
‘ • ro t S M l ' c
c£ • §£« la " :nbïice’ 'épifcopâle
d’Afrique.
V ic o Pacensis eu' P a ç a t e n s is * fiègê èpif-
e©pai d’Afr-iqne"-, ‘dans là -Nutoidïe i fclonTa' notice
épifcopâle d’Afrique,'•& félon la conférence de
Carthage.
V ieo T urrensis 3 fiègé épifcopal de l’Afrique
prcconfulaire., félon là'’conférence de Carthage.
VICTOPHALI ôz/T ICtôBâlî , peuplés de la
Dacie, felonEwrûpe Si' Am mien Marcellin.- Le
premier écrit Vidophalï, & dit que leur pays
avoit été fub.jügué .’ pat1 Trajan.
V IC TO R IA ' ( Màjcar) , ' ville de l’Afrique ,
dans 'l’intérieur ' de la Mauritanie Céfarienfe, au
fud-eft ÜArfinana. li en eft fait mention par Pto-
Je’méè. m. ?" & -< ' ‘C- ■ il t ? ■
V ic to r ia , ville de -Pile d’A lbion, chez les
'Darhrtib, -fêlorf Rfrileméë-. ~ *■ i ©i, : *.
«' VICTORIÆ MONS'; montagnè- de i’Hifpanie
citérieure, dans le voifinage du fleuve Ebrus,;
fel'oiï : TiteTive. 1
V ïc t o r ïæ Ju l io Br ig en s ium Po r tu s , port
& ville de l’Hifpaiiie citérieure j chez lés Varduli,
félon Pline.
VICTORIANENSIS, fiège épifcopal d’Afrique
, dans la Byzacène, feïoii la notice épifeo-
pale de cette province.
VICTUMV^'V^enfrepÔt foH lleû de. marché
en ’ Itatfe’ï; dans la ! • Cifpa'dâpë. _ Les Rôtükins 1 la;
fortlfijsfént pehdànt,'^uîns<a^ ié h tja '‘gùerre contré
lés ' ’■ Gauîbià, félon vTité-Live.‘: 1 • ‘
Ce lieu .ayant été pris par Annibal* il le pilla*
& le ruina entièrement.
VICUS JÙLI ,• ve/ATURES. La plus ancienne
mention qui.foit faite .dans cette ville;,rff tire, dé
là notice des. pfoyincès cjéjïà. Çivitas
Atur.efljîum. èft .une de* celles'de la Noverhpopuîanie’.'
On trouve' le'nom d'Âtures : on Atufés , dans
Sidoine Apollinaire : mais M. de Valois veut que*
ce ne foit 'pas le même‘lieu que cdui-ci. Vicus
Juli eft un autre nom de la même ville r on trouve
une foufeription de la part de l’évêque, de Cvvitate
Vico Juli, au concile d ’Agde : elle eft de 506 ; &
le. nom de Vicus Julk eft,employé par Grégoire)
de Tours dansTaçcord;dqs rois Child^bert & Gon-,
trau. Qae, ; Vicufi Juli rfoit Atures, c’eft ce qpe -té*-,
indigne une notice, 011 dans la Ndy empopulanie.
on lit , Çivitas ad Torejifium Vico Juli. 11, eft évident
qüd je nom dd-Atures i ou celui ddAdura, feîpn
fufage des temps poftèrieurs, eft tiré du fleuve
Atur ou Adour, fur lequel la vill.e d’Aire eft
lituée , & ce nom dj Attires ou Aturenjes , pourroir
avoir été celui d’an peuple , ^aya/it quel d’être
appliqué ià la., yille .dont f e mom propre étoif
Vicus- Juli ::r mais ce peuple nous eft d’ailleurs inconnu.
Tibulle -,.en..félicitant Meflàla d’avoir réduit
les Aquitaines ,femble néanmoins dçfigner un peuple
par le nom d'Atur dans ce vers :
Quem tremeret font milite Vi&us Atur.
v 1 c
.M*- de Valois 8c Cellarius paroiffent avoir la
même opinion fur ce lu jet.
V icu s Ju l iu s : il n'en eft mention que dans
la notice de l’empire 3 comme d’un pofte fous les
ordres du général réfida-nt à Mayence , & il eft
place entre Ta berna ou Rhin-Zabern , & Ntmctes
ou Spire. Dans cet intervalle on ne voit point dé
pofition plus convenable que celle de Germers-Heim
a Tembonchure de la Queich , clans le Rhin.
V ic u s , bourgade de la Rhétie, dans le voi-
finage de la fourcè du Rhin-, félon Ptolemée.
V icu s A pol lon os , lieu" dans la partie" Arabique
de l’Egypte, au-delà du N il, entre Thebce. &
Coptos, félon l’itinéraire d'Àntonin.
V icu s A q u a r iu s (elle paroît répondre à Villa
de Para ) , ville- peu confidérable de l’Hifpanie ,
dans .la Lufitànie, au nord,' dans le pays des
Vettones. Quelques auteurs attribuent ce lieu à
L’Hifpaoie- Tarragonoife ; mais je me conforme à
M. cl’Anville qui l ’a mife en-Lufitànie.
V icu s AvGMSTiJKair Wari), ville de l’Afrique
dans une grande plaine, au fud-oueft d’Adrumetumd
Dans l’itinéraire d’Antonin elle eft marquée entre
Aquiliantz & Cluacaria.
V ic u s A u g u s t i , lieu de l’Afrique propre^
fur la foute de Carthage à Sufetula, entre Adru-
metum & Aquce Resta félon l ’itinéraire d’An-
tonia. .
V icu s BadiUs- ,5 lieu - de l’Italie, fur la route
dé Rome à Adria ,■ entre Palacrintim & Centejîmùm ,
felon= l’itinéraire d’Antonin.
• V icu s Gæ sa r is , lieu • de l’Afrique propre ,"
félon S. Auguftin, cité par Ortélius.
V icu s C ù m in a r iu s , lieu de l’Hifpahie cité—
rieure,chez les Carpentani, à peu de diftànce, fur
là gauche du Tagus.
. Dans fitinêraire d’Antonin elle eft marquée;fur
larouté dÇEmerita à.Çoefar Aùgufla, entre A le es
8t : T itu lc ia * , -
V icu s Ju dæ ô r u m , lieu de l’E gypte, au-delà
du N i l, entre Thou & Sceruz Vittrandrüm a félon
l’itinéraire d’Antonin.
V icu s J u l ii ou V icus Ju l iu s , lieu de la
Gaule , félon Ortélius.
, Vicus. Julius , lieu de la Gaule Belgique, dans
le pays des Némétes, félon la notice des dignités
de l’empire.
V icu s Ma t r in i , lieu de l’Etrurie, félon Cluvier.
V icu s N o vu s (V ic o ) , petit lieu d’Italie,
dans la Campanie, à quelque diftànce au fud - eft
de Calatia 8c de Capua, qui eft plus loin dans la
même direéHon. M. d’Anville n’a pas placé de
petit lieu 'fur là carte. On y voit encore des
ruines.
' V icu s N o v u s , lieu de l’Italie, dansl’Umbrie;
fur la route de Rome à Adria , entre Eretum &
Réate, félon l’itinéraire d’Antonin.
V icu s Serninus , au nord-eft de Mutina, dans
la partie de l’Italie appelée Gaule Gifalpine.
V I D
V icu s Sp a c o r u m , au fud d’une petite baie,
qtir la côte dés Calkïques, au nord-oueft de
Tyde. .
Vicus V alerius ou V ic u s 1 V a r r o n is , lieu
de lltalie , dans- le; Latium , chez les Æq liaoles,
félon Sabelîicns , cité par Ortélius.- ,
V icu s V a r ia n u s , lieu de l’Italie, fur le Padus,
aii fud-eft de Vè>vna. •
V i c u s V i i i g in i s , f u r le b o r d d e la m e r , a
étrale d iftà n c e à - p e u - p r ê s d e . Genua, à l ’e f t , &
d e Vadd- Sabatia à l’o u eft.'
V1DENSIS LIMES, lieu de l’Afrique, dans la
Maut itanie Céfarienne , félon la notice des dignités
dé l’empire.
V EDI AN A , fleuve que Ptolemée indique :dans
l’Armorique.
VID1CINORUM OPPIDUM, ville de l’Italie,
dans le Picenum , & qui fut détruite par les Romains,
félon Pline, fur le rapport de Valerianus.
* V ID IN I , peuples dé la Sarmatié européenne,
félon Am mien Marcel im.
V ID IO A R l l, peuples qui liabitoient à l’embouchure
du fleuve Vijlula , félon Agathias.
V ID OTAR A , golfe fur la côte feptentrîônale
dë l’île : d’Albion, félon Ptolemée.,-
v V ID RU S , nom d’un fleuve de la Germanie.
-, ptolemée en indique l’tmbouchure entre Marmanis
Portas & l’embouchure du fleuve Amajîtis.
■ V ID U A , fleüve que Ptolemée indique fur la
côte fepteritrionale de l Hibernie.
VIDUB1A. Ce lieu eft tiré de la table Théodo-
fienne & de la trace d’une voie entre Langres & Châ-
lons: Andemdiun.no x x v m fûtn x i x Vidubia x x
Chbillione. Il faut donc chercher Vidubia dans une
pofition qui convienne entre"Ez'/e, ou, pour mieux
dire , Tile, qui eft indubitablement Til-le-Château
& Châloiis. On peut prendre confiance dans les
nombres indiqués par la Table, fur ce quelle
total de 39 lieues gauloifes entre Châlons 8c T il ,
dont le calcul de 4421— Aoifes quadfe a la dif-
tnncé que des opérations fur lé local fixent dans
cet intervalle à environ 43300 toifés , ce qui n’ëft ‘
au-deffous du calcul des lieues, qu’autant qu’il eft
naturel que la mefure itinéraire excède un efpace
èn ligne dire&e 8c aérienne. Or , je, remarque
que les nombres de la Table , à partir de Châlons
d’un côté, 8c de l'autre à partir de T i l , fe rencontrent
aii paflàge dune petite rivière, dont le
.nom èft Vouge , à un endroit auquel on adonné
le nom de S. Bernard , dans les bois de Cîteaux j
& je fuis informé que les veftiges encore fubfif-
tàns de cette voie paflênt par cet endroit. J’ajoute
que fi on lit Vidugia, au lieu de Vidubia dans là
Table," où l’on fait que les dénominations font
fouvent peu corre&es, on découvre de l’analogie
avec le nom aéfuel dé la- petite rivière de Vouge.
Jeconfens même qu’en opinant 5infi aêlilellement,
ce foit infirmer ce que j’ai mis en avant dans
un ouvrage publié en 1741 ; fa voir , que Vidubia
pourroit être Nuits 3 car, outre que les diftances
V 1 D }-Si
rcfpeêlives de Châlons & de T il -s’y rapportent
moins., la pofition de Nuits s’écarte de la trace de
l’ancienne voie d’environ unéiieue commune d’aujourd’hui.
( Notice de la Gaule).
VIDUCASSES. L’infcription d’un marbre qui
eft confervé dans le château de Thorigny en baffe
Normandie, fait mention du fénat de la cité des
Viducajjes : Or d o . cïvitatis V in d u as , & , la
découverte qui a été faite au commencement de
ce fiècle de la capitale de ce peuple près de la
rivière d’Orne , un peu au-deflus de Caën, fixe
les Viducajfts dans une partie de ce qui compofe
aujourd’hui le diocèfe de Baycux. La fépararion
des limites entre les Viducajjes & les Bajocajfes ,
dont le Parus BajocaJjir.us, ou le Beflin , a confervé
le nom, m’eft indiquée par un lieu nommé
Fins, Fines, entre les parûmes de Villy & de
S. Vaaft, au nord de Villers-le-Bocage. J’en indique
précifément la pofition , parce qu’elle n’eft
point marquée dans la carte du diocèfe de Bayeux
qui" a paru en 1736 ; mais une carte manuferite
que j’ai du même diocèfe, dreffée.dans un plus
grand détail par l’auteur de la carte du diocèfe de
Coutar.ce , qui eft publique 5 me donne la con-
noiflance de cette pofition. Elle doit paroître très-
remarquable par la diftinéiion qu’elle donne lieu-
dé conclure entre deux cités qui font aétuellement
confondues dans le même diocèfe. Il eft mention
des Viducajjes clans Pline , & leur nom y eft fuivi
immédiatement de celui de Bodiocajfcs, qu’il y a
tout lieu de prendre pour les Bajocajfes, limitro-
! phes des Viducajjes. Les Biductfù dont Ptolemée
fait mention en décrivant le pays maritime de la
Lyonnôife, paroiffent être les Viducajjes, par une
grande affinité dans la dénomination ; nonôbftant
l’erreur de Ptolemée de les • féparer des Lexoviv
par les Vencli, puifque le déplacement de beaucoup
d’aiitres pofitions dans Ptolemée ouvre fou-’'
-vent matière à critique.
Ce qui concerne la capitale des Viducajjes doit
faire le fujet d’un article particulier. Le premier
volume de l’académie des belles - lettrés fournit un
détail intéreifant fur les veftiges qui fubfiftent dé
cette ville dans la paroiffe de Vieux ," à quelque
diftànce du rivage gauche de la rivière d’Orne ,
& qui en donnent une autre idée que celle d’un
Ample camp romain, félon l’opinion qu’en avoit
M. Huet, évêque d’Avranche , comme il s’en:
explique dans fes antiquités cle Caën. Ce lieu ,
nommé V ieux , étoi t a utrefois confidérab le , &
plufieurs paroiflés des environs font des dérnem-
bremens de fon ancien territoire.
Les titres de l’abbaye de Fontenai, qui n’en eft
féparé que par la-rivière d’Orne ,- en font mention
fous le nom de Vidocce 8c de V ioccc. Ces dénominations
devroient empêcher M. Huet de confondre
le nom de Vieux, avec le terme qui défigne un-
gué. Il eft évident que comme de Tticajfcs on a
tait Trucs, Troies; de Durocajfes , Droat, Dreux
de même le nom de Viducajjes a été converti eq