
VASSIÔNENSE OPIDUM , ville dont fait
mention Sidoniûs Apollinaris.
VA STAUNA , ville de l’Afié, qui étoit fttuée
dans la partie fud-eft du lac ArfiJJa 3 vers le 38e
degré de latitude.
. V A T A . Strabon fait mention d’une ville de ce
nom. Cet auteur rapporte qu’elle étoit du nombre
de celles qui furent détruites dans les guerres de
Céfar contre Scipion.
VATARBENSIS, fiège épifcopal d’Afrique,
fejon la conférence de Carthagè.
V A T IA , lieu de lîïa lie , dans la Sabine,
éloigné- de Réate de trente flades^
VATRENUS, fleuve de la Gaule cifpadane.
Elle arrofoit la ville de Forum Cornelii, félon
Pline. ' . .
VATUSICUM CASEUM : Pline fait mention
d’un fromage ainfi nommé du lieu où l’on le faifoit ;
ce lieu étoit. dans des Alpes Graïennes, chez les
Centrants,
VATUSIUM. On ne-connoît point cette dénomination
par elle-même, & on n’en peut juger
que par fon ethnique, que l’on trouve dans Pline,
en-parlant des pâturages des Alpes qui donnoient
les fromages les plus efliinés à Rome : Centronics
( Alpes ) Vamficum ( ta feum mittunt ). Selon Da-
léchamp, dans fon édition de Pline, ces fromages
font ceux de Pafii, & Pafli eft un lieu du Faucigni,
grès dé Salauche. De Vatujîum peut dériver le
nom de Pafli , fans qu’il foit néceflàire de croire
avec Daléchamp, que l’ethnique Vatuficus foit altéré
. dans P l i n e & qu’il faille lui fubftiruer Paffiacus.
V A U N IA , ville de l’Italie, chez les Bechuni,
félon Ptolcmée.
V A X VILLA REPENTINA, lieu de l’Afrique-
propre, fur la route de Carthage à Alexandrie,
entre Sabatra Colonia & Oced Colonia, félon
l’itinéraire d’Antonin.
V A Z U A , ville de l’Afrique propre , entre le
fleuve Bagradas & la ville de Thabraca, félon
Ptolemée. La conférence de Carthage en fait un
fiège épifcopal.
UBABENSIS, fiège épifcopal d’Afrique, dans
la Mauritanie céfarienfe, félon la notice épifcopale
de cette province.
UBAR A , lieu fortifié de l’Afie, dans l’Ifaurie,
félon --Çédrène.
UBARTUS, fleuve de l’Italie, dans la Vénétie.
U SA T A., nom d’une ville d’Afrique. Ptolemée
l’indique au midi d’Adi;umète.
UBïï : leur première demeure étoit au-delà du
Rhin, n’étant féparés de la , Gaule que par le
epurs du fleuve : U'dïl, dit Céfar, cczteris (Germants)y
Jiumaniorts, prôpterea quod Rhenum attingunt..........
6» ipfi, propter propinquitatem, Gallicis funt moribus
adfuefa&i. Preflés par ies.Suèves, ils eurent recours
à Céfar, ut Jibi auxilium ferret, quod graviter ab
Suevispremerentur. Enfin, Agrippa, qui le premier
des Romains , après Céfar, pafl’a le Rhin, félon
Dion Caflius ,'tranfporta les Ubiï de la rive ulté- I
rieute du Rhin à la rive citérieure, comme bfi
1 apprend de Strabon ; & Tacite fait entendre qu’on
les voit ainfi établis, moins pour leur fureté
que pour celle de cette frontière de l’empirer
experirnento fidéi , Juper ipjam Rheni ripam collocaii,
ut arcerent, non ut cujlodirentur. La colonie Agrippine
ayant été fondée' chez eux fous le règne de
Claude ils prirent volontiers le nom d’Agrippi-
nenfes; & ‘leur attachement aux Romains anima
particuliérement contre eux Civilis dans les premiers
mouvemens de fa révolte, comme Tacite
le témoigné : Infejlius in Ubii, quod gens Germanie ce
originis , ejuratd patrid. Romanorum nom en Agrippi-
nenfes vocarentur. Ils s’étendoient le long du Rhin ,
depuis les Treveri, jufqu’aux terres dont les Gu-
gertti t qui etoient Germains comme-eux, avoient
été mis en pofl'efïïon, & qui faifoient auparavant
partie de-celles des Mtnapii. ( Notice de la Gaule).
Les Ubiens habitoient donc fur la rive droite
du Rhin,-où fe voyant continuellement harcelés
par les Sicambres, ils fe làiflerent perfuader ,de
pafter le fleuve, & de le prendre pour barrière
contre des voifins fi incommodes. Agrippa leur
fit bâtir une ville qui frit d’abord appelle Ubiorum
civitas. Agrippine, voulant enfuite montrer l’afi-.
Cendant qu’elle aveit fur l’efprit de "Claude fou-
mari , envoya dans cette ville une colonie romaine ,
& la nomma Colonia Agrippinx. Comme cette ville
eft aujourd’hui Cologne, 011 voit quel canton avoient
habité les Ubiens.
Ces peuples faifoient partie du corps Germa*-.
nique > qu’ils quittèrent pour entrer dans la ligne
des peuples Celtiques. Cette féparation des Ubiens,
eft vers l’an 37. avant notre ère. Ces peuples
adoroient Mars.
UBIMUM , ville de la Gaule , félon un fragment
de la table de Peutinger, cité par Ortélius.
UB. ..UM . C’eft - ainfi qu’avec un vuide de
quelques lettres , on lit dans la table théodo-
fienne le nom d’un lieu, fur une route qui communique
d' Auguftoritum, ou de Limogés , à Au-
guflonemetum , ou Clermont ; & entre Fines, ou les
confins des Lemovices & des Arverni, & Auguf-
tonemetum. La diftance à l’égard de Fines eft marquée
X ; a l’égard d’Augu(Ionaneturn v im ; & autant
qu’on en peut juger par les ca r te sc e s dif- /
tances paroiflent convenables. Dans cet intervalle
en partant de Fines, le paffage de la rivière de
Sioule fe rencontre au Pont-Armoi, au-delà duquel
un lieu nommé Gbie, pourroit être celui que
défigne la -table , en lifant par conje&ure Ùblium ,
ou même Ulbium.
UBRIX, ville de l’Afrique, fur la côte de la
Libye, félon Ptolemée.
Ü C A , ville de l’Afte , dans l’intérieur de la
Médie, félon Ptolemée.
UCENA , ville de l’Afie, dans la Galatie, chez
-les Trochmi, félon Ptolemée.
UCENI. L’infcripticu du trophée des Alpes,
rapportée dans Pline ; place les, Uceni à k.fuitç
.ges Medullï t &. immédiatement avant Ies Catii-
figes. Or , ; l ’emplacement qui convient aux pre- j
#nicrs dans la partie inférieure de la Maurienne,
fur la frontière -des 'Allobroges, comme 011 peut
voir à f article Medulli, & la. connoiflance qu’on
a des autres du côté d’Embrun, ■ font juger que
la pofition des Uceni • dans le , quartier des montagnes
qui'renferment Je bourg. d’Oifans eft très-
convenable , félon l ’opinion qu’en, ont déjà eue le
■ préfident de Boiflieu &. Honoré Bouche. Sanfon
-voudroît que lies Sicordi. (ou /ccyzü ) , que îon
trouve dans S tra b o n& qui ne font point connus
d'ailleurs fj fuflènt les mêmes que les Uceni. ;
UCETIA ou Ucecia , ville de la Gaule Nar-
ijonnoife.
UcetîA. Quoique les anciens géographes &
des itinéraires •'n’en faflent point mention , cependant
les monumens romains qu’on y ' a trouvés ,
le nom d'Ucétix fur un marbre déterré à
iNîmes, & dont M. Ménard rapporte l’infeription,
Suppléent à d’autres témoignages fur l’antiquité
d ’Uzès. Dans la notice des provinces de la Gaule,
Cajlrum Ucecienfe termine k Narbonoife première.
'Cette ville étoit néanmoins un fiège épifcopal
dès le milieu du cinquième fiècle. Conftantin, fon
é v ê q u e a y a n t fouferit à la lettre dés évêques
de la Gaule au pape. S. Léon, M. de Valois
paroît affez perfuadé qu'Uoetia eft la même ville
.que Vindojnagus dans Ptolemée pour l’inférer, félon
. l ’ordre alphabétique de fa notice, fous ce.nom,
■ plutôt que fous celui qui lui eft propre ; il y a
-toutefois des raifons pour ne point confondre
Vindomagus avec Ucetia.
U c etia, ville delà Gaule Tranfpadanefélon
Strabon.
UCHALIGES , peuple de FAfrique, dans la
JLyb'ie intérieure , félon Ptolemée.
UCIBI, ville de l’Afrique propre, dans la
aiouvelle Numidie, félon Ptolemée.
. UCLMATH , ville de l’Afrique, dans la Libye
antérieure*, fur la riv.e feptentrionale du fleuve
<Gir, félon Ptolemée.
- U CR ATIS , ville capitale de la Sarmatie Blanche,
-vers l’Océan Septentrional, félon Chalcondyle.
UCUBIS , ville de l’Hifpanie , dans la Bétique ,
félon Hirtius.
UCUTENSIS, fiège épifcopal de l’Afrique pro-
<confulaire, félon la conférence de Carthage.
.UCUTINIACUM ou U c u l t n i a c u m : félon
.-Pline., eîétoit anciennement le nom d'une ville
de la Bétique; & de fon temps elle étoit appelée
, .Turiga,
.. UDACENSES, montagnes de l’Afie, dans la
Çorduène.,' dans la partie méridionale du làc
Arjijfa, environ par les 37e degrés, 30 minutes
de latitude.
• UDINI., peuple de la Scythie , à la droite &
;à l’entrée du, détroit, par lequel; les anciens
«croyaient que la «1er Cafpierme communiquoit
avec la mer Clir.oiiienn£, félon Pline,
U D IT T A ', - ville> de l’Afrique ’ propre , entre
les deux Syrtes, félon Ptolemée. :
U D ON , fleuve de la Sarmatie Afiatique.- Ptolemée
en. indique l’embouchure* dans la mer Caf-
pienne, entre celle de Y A lontas & celle de Rha.
UDURA, ville de PHifpànie citérieure, chez
les laccetani, félon Ptolemée.
VE AMIN I : ils font cités dans l’infeription de
l’arc du Sufe, entre les peuples fournis à Cottius;
& pareillement: dans celle du trophée des Alpes ,
que Pline rapporte. On peut conjeécurer que le
haut & le bas Toramenos, dont le nom eft- Ib-
■ reatnina, ont du rapport aux V-eamini ; ces lieux
font fitués à la droite du Verdon, au-deflbus de
Colmar ( d’Anville ).
Voici ce que dit M. l’abbé Papon. Les Veamini
.étaient un des peuples des Alpes maritimes, au
,fud-eft des Edcnates. Il en eft fait mention dans
le trophée des’ Alp'es.
Il ajoute que Veamini fignifie les habitans des
montagnes Rouges ; en conféquence il les place
.à Torame, dans le diocèfe de Senez, où il y a
des montagnes dont la terre eft de cette couleur.
VEASCIUM , ville de l’Italie, qui étoit alliée
des Romains : elle fut attaquée ■ par les Gaulois
à leur, fortie - de Rome.; mais Camille étant fur-
venu , les, défit entièrement, félon Diodore de
,SicàLe , Z. x i v , c. 1 1 8 : 1
- Plutarque , in Camillo , dit que les Gaulois, en
quittant Rome , furent camper à huit milles de
cette ville, clans le Latium, fur la route de Gables.
V E C A , nom d’une contrée de l’Hifpanie extérieure
, «félon Pline.
VECILIUS MONS , montagne de FItàlie, dans
le Latium. Il en eft fait mention par Tite-Live.
V E C T IS , île de la mer Britannique , -au midi
du grand port,. félon Ptolemée. & Pline.
. VEDIANTII. Pline en fait mention en ces
termes : Oppidum civitatis Vediantiorum Cemdion.
Selon Ptolemée, ce nom s’écrivoit Vefdiatii: mais
.une inferiprion dans Honoré Bouche & dans Spon ,
qui porte Matronis Vediantiabus, aflure la leçon
de Pline. Les déeffes tutélaires d’un diftriél &
d’une ville ou d’un lieu, en particulier, étoient
appelées Matronce, ou bien Maires. Ptolemée range
en Italie le peuple,- dont il s’agit ; & en établif*
fant les limites de Ja Narbonnoife au V a r , il en
excluoit èffedivement les Vediatii. Mais outre que
ces limites font équivoques, & que le fominet
des Alpes y met une diftinélion plus marquée,
la ville de Cemenelium, que Ptolemée connoît chez
les Vcdiantii 9 & qui étoit leur capitale ,_ eft de la
province des Alpes maritimes , dans la notice des
provinces de la Gaule. Il faut encore remarquer
que Ptolemée s'écarte fort de l’Italie, & mente
du territoire que pouvaient occuper les V-eduinùi,
en leur ‘attribuant Sanitium „ ou Senez, indépendamment
de Cemenelium, dont on connoît les ve£~
tiges à Citiuis, près de Nice«