S9s V O,,N
centj^ingt-cinq milles ;de l’Qçean-4^ dA *la -Medi? ;
terranée. Mais s’il \ept- ftitentic^.^ue épjflèîi
r^ne-.4,Àn$oijin manque'; VglukUis cçlQvça à ;ctent
quarante-cinq milles, d e Tingis.:, y ep le midi oriental
de* çetje-.yUie, dans -les ,tççres, •&.. par confisquent
a une é g a le diftançe deV .deux m e r s i l çû.t ailé-.
njent- .compris que,. ,çette'ville pouvoit ; fort bien
être la-ville.de Fez.. ;
- On fient ce qui a retenu le P. Harçîoum<:>c’ell
qu’il faÙoit çpnyeniç, que fon.. auteur/aypâ, celui
dpnt il .^Cjcupqjt. euenuellèm^ts-s’ét^i; trompé. *
oivqUefidu moinsr. les ? co pilles- ayoient, ophlié la.
lettre c- da-ns le. , îîombre. des . milles qu'il;dit être*
entre Bana^a.Sc Volubilis. \
. En effet-,, fi du premier x on, fait uq ç , il* fe
trouvera que . VolulubiUs étoit. à cent vingt - cinq
milles." de xBnnç^a, : q- p^reftle difjance de l’0 T
& qu’ainfi l’on n’eft
pas trop -. mal. fondé à' croire, que Fez en occupe
l’emplacement. ;WeffeJing> ... ,qui, fans le citer,
adopte F-opinion du P. Kardouln , abandonne,. dans
eétte.-'ofc^%n ,.;trpp^ai|'eôiem l’itinérahp d’Antppin
pour ,'fiViVre Plinèl. .GepVndaqt . la route de ruiné-.;
.foutient.pnr^itêpient^0au, Jiçu^que^ Pline
fe trompé ii groffièrement, que, la meprife faute,
aux yeux. (La Mattinikc ). ':A.iZ:v; .
M, d’ÀnviHe-, n’adopte pas' entièrement l’opinion
avancée dans l’article précédent. Î1 place Volubilis.
fous le 12e degré de longitude, & prefqu’au 34e
de.ktitude, à quinze lieues à-peu--prés ata nord-,
ôiiéft Âer Fez.* c’eff-là qu’un • lien nommé Gualilty
offre' eiicore des veftjges;d’àntiquité. Q r ,.c ;e nom
moderne ne peut être qu’une corruption du nom
ancien.. . . \ ,.
VOLUCE eu V e l u c a , ville dà fHifpanie cité-
rieure , à l’eft de Clunia, & au ftid-oueft d,e Nu-
mace.- . -,
Ptolemée la nomme Vtlüca, & la donne aux
Arevacd. , , . ! - . . -
. VOLUMNII, peuples de lTtalié. LesRomains
leur firent la guerre ’ fous le' confulat de Titus
Quintius & d’Agrippa Furius, félon Diodore de
Sicile,-cité parOrtélius; mais il fe trompe: cet
auteur dît 'que l’on, fit alors, la guerre aux Voici. &
non aux Voïumnîi. ,
. VO LUN TII, peuples qui hâbitoient fur la côte
orientale de l’Hibernie, au midi des Damii, félon
Ptolemée.
. VOMANUS ' ou VÔMANUM FLUMEN ,
fleuve de l’Italie, dans le Picenum, félon Pline,
X. 1111 c. if.fi
Silius Itàlicus en parle , X. v u , v. 439.
■ . . . . . Statque humtilata Vomino.
H à d f ià . . , . . . %
Selon Chivier, ce'fleuve fe nomme encore le
Vamano..
1 ypNÇARIANENSlS ou BoncAriensis , fièje
V O R
épH'copal d’Afrique, dans la Maimtan;e,céfarienfe ‘
féjpn la notice épiieopaje^de cette province.
VORDËN^ÈS, peuples de -Ja <Qa,ule Narbon-
iiqjfe.ÿ à.'L’ouelt-des Vulgieptes. > . , -
On les place où-eft fituée la ville de ■ Cordes,
près de celle. d’Apt.
Voici; ce; qu’en dit ,M., d’Anvijle. .
J'emploie.ici ' dit ce favàpt ,, l’etnique d’un lieu
comme je le trouve' dans . une infçrîption que
Spon dit cxiüer dans l’èglife cathédrale. d’Apt.
Eës Ÿbrâèdfts 'jP^gtf/zlcçnfacféh^cëj^ a leur
pro.teâeur Pationofilo, qui. eft défigrié ÏJfî; Vif 'dt1
la côlbnté-' d’Apt. Or , il y a toute- apparence que
cé lieii: eil Gorde^, contigu au diocèfé d’A p t, d’ans
celui de’ Cavaillon. .'Là; différence . entre P'ard
Gord n’eft : que celle que l’on voit par la permutation
de la lettre.initiale entre.le terme de Vadurn*
& celui de Gué , qui le remplace dans l’ufagé
atftuel ;, & comme de' Vardei on a fait le nom ,.du
Gardon , St de Vapiricum , celui . de Gap.
YO R E D A , ville de rile d’Albion , fur la route
du refrahehemént à Portus R u tu p is entre Lüçu-
vallzum & Brovonacis, -félon l’itinéraire d’Antonin.
VGRGANIUM, pojîca O sismii. Ptolemée nous
apprend que le i nom de la capitale des Gfifm.it
eft Vorganium. Ce peuple occupoit la . patrie occidentale,
de ; la Bretagne, daris toute fa largeur,
comme on peut voir à l’article O sismii,. La position
de leur capitale nous eft indiquée par la
table y où le nom eft écrit Vorgiutn, par contràcé
tion apparemment de Vorganium. Cette pofition fe
rencontré : fur une voie qui , tra’verfarit la Bretagne,
dans fa longueur, depuis la capitale des
Naumètes, & paliànf à celle des Vmtti, vient
aboutir fur le bord de la mer, à un lieu dont le
nom,fe lit Qefocribate dans la table, & plus cor-
te&ement . GcJobriyatc, parpiffant le même lieu que
'^ri^afcs{ •-Êonu^.- dans* .Ptolemée* aujourd’hui Breft.
Entre la capitale des Vqnètes & celle des Ofifmii,
ce j que.- la table marque -, ^*r us le nom, de Sulis ,
fe retrouve précisément dans, le point d’union
d’une petite riyière nommée Sud 3 avec celle de
Blavet; & ce qui concerne Sulis eft le fujet d’un
article particulier. De ce Iieia la table conduit à
Vorgium ou Vorganium ^ & la diftançe. marquée
XXiiii s’arrête à Karhez , en fuivant la même
direéiion de voie. Cette yille.de Karhez, ou comme
on a dit autrefois, Kerohez, a été-la première en
dignité dans la contrée, -félon la, tradition qui y
fubfifte ; „ & D. Lobineau , dans . fo,n hiftoire de
Bretagne, affure qu’on y découvre tous les jours
des relies de .fa première fplendeur., Outre la voie
qui nous conduit à Karhez j je fuis informé qu’il
y a dans les ^environs de grands yeftiges d’une
voie romaine^, qui, .,a partir de cette ville , eft
défignée entre le norcl ol le levant. ,Sanfon n’ayant
aucun égard aux ;diftànces marquées par la table ,
à laquelle néanmoins qn doit Ppnique moyen qu’il
y ait. de juger de remplacement de Vorganium,
tranlporte cette capitale auprès de Tregui:> & dans
V O R
l’endroh appelé Cdr-Gutrdic ( le vieux Gué ) , pu
il *pëiit avoir exifté une ville dans des temps
reculés , & même épifcopale, fous le nom dé
Lexobie, comme le prétendent les Brétons^ fans
que fa pofition , trop écartée des lieux indiqués
par la table, convienne à Vorganium.-En bornant
les Ofifmii à quelques diocèfes qui font fur la côte
feptentrionale de la Bretagne, Sanfon ne pouvoir
f.econnoîtré Vorganium dans Karhez, qui eft hors
des limites de ce diocèfe, & dans celui de Kern per.
Cette ville- -paroît-' avoir été défignée pàr le nom
du peuple,, ainfi que la -.plupart des autres capitales;
1 car c’eft fous le nom du .peuple qu’il en eft
mention dans la notice de l’empire , comme d’un
lieu où lé commandant d’une milice - particulière
avoit fon polie : In traftu Armoficano & Nervicano
proefeflus militum Ofi.fimiaco.rum Ofifinies. Dans la
notice des provinces de la Gaule, Civitas Ofifino- ■
rum eft une de celles de la troifième Lyonnoife.
VORIDIS, lieu de l’Afie , dans la Bithynie.
Il en eft fait mention dans le code, Théodofien..,
VO RO CH T A, île du golfe PerTique, fuir |a
' côte de là Carmanie, félon Ptolemée.,
VGROCINGUS, maifon de campàgnç, dans
-la Gaule. Elle appartènoit à Sidonius Àpblli-
naris. f
VOROGIUM. Ce lieu eft placé dans lavable
Théodofienne fur une route qui à.'Augujfonemetum
ou Clermont, conduit par Aquoe; Calidoe, qui font
les eaux 'de ■ Y ich i, à un autre lieu, fous le nopi
d'Arioiieày dont la pofition convient à celle à’Â-
vrïlli-, fur la gauche dé la Loire, au-deffous de
Roane , ,comme on ' peut voir au fécond des
articles qui portent le nom d'Ariolica. La diftançe
eft marquée vm à-l’égard à'Aquoe Calidce & de
Vorogium à Ariolica x i in . On trouve , dans le dénombrement
du royaume, généralité dè Moulins,
éle&ion de‘ Ganhat, je nom de Vouroux, qui eft
parfaitement analogue à celui' de Vorogium ; mais
la fituatiori de ce liéu m’a été inconnue jufqu’a ce
qu’une des cartes des grandes, rbütes du royàhme ,
qui font dreffées par ordre du roi' , me Fait'indiquée
à environ ado toifes plus près, du rivage dé l’Ailier
que la petite rivière de Varennès , qui n’eft-. écartée
que d’environ un quart de lieue. Une.carte manuf-
- crite que j’ai du cours de l’A ilier, me donne la
diftançe des bains de Vichy à Varennes en droite
ligne d’environ 8666 toifes ; & .parce que'le.cours
de l’Ailier ne permet pasi.que la roule foit tout à fait
dire&e, on peut éflimer la ■ mefure itinéraire d’environ
9000 toifes , ce qui répond à l’indication de
la table , puifque le calcul de huit lieues, gauloiles
fur le pied de 1134 toifes eft de 90^2- toifes ; friais
il n’en eft pas de même de Youroux. ou V'origium
à Ariolica, l’intervalle s’eftimant de 21 à 22.milles
toifes, fantice que la mefure itinéraire doit avoir de
. plus qæte la mefure direéle en traverfant un pas allez
inégal ; & .parce queles pofitionsde Vorogium.Sc à'À-
riolica ne me paroiffent aucunement douteufes, j in-
fère de la diftançe abfôlue qui lès fépare , 'qü?il y
U R 599
a-faute1 dans l’indication de la table, & que le
moyen de; la* ’corriger eft de fubftituer x x i -à
x x im .
YOSALIA où V o s a v i A. Quoiqu’on life Vo-
javia dans la- table Théodofienne, où l’on fait
que les dénominations font-> fouvent peu correéles,
je pénfë qu’il faut lire Vafiolid, pace que ce nom
eft W e fe l, Sc que Siraliame , qui vivoit’ il y : a
neuf cens ans ; a écrit dans fon martyrologe }Va~
faliac Pour diftinguer ce lieu d’avec un autre
. Wefel-i fitué beaucoup plus bas à l’embouchure
de-la Lippe dans le* i Rhin1,- on appelle celui-ci
. Obtr WcfeL, ou haut - Wefeh II eft placé dans la
table entre Bontobriti\ ou, pour mieux dire 9 Bori-
drobier-Sc Bingium, & la diftançe- eft indiquée Viril
à l’égard cle Bingium comme de Baudobrica, non
pas x i i , comme M. de Valois Sc Cellarius le
marquent-ÿ ’ en confondant apparemment fa -'dif-
tance avec celle; que; là table indique x i i , entre
Bingium Si ; Mayence. O r , l’indication de la table
paroît très-rconvenable au local; fur-toùt en partant
dè l’ancienne pofition de Bingium, & en convenant
que * le . coude que- fait le Rhin auprès' de
Bacarach doit àlonger! la- -mefure itinérairei
V O SA V IA , iieu do làt Gaule Belgique, fur la
roüte d'Antuitnacum à Mayé'nce,- entre Bohtübrïàt
Sic Bingium, félon la table de ‘ Pèutinger, La Mar-
tiniért. Voyez' l'article ' ci-deJfasV ' '
. VOTINUS F LU V ., petit fleuve du pays dés
Sabins: ' 1 ^ f - -
. V O TU R I , peuple de l’Afie , 1 dans :la Galatie',
du nombre des -Gaulois: qui Rétablirent dans ce
pays-là, félon -Plinè.
f UPPARÀ j lieti'd’entrepôt ^oü-mafehé de l’Inde-,
entre G allier:a ■ & Acabàrus, l'êlon Arrien, dans
fon Périple de la mer Erythrée. •
U R , ville de la Ghaidée, L’Encyclopédie ayant
été commencée dans un temps où le ;defpotifme
■ «nehaînoit la liberté .dès ^opinions', il a bien -fixilu»,
pour tout ' ce; qui ; concérnoit i la- "géographie - d’e
îEcritufe-fainte, fnivre fans !examen -ik ïàns critique.
1 tout ce qui a -été ' écrit tfup la géographie
de l’ancien teftament , par les auteurs réputés canoniques:
autrement il s’en feroitfuivî ünC-grândé
défaveur pour l’ouvrage -, Sc un grand dommage
pour le libraire. Il' èft trop tard aétnellemént pour
revenir fur le paffé-, & même pour adopter une
marche nouvelle. Je penfe ' même que ce vafte
.recueil doit préfênter , avec- les Connoiffances
- que l’onl obtiènr'des lnmières nouvelles , les opinions
généralement reçues à l’époqiiè dé- là-publicà-
tion; On ne fe permettra donc pas détraquer ici
ni l’exiftence de la- ' ville à"Ur- fur- le récit dés
voyages d’Abraham, qui prêtent cependant à une
critique exaéle : ainfi l’on va donner fur 1-a ville
d'Ur, les connoiffances que Fon en : a c généralement
adoptées.
.: :. étoit • lalpatrie (db T h à r é " d ’Abraham,-. fon
fils; Dieu fit fort!r Abraham de laville d’f/r pour fe
conduire dans la terre de Canaan 5 qu’il avoir deffein