des dignités de l’empire;
S YN A C A , lieux couverts de montagnes, félon
Appien, cité. par Ortélius..
SYNANGUS , ville de la Phénicie, félon Hérodote,
cite par Etienne de Byfance.
S YN A TH A , nom de îa patrie du prophète
Azarias, félon Dorothée-
SYNCERIUM, lieu de l’Italie où les troupes
romaines furent envoyées en garnifon fous le
confulat.de P. Valérius & de Spurius Lucrétius,
félon Denys d’Halycarnaffe,
SYNDICUS, nom d’une ville de la Scythie.
Elle.avoit un port, félon Etienne de Byfance.
SYNDIOS, nom d’un canton dont il eft parlé
dans les Authentiques, c'olk p, tit. 22 inproefat.
SYNDROMADES, nom que Théocrite, in
ldill. donne aux îles Cyanées.
SYNENES CASTRUM , lieu fortifié dans l’Ethiopie,
au pays des Blemyes, félon George-
d’Alexandrie, cité par Ortélius.
SYNEPHIUM, ville de l’A fie , dans la Cilicie,
félon Cédrène, qui rapporte que l’empereur Phocas
s’empara de cette ville.
SYNHIETÆ, peuples de la Sarmatie afiatique,
félon Pline.
SYNICENSIS, fiège épifcopàl d’Afrique, félon
S. Augufiin.
S YN N AD A , ORUM , ville de la grande
Phrygie, voifine de celle de Docimia. ou Doci-
' meum.
SYNOPOLIS, fiège épifcopal de l’A fie, dans
la Cilicie, fous la métropole de Séleucie.
SYNORMADES , nom qu’Eratofihène donne
-aux îles Cyanées.
SYO P I I , nom de peuples voifins des Libur-
niens 6c des Hythmîtes, félon Hécatée, cité par
Etienne de Byfance.
S Y P A , fleuve de l’Inde, au - delà du Gange.
Ptolemée en place l’embouchure fur la côte du
Sabaracus, au pays des Byfihgètes antropophages,
entre Babyjinga 6c Bardba.
SYPALETTUS, municipe de l’Attique, dans
la tribu Cécropide , félon Etienne de Byfance.
SYPHÆUM, ville cle l’Italie, dans le Brutium.
Tite-Live rapporte que cette ville fut du nombre
de celles qui, laffées de la guerre punique, fe
jetèrent entre les bras du conful C. Servilius.
SŸPICIUS ou Supicius po r t u s , port fur la
côte orientale de l’île de Sardaigne, entré l’em-
Géographie ancienne. Tome IIUt
SYRl 177
bouchure du fleuve Cczprus, 6c celle du fleuve
Coedrus, félon Ptolemée.
S Y R A , Sy r ia 6c Syros , île de l’Archipel »
l’une des Gyclades ,.6c voifine de celle de Paros,
félon Strabon.
SYRACUSÆ ( Syracufi ) , capitale^de la Sicile
8c fituée à-peu-près au milieu de fa côte orientale.
Elle eft célèbre entre les plus, célèbres de l’antiquité
, 6c, par cette raifon, mérite une defeription
un peu étendue.
Selon Denys cVHalycarnafle 8c Strabon, elle
avoit été fondée par une colonie de Corinthiens,
arrivés en Sicile fous la conduite d’Archias (i).
Je regarde cependant commè très probable que
cette ville a été habitée av*it la colonie dont
parlent les Grecs. Je fonde mon opinion fur ceci,
que c’eft un bon port de l'a côte ; que les Sicaniens ,
•les Sicules, les Leftrygons, avaient habité ce côté
de la Sicile bien avant les colonies grecques ; enfin ,
que puifque l’on trouve le nom de la reine uir
une infeription, ce font autant de preuves, ou
du moins de motifs d’une préemption raifonnabie
que cette partie a été habitée bien avant l’époque
de la fondation par Archias.
On dit que la* partie d’abord habitée, fut la
petite île d’Orthygie, jointe enfuite au continent
par un pont. Ce fut dans la fuite la partie la plus
reflerrèe de là v ille, qui comprenoit cinq parties
très - diftinâes, 6c féparées les unes, des autres
par des murailles , mais qui communiquoient
entre elles habituellement. Ces parties étoient,
r®. l’île appellée Ortkygie, t°. YÂcradine, 30. le
Tyche. ( ou Tuqué ) , 40. la Neapoîis, 5°. YEpipole.
Je Vais indiquer les principaux monumens de chacune'
de ces parties.
i°. LHle d’Orthygic. Cette petite île étoit tout
près de la côte, 6c probablement elle en avoit été
• plus loin d’abord; mais la côte s’étoit approchée ,
6c, au moyen d’un pont, on forma une efpèce
d’ifthme qui joignoit Tîle au continent , ou plutôt,
la petite île à la grande. La direéiion de File,
jointe au continent, étoit dans la dire&ion du
nord-oueft au fud-eft. A peu de diftance au nord ,
un promontoire s’avançant dans la même cüreâion,
laiftoit, entre fa côte & celle de l’île d’Orthygie ,
une petite baie qui s’avançoit jufqu’à Tifthme ;
c’étoit le petit port. La partie la plus méridionale
de l’île s’approchoit des terres de la côte oppofée, 6c
formoit l’entrée du grand port qui s’avançoit à roueft,-
en un très-grand baflin oblong dp nord au fud. Le
petit port n’étojt rien en comparaifon.
( j) Straboa dit que Mycellas , qui fonda enfuite
Croton, & Archias, arrivèrent ènfëmbje à Delphes
pour -confulter l’oracle fur le choix des lieux où ils
pourroient s’établir. Le dieu leur ayant demandé ce
qu’ils préféroiept dans ce choix , Archias. répo.ndit s
la richèffe;- Mycellas, la1 faute. -Chacun eut fa defti«
nation', félon ce qu’il eftimoit davantage. -