
SINGANUS, fleuve de M f le , ' dans la partie
de la Colchide qui était à lu droite du Phafe.
SINGARA (Senjiar) , ville de grande‘corifidé-
ration, en Aile , dans la Méfopdtamiê, fur le bord
de la rivière Mygdonius, vers Je 36e degré 15
inimités de latitude.
Dion Caffius rapporte que Singara fut prife par
Traian. Elle devint enfuite colonie romaine, avec
les furnoms d'Aurélia 8f de Septimia, comme orr
le voit fur les médailles.
Sïn g a r a , - ville, de FAfie, dans la Méfopo-
ta mie, fur le bord du Tigre, félon Ptolemée. Elle
étoit la capitale des Arabes Rhttavi, félon Pline.
SINGARÆ MONS, montagnes de FAfie , dans
la Méfopotamie. Elles s’étendoient. depuis le 36e
degré 45 minutes de latitude Jv jufqifaü 35e degré
45 minutes. Elles étoient fitùées nord-Oueft &
fud-eft- ■ (
SINGARAS , montagne de la; Méfopotamie ,-
dans FAcabène , félon Ptolêmée.
SÎNGAS ( Slnsja ) , fleuve de1 FAfie, félon
Ptolemée, qui- le fait fô'rtîr de'la Tiérie ( canton
le plus nord de la Syrie). Il alloit fe perdre dans-
l’Euphrate, âu fud-eft & aù-dëflbus dè Samofata,
entre Arudis & P or fie à,
S IN G ID A V A , nom d’une ville de la Dacie,
félon Ptolemée.
SINGIDUNUM, SiNGiDONUM C a s t r a , ou
SïNGiDLiNO C a s t r a , ville de la Pannonie, fur
la route d’Italie, en orient, en paflant parle mont
d’O r , entre Taurunum Cluffis ■ & le gîte appelé
Aurais Morts, félon l’itinéraire d’Antonin.
SINGILI |( C ’eft aâuellement un lieu nommé
Puente de Don Gondola ) , ville de l’Hifpanie, dans
la Bétique, fur le Singilis , à l’oueft, & au fud-eft
à'Àftigi. . .
SINGILIS ( le Xénil ) , fleuve de l’Hifpanie ,
dans la Bétique.
SINGITICUS SINUS , golfe de la Macédoine,
dans la mer Egée. Il avançoit beaucoup dans les
terre la Chalcidie & la Praxie, depuis le promontoire
Nymphoeum jufqu’à Ampelus Extrema, félon
Ptolemée.
SINGONE, ville de la Germanie. Ptolemée
la place dans le voifinage du Danube.
SINGUIRIUM ou Syn cerium , pofte de l’Italie,
aux confins du Latium & du pays des Herniques,
félon Denys d’Halycarnafle..
SIN GUS J)« Sin g o s , ville de la Macédoine,
dans la Chalcidie, fur le golfe Singitique, félon
Ptolemée.
Elle avoit donné fon nom au golfe.
S IN G YA , ville de l’Afie mineure, dans la Pam-
phylie, félon Etienne de Byfanee.
SINHORIUM , lieu fortifié de la Colchide, aux
confins de la grande & de la petite Arménie, félon-
Ammien Marcellin.
SINIANDI, fiège épifcôpal d’A fie , dans la-
Pyfidie, félon des notices grecques.
SINIS, lieu de Grèce, dans FAttique* 1 félon'
Plutarque, cité par Ortélius.
SïN’S colonia[, ville de1 l’Afie, dans-la petite
Arménie & près de l’Euphrate, félon Ammien
Marcellin. • ' - • ‘ dans
SINITENSIS, fiège épifcôpal d’Afrique ,e.
la Numidie, félon la conférence de Carthagns la
SINNA, nom de deux villes d’A fie , da
Méfopotamie , félon Ptolemée.
Sinnà , nom d’un lieu près du mont Liban. Il
fervoit de retraite à des brigands, félon Strabon.
SINNAGA , nom d’un défilé qui fe trouvoit dans
les' montagnes de la Méfopotamie, au voifinage de
Carrkce., près du Tigre , félon Plutarque.
SINNAUS, lac de l’Afie. Pline rapporte que
l’ëau xle ce lac ëft amère , par la grande quantité
d’abfinthe qui croît aux environs.
SINN1PSENSIS, fiège épiftopal d’Afrique, félon
: la conférence de Carthage.
SINNUÀRÏTENSIS, fiège épifcôpal ifle l’Afrique
proconfulaire, félon la conférence de Carthage.
SINNUS, fleuve de là Gaule cifalpine.
SINOESSA, nom d’une ville de la Sicile, félon
Etienne^ de Byfanee.
SINONIA, île*de la' mer Thyrrhène, félon
Pomponius Mêla.1' ' . -
SINOPE. La fituation de cette ville fur le Pdnt-
Euxin étoit des plus avantageufes» Elle étoit bâtie
; à l’entrée d’une prefqu’îlé dont l’ifthme n’a quedèux
ftades de largeur-, ‘&^a-v©it uni'port: de chaque
côté, félon Strabon, L. 1 1 , p. f.45, où il dit qu’elles-
, étëît anciennement- comprifé dans- la Paphlagonie.
Apollonius^ L'.' it-fivs'çfiS , 'dit que Fancienneté
\ de cette ville remonté jufqn’au temps des Argonautes,
ou du moins julqü’au temps» où-des Cim-
mériens s’y établirent-, -lorftjue , . chafles; de leur
. pays par les Scythes , ils vinrent en A f ie , vis-à-vis
; de l’embouchure df Ylfitr. 5
Les commencémerts de cette ville furent foibles j
mais lorfqu’elle eut reçu une colonie de Miléfiens,
elle s’éleva à un tel degré de puiflance, qu’elle
fut en état de fonder d’autres colonies fur les côtés
du Pont-Euxin. Strabon, L. x n , p. 545.
Elle jouifloit' de tous les-' avantages dè* là liberté,
lorfqu’elle fut fubjuguée parPharnaceroi de Pont :
elle devint alors une ville royale , & comme la
capitale du royaume de Pont ; les rois y faifoient
leur féjour, & Mithridate - Eupator y prit naif-
fâiïce & y fut élevé. Lucullus prit la ville de
Sinope, & lui rendit la liberté. La ville éprouva
; les plus grands malheurs fous la tyrannie du roi
Pharnace ; mais Jules Céfar, ayant vaincu ce prince,
rétablit Sinope & ÿ envoya une colonie romaine.
Cette ville établit une nouvelle ère en honneur de ce
bienfait, & prit fur les monumens le titre de Colonia.
Julio. Félix Sinope. Cette colonie fiit envoyée à
Sinope l’an 709 de Rome. •
Là ville de-Sinope fubfifta dans un étatr tirés-
floriffant - feus les empereurs Romains : ■ fon' com-
: merce , que lui procuroit l’avantage de fa fiftiation-
& la commod ité de fes ports, contribuait également
à fon opulence & à fa fplendeur. Strabon dit qu’elle
étoit une des villes les plus confidérablçs de FAfie.
On rendoit à Sinope un ciflte particulier à Sé-
rapis : elle honoroit Mercure comme le dieu du
commerce. Le culte idolâtre fubfifta dans cette
ville jufqu’à la prédication de l’évangile.
' Cette ville étoit gouvernée fur le modèle des
autres colonies romaines : elle avoit des duumvirs,
qui étoient les chefs du confeil des décurions.
Strabon , L. x i i , & Pline, L. vy c. 27, difent
que la ville de Sinope, fous les premiers empereurs,
comprifé dans la Paphlagonie, fit partie du gouvernement
de Bithynie.
Pline le jeune, étant gouverneur de cette province
, écrivit à l’empereur que l’on pouvoir procurer
à la colonie de Sinope, une fource d’eau
abondante, dont elle avoit befoin, fi l’empereur
vouloit permettre cet ouvrage.
La Paphlagonie fut détachée de la Bithynie,
& forma une province particulière, vers le règne
de Conftantin ; mais la ville de Sinope fut jointe
avec quelques villes du Pont, pour former la province
d’Hellefpont, en Fhonneur d’Hélène, mère
de Conftantin, félon la notice d’Hiéroclès. L’empereur
Héraclius ayant partagé l’orient en divers
départemens, la vüle de Sinope fut de celui d’A rménie.
Le chriftianifme fut reçu dans cette ville vers
la fin du troifième fiècle.
Le fameux philofophe Diogène le "cynique,
qui vivoit dans un tonneau , étoit de cette ville
mais il fut enterré à Corinthe., près d’une des
portes de la v ille, où Fon voyoit fon tombeau
avec un cippe „ contre lequel étoit adofle un chien ,
fait de marbre de Paros.
Sinope , fleuve, de l’Afie , dans la Paphlagonie.
Il couloit près la ville de Sinope , félon Euftathe,
cité par Ortélius.
SINOPIUM, montagne d’Egypte , dans, ou au
yoifinage de la ville de Memphis , félon Euftathe.
SINOREGA, lieu fortifié, dans l’Afie mineure,
félon Appien.
SINOTIUM , ville de l’Illyrie, dans ia Dal-
matie , & F une des cinquante principales que
poffédoient les Dalmates. Strabon rapporte que
cette ville fut réduite en cendres par Âugufte.
SINSII, peuples de la Dacie. Ils habitoient au
nord des Saldevfii, félon Ptolemée.
SINTÆ, peuples dé l’Afrique propre, félon
■ Strabon.
' SINTHUS, ville de là Macédoine, dans F;Ani-
phaxitide, près du golfe Thermceus, félon Hérodote',,
cité-par Etienne de Byfanee.. •
Sin thu s , nom du plus grand des fleuves
qui fe jettent dans,la mer Erythrée, félon Arrien.
-, Sinthus.. ^Ptolemée donne ce. nom à une des
bouches du fleuve lndus\ . ,
SINTI „ peuplés; qui habitoient au-défliis du
Bofphore de Tnrace, félon Polyen',.
SINTI A > ville de la Macédoine , aux environs
de la Th race, félon Etienne de Byfanee.
SINTICA ou Sintice , contrée de la'Macédoine
, aux environs delà Thr,ace, félon Ptolemée.
. SINTII, nom de peuples qui habitoient dans
l’île de Leinnos, félon Homère.
Ce nom doit- être écrit avec une S ; puif-
quHomère emploie- le figne S. De plus , je né
lui trouve aucune origine commençant par un C.
Il paroît que du temps d’Homère il y avoit à
Lemnos, ou du moins que l’on croyoit qu’il y
avoit eu des Sinthiens. dans Pile de Lemnos. A
ne connois pas d’autres peuples auxquels on puiflè
donner ce nom, qu’aux habitans de la ville de
Sindus ou Sinthus, qui étoit limée aux environs du
golfe Thermalque. Us dévoient être Thraces d’oric.
gitie, & même appartenir à cette nation au temps.
d’Homère. J’ai donné deux manières d’écrire ce
nom, parce qu’on lit Sindus ( S trJV ) dans le
texte d’Hérodote ; & Sinthus ( Eirào;■ ). dans Etienne
de Byfanee, qui cite cependant ce même hiftorien.
SINTOFUM , lieu fortifié de l’Afie , dans l'Arménie
, félon Etienne de Byfanee.
SINUESSA, ville d’I ta lie fu r les-frontières du
Latium & de la Campanie , tout prés des marais-
de, Mifiurnes. Les eaux de ce lieu avoie.it la
réputation d’être excellentes contre la folie &
contre la ftérilité. Selon, Strabon, c’étoit de la
finuofité de la -côte qui y forme un,petit golfe,
que cette ville avoit pris foii nom. II en refie
encore quelques veftiges ,auffi-bien que des anciens
thermes bâtis en ce lieu.
SINUESSANI ou Popueds Sinuessanus
habitans de la ville de Sitmcfa, colonie Romaine
en Italie, dans le Latium, félon Tite-Live.
_ .SINU.NTA , ville de PAfie,. dans la. Parthie
félon Ptolemée,. • ’
SINUS AD GRADUS, Ammien Marcellin fe
fert-d’ime.expreffion qui , entre autres, prouve que
l’on appeloit gmdus les branches du Rhône; & on
les défigne encore par le terme de gras
Smus Hipponensis {golfi de Biçrta) , golfe-
de 1 Afrique forme-par le promontoire Candidum,
au nord-oueft, & le promontoire Sppoüinis à l’eftl
Sinus magnus , plufieurs golfes ont porté ce:
nom chez les anciens ; mais comme ce lieu fignifie
U grand golfe, il n’en défigne aucun en particulier
Sinus, Numioicus (,g<c de Stora ) , golfe dé
1 Afrique1,, formé, à l’ouefi parle promontoire T ri-
tum, & à l’eft par le promontoire Tapfns.
Sinus T ristis, nom que Solin donne au lac-
Alphàltide, ou mer Morte.
SINZITA , ville de.la petite Arménie,. dans la-
préfecture Muriane, félon Ptolemée.
SIOîTA, ville de l’Albanie, du nombre de celles
que Ptolemée place, entre les fleuves Cvrrhus &
AWamts. ■ - ' d ”
SION ou S on", montagne dè la Pakftine . ou
Ç;I on .veut fe reporter pour l’expreffion aux temps,
plus, anciens,. montagne du pays de. Chaman §£