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J’ajoute qu’il y a auflî une foute d’impreflioii à là fécondé ligne du tableau qui forme la page 308.
À la dernière colonne 3 ligne 2 ^ on lit Epufona 3 lifez Epufum. Cette ville eft nommée par lès auteurs
Epojlum s Epoifum , Epufum y Evodium, puis Ivodium , enfin Ivoi & Carignan. Cette, ville fe trouvoit
fur les confins de la cité des Tréviriens > dans la première Belgique. File eft indiquée dans la notice,
comme étant le féjour du Pr&fetfus i&tonim aflomm ; mais dans une édition on lit Pr&fechis l&torum hàfio-
mm3 ce qui s’entendront mieux. Je tiens cette remarque de l'honnêteté obligeante du Citoyen Bléchamp.,
alors (le 5 Mars 1788 ) contrôleur de la marine au Havre & né à Carignan.
Comme au nord de la Belgique fe trou voient les Bataves, on pourra lire à la fuite de
a Gaule les articles Ba t a v i . t. I. page 300^ col. b , & l’article Ba t avo rum insula , ibid»
page 302, col. a.
Congrue les deuxGermanies, première & ' fécondé, étoient de ce c ô té , ces deux articles
doivent être lus en .même temps. On psitt voir d’abord, pour la divifion des peuples &
des villes .de ces deux provinces de la Gaule,les tableaux 15 & 16 dans la fuite des tableaux
de la Gaule cités précédemment
Dans l'article G ermanie, 1 .1 . page 7 3 7 , col. a , on trouve ibid. page 740 , col.: a , un
article fous le titre de Germanie,.inférieure : c’étoit.celle qui étoit en-deçà du Rhin. J’y ai
donné quelques, éclairciffemens fur les Germains qui y avoient été tranfportés.
Bürgundiones, t . 1. page 356.
Cet article parle peu de l’origine de ce peuple, parce qu’on ne la connoît pas. Mais il fait
connoître leur établiffement dans la Gaule.
. G E R M A N I A /
G ermanie. Ce pays, qui eft à l’eft de la Gaule & n’en étoit féparé que par le Rhin, eft
traité, quant aux peuples dans l’article G erm anie , 1 .1. page 73 7 , & quant au p ays, dans
l’articleG ermanIa , ibid. page 740, col. b. J’y donne quelques étymologies de ce pays, puis
je paffe à ce qu’en ont dit Strabon, Pline, Tacite & fur-tout Ptolétnée. J’y ai traduit à-peu-
près tout ce que dit cet auteur en fupprimant les' latitudes & les longitudes ; ces dernieres fe
trouvant inexactes. •
Les anciens ont trop peu connu.l’intérieur de ce p ay s , pour que les articles féparés des
lieux ou des peuples , puiffent offrir des. détails intéreffans.
LÉ Bohemium & l’article B o n , 1 .1. page 319 , fuivent allez naturellement ic i , ils pour-
roient aider ceux qui chercheront à fuivre lescourfes des Gaulois dans les différentes .contrées
de l’Europe. On verra à l’article BononiaJ ibid. page 331, col. b. que cette ville appartint
aufli aux Boiens.
Pour fuivre les Gaulois qui nous intéreflent particulièrement, puifque ce font nos aneêtres,
il fera utile de lire les articles fuivans.
C E L T Æ.
Les C eltes, t. I. page 430 , col. b. J’ai d’abord recherché l’étymologie de ce mot
d’après plufieurs auteurs anciens, puis d’après Gebelin & le Brigant. J’ai paffé enfuite à
l’origine de ce peuple.
J’aurois dû commencer lé premier alinéa de la page 45 z par ces mots : Moeurs et usages.
C’eft une omiflïon effentiellé. Au refte, j’ai tâché de donner de la conciflon à cet article, etl
y mettant cependant ce qu’il devroit offrir d’intéreflant.
Celtiberi. 1.1. page 4 60, col. b. Cet article à rapport aux Gaulois. Il traite des Celtes
établis dans l’Hifpanie ; & j’-y ai placé un morceau de Diodore de Sicile qui eft intéreffant.
Brigantes, t. I. page 338, col. a.
Comme le peuple appelé Brigames eft un peuple Celte qui a été fort répandu, j’ai
cherché à rendre cet article inftruâif, en m’éclairant de$ lumières du citoyen le Brigant
dont j’ai déjà parlé. Mais, après l’article galli , aucun fur les Gaulois, n’eft aufli inté-
reffant que l’article fuivant.
Galatæ. 1 . 1. page 6 74 , Col. a.
Je donne d’abord l’étymologie de ce nom , puis fon origine; ce qui amène la diftinclion
de différens paffages de Gaulois en Aile.
Je donne enfuite la divifion politique de ces Gaulois devenus, pour ainfi dire, une
nouvelle nation. Ils forment trois efpèces de Tribus, très-diftinftes, les Tectofages, les
Trocmis , & les Toüflobages. L’ouvrage de Ve rn sdor f m’a été fort utile pour cet article ;
mais j’y ai mis plus de méthode que dans cet auteur qui d’ailleurs eft rare & écrit en
latin.
Galatia. ibid. page 677. col. a.
Cet article tient à la-géographie de l’Afie-Mineure, comme divifion géographique, &
aux Gaulois, comme habitation du peuple Galate. Cependant je ne confeille de le lire que
lorfque l ’on étudiera la géographie de l’Afie. Car les montagnes, les fleuves, & meme
en quelque forte les villes tiennent moins aux hommes qu’aux pays. ~
Helvetii. t. II. p. n o , col. b.
Le peu que j’ai pu dire de ces peuples qui occupoient une partie de la Suiffe aâuelle,
tient aufli aux Gaulois, puifque même l’Helvétie fît une partie de la Gaule : ils étoient
compris, avec les Sequani, dans la grande Séquanoife. Voyez le dix-feptième tableau, des
divifions de la Gaule.
Rhætia. t. IL p. 6 ; o.
Cet article tient par les liaifons des idées avec celui de l’H elvétie, parce que la Rhætie
oecupoit la partie orientale de la république aftuelle des Suiffes à-peu-près le pays des Gri-
fons. Et même il ne feroit pas hors de vraisemblance que ce nom moderne ne fût une
altération de l’ancien. Au refte, ce pays étoit d’une allez petite étendue.
Vindelicia. t. III. p.584', col. a.
Ce pays étoit d’ûne affez petite étendue , & fe trouvoit à l’eft de la Rhætie. Il doit
être étudié à la fuite des précédens, en remarquant que l’on n’a jamais de grands détails
fur les peuples qui l’habitoient. (Les Romains ne l’ont connu que tard).
Noricum. t. II. p. 4 4 7 , col. b.
Ce pays étoit à l’eft de la Vindelicie, & s’étendoit au Sud du Danube jufqua la Pannonie.
On Yoit ainfi, que les anciens ne donnoient pas le nom de Germanie à tout ce qui