
Européenne. C ’a été un royaume, & fon hiftoire eft liée à celle de L’Empire grec. On
y voit les principales révolutions de ces peuples.
Hu ni. t. II, p. 146 , col. b.
Les Huns qui ont ravagé ces mêmes contrées, doivent trouver ici leur place. J’en ai
parlé d’après de Guignes & quelques autres auteurs.
Pontos-Euxinos. t. II, p. 597, col. a.
Cet article eft court ; mais j’y donne la fituation de cette m e r , & l ’étymologie de
fon premier nom Axinos, & du fécond, Euxinos. Ce que je dis enfuite du royaume
de Pont, doit être étudié avec les parties de l’Afie.
Parties méridionales.
C ’eft la partie méridionale de l’Europe qui en renfermoit les pays vraiment intéref-
fans, ceux du moins dont les peuples ont été les.plus connus, & dont les lieux ont été
les plus célèbres. Je vais commencer par les parties occidentales.
H I S P A N I A.
' H i s p a n i a . t. I l, p. 1 5 7 , col. a , & H i s P A N ï , p. 1 3 4 , col. a.
Tels font les deux articles qu’il faut lire d’abord, quand on veut étudier par l’oueft
les peuples qui communiquoient avec la Méditerranée, & qui furent connus d’affez bonne
heure par les Orientaux.
J’ai donné une étymologie du mot Hifpanie, & Efpana, félon les modernes, qui ne
fe trouve pas dans les auteurs grecs & latins ; je la dois à Gebelin : elle eft très-ingénieufe,
& en même temps très-vraifemblable. Elle fe trouve dans ma Géographie comparée, où
elle eut place d’abord.
Cet article finit par l’Hifpanie de Ptolémée; cette géographie fait connoître un plus
grand nombre de peuples qu’il n’eft poffible d’en placer convenablement fur une carte;
car il s’en trouve dont la pofition eft inconnue,
Lu sitam a , Ibid. p. 293 , & Lusitani , p . 192 , col. b.
Ces deux articles, comme renfermant des eonnoiflances générales , doivent être lus
après celui d’Hifpanie.
J’y ai fait connoître les petits peuples connus fous le nom générique de Lufitaniensj
& j’ai rapproché plufieurs paftages des anciens, propres à nous les faire connoître.
B®h c a , 1. 1 , p. 287.
Cette partie méridionale de l’Hifpanie eft d’autant plus intéreffante à étudier, qu’elle
g été connue de très-bonne heure des Phéniciens & des Grecs , puis des Carthaginois,
Çc qu’elle a renfermé des peuples & des villes célèbres,
T u rdul i. t. III, p.
TPRPETAfit, Jbid. p.
Ces deux peuples ont été regardés parles auteurs comme ayant été fort puiffaps autrefois
6c
8c ayant poffédé de grandes richeffes. Ce que Strabon rapporte du faite d’un de leurs
rois confirme cette idée.
G adir 8c G ades. t. I , p. 6 7 1 , col. a 8c b.
Ces deux articles font une partie effentielle des eonnoiflances à prendre fur la Boetique.
Dans le premier de ces noms, qui eft le nom oriental, j’ai donné l’étymologie: dans le
fécond, je fais connoître la ville 8c le peuple de Gadès. Cette étude doit foire partie de
celle de l’hiftoire Romaine, aufîi biën que de l’hiftoire moderne de l’Efpagne.
■ On aura enfuite à confulter les articles féparés fui vans:
C eltiberii. t. I , p. 4 60, col. b.
Je n indique ici cet article que pour le ranger au nombre de ceux qui appartiennent
à l’Hifpanie ; car on l’a déjà vu à celui des Gaulois. .
T arraco. t. III, p. 2 18 , col. b.
Le nom de cette ville avoit paffé à toute la province qui comprenoit une grande partie
de l’Hifpanie.
T a RTESSUS. Ibid. p. 219 , col. b.
C ’eft un des articles les plus intéreffans de la Boetique. Cette ville étoit trop ancienne
pour être bien connue au temps des Romains.
C ar th a go n ova. t. I , p. 4 2 2 , col. b.
La Nouvelle Carthage mérite d’autant plus d’être connue, qu’elle fublifte encore aétuelle-
ment. J’en ai donné la defeription, du moins celle de fon p ort, d’après Polybe. On regrette
, en lifant les auteurs, qu’ils ne fe foient pas plus étendus fur la defeription de
l’intérieur des villes. Mais, excepté Paufanias, aucun ne décrit les villes ; & ce n’eft qu’à
force de. travail, que l’on eft parvenu à connoître même l’ancienne Rome.
C a r te ia . Ibid. p. 423 , col. b.
Ce petit article renferme une difeuflion fur un point de géographie qui intéreffe dans
celle de l’Efpagne. Quelques auteurs avoient confondu Carteia avec Calpe. On verra dans
cet article, que c’eft une erreur.
C anta bri. t. I , p. 395 , col. b.
Ces peuples ont été comptés par les auteurs entre les plus célèbres de l’Hifpanie, 8c entre
les ennemis des Romains, comme les plus difficiles à foumettre. En général, nous avons peu
de détails fur ce qui les concerne. Cependant j’ai rapporté d’eux des traits de courage qui
montrent tout ce que peut l’amour ardent de la liberté.
Numantia. t. II, p. 448 , col. b.
Cette v ille , qui étoit la plus forte de la Celtibérie, doit trouver ici fa place : elle eft célèbre
par la générofité &t le courage de fes habitans, ainfi que par la lâche férocité des Romains.
J’ai lu dans quelques voyageurs modernes, que l’on en trouvoit les ruines près de Soria.
Saguntum. t. III, p. 2 9 , col. a.
C ’eft encore ici un article à confulter fur l’ancienne Hifpanie, à caufe du rôle que
joue cette ville dans les commencemens de la fécondé guerre Punique. Sa pofition eft
connue par celle de Morviédro.
Géographie ancienne. Tome I I I . T t t t