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C ’cft en face ,d'une pointe Un peu avancée que fe tro u v e l’îleappelée alors Thafus', t. III,
p. 3 x 3 , col. b, & qui étoit célèbre par fes marbres.
. T H R A Ç I A.
T hracïa. t. III, p. 3 38 , col. A . , " i . 1
La Thrace, comme on l’a v u , confinoit à la Macédoine, du côté du levant; même
elle avoit été entamée parles rois Macédoniens. Elle avoit au nord , 1e mont H camus ,
t. II, p. 82, col. b ; au couchant, le mont Rhodope, t. I I , p. 4 3 7 , col. a ; à l’orient, elle
s'étendoit julqu'au Pontns Euxiuus, t. I I , p 1 9 6 , col. ci, ou Pont-Euxin. ■
Un grand fleuve forti des. vallées qui font enire l’Hæmus &c le Rhodope, portoit le
nom d’Hebrus, t. II, p. 10 3 , col. b.
S.ous les empereurs Grecs, la Thraceforma plufieurs provinces. L’une fe nommoit Europe,
t. I , p. 6 53 , col. a , comme étant la première portion qui fe trouvoit être de l’Europe,
lorfqu’onavoiîtraverfé le Bofphore. L’autre fe nommoit Hami-montus, t. II, p. 82 , co l.b,
nom qu’elle avoit reçu, du mont Hemus. Le nom de Thrace fut réfervé à une portion
du pays fitué vers les fources dé l’Hébre., b
En parcourant'le pays, au fortir de la Macédoine, on trouvoit fucceffivement le
fleuve Nejius ou Mejhts , t. II , p. 429 , col. a ; &C la ville SAbdera, t. I , p. 3 >
col. b , patrie de Démocrite; Ni copolis, t. I I , p. 43 1 , col. b ; Iamphorina, t. I I ,
p. 162 , col. a,, étoit la capitale d’un petit canton nommé Mcedica, t. I I , p. 3 ‘ 7 »
col. b : à l’iflue; d’un lac qui fe rend dans la mer, étoit la ville de Topiris Vlpia , t. III,
p. 3 6 7 , col. a , puis. Maronta , t. II, p. 3 3 5 , col. a ; Me/embria y t. II , p. 373 5 col. a ;
Sarrumy t. III,, p. Ç1 , col. bp Ænos, t. I , p. .76 , col. B.
Dansiles terres on. trouvoit Scapta- Hyià, t . IU , p. 5 8 , ccd.a, ou Thucydide pofleda
des mines d’o t , & oii il écrivit Ton hiftoire de la guerre du Péloponèle.: Cypfela , Cardia,
1 . 1 , p. 407., cot.; b , étoit lit liée vers le fond d’un golfe qui refferre l’un des côtés de la
Cherfonèfe de Thrace,.Ly&nachia a été nommée aufli Hexa-milium , parce qu elle étoit
fituée à l’entrée, d’une pçninfule quién’a que fix milles de. large.
La préfqu’île de Thrace, appelée. Cherfonefus , t. I , p. 4 8 3 , col. a , avait au nord-oueft
le golfe Mêlants, t ..I I ., p. 36 2 , Col. A , & de l ’autre-; VHckfpontus, t . I I ,p . 108, col. A
Sur cette partie de mer, on trouvoit Callipolis, t. I , p. 380 , col. ap Ægos pptanios, 1 .1,
p, 36 , col, ai, lieu,célèbre par la défaite delà.flotte des Athéniens, & Seflus, t. III, p. 100,
col. a connu par la fable des amours de. Hero & de Léandre.
En face de cette partie idu-continent, font deux îles que les anciens nommoient Sanio-
thrace & Imbrof, t, I I , p. -177 , col. b. v
Le nom de Prpppntide ou Pro-ponüs, t. I I , p. 6 1 1 , col. a , étoit donné à la mer appelée
aujourd’hui Marmara, parce qu’elle devftoçoit, : par rapport aux Grecs, une autre mer;
e’étoit le Pont-Euxin. Dans cette mer,eflrîle.que.l’on nommoit Proconeffus, t. II, p. 610, col. b.
Sur la côte feptentrionale delà Propontide., on trouvoit les villes de Ganos, 1. 1, p. 7 1 1 ’
col, é; Bifanthe, t, I ,p . 323, col. A, appelée^^aufli RJifxdeflus ; Ptrinthus, la plus .confidérabîe
A N A, L Y T I Q U É.' 71?
dérable de ces villes maritimes; Heraçka, t. II, p. 1 12 , col. b ; Selymbria ; enfin Byfantium,
t. I , p. 360, col:,«, nommée depuis Coh/latuinopolis, t. I , p. ‘jt-6, col. a , dont le port
étoit quelquefois défigné par le nom de Chryfo-ceras, ou Corne-d’o r , à caufe des avantages
dont il eft à cette ville. A une certaine diflance de cette ville, on. avoit conftruit, de la
mer Noire ou Pont-Euxin à la Propontide , une longue muraille q u e , par cette raifon,
on nommoit Macron-tichos : il commençoit à l’eft près de Dercon, & finiffoit au fud-oueft
d’Héraclée. Conftruit par l’empereur Anaftafe au commencement du dixième fiècle , pour
défendre Conftantinople de l’approche des. barbares, il ne fuflit pas toujours à remplir cet
objet. On en voit encore des veftiges.
En remontant la côte de la Thrace , le long du Pont-Euxin , on trouvoit, entre autres
lieux , Dircon, 1 .1, p. 586., col. a , où fe terminoit le Macron-tychos, t. I I , p. 3 16 , col. a ;
Salmydeffits, t. III, p. 3 4 , col. a , & Biçy ia , dans une petite contrée nommée Aftica ,
1 .1, p. 2 3 6 , col. b, d’après la nation Afloe, t. I , p. 236 , col. é , qui l’habitoit. Quant
aux villes SApollonia, de Dcvcltus, t. I , p. 58 7 , col. a , & c . , & quelques autres de
l'intérieur du pays, elles doivent fans doute, fe trouver fur les bonnes cartes ; mais le
peu de place qu’elles occupent dans l’hiftoire ne permet pas quelles entrent dans une analyfe
géographique; Cherfônefus, t. III, p. 222, col. a.
. L’article Taurica renferme des détails très-intéreffans fur les différens peuples qui font
entrés en Europe de ce côté. '
Je donnerai l’article fuivant, comme unfupplément à l’article Dacia , 1 .1, p. 56 9 , col. a.
C e morceau eft extrait d’un mémoire du C. Smnte-Croix fur les infcriptions d’A ncy re ,
inférées dans le Magafin Encyclopédique, N '. 13 , t. IV , p. 103.
, Les Daces étoient Scythes d’origine, & habitoient anciennement la haute Afie , du côté
de la mer Cafpienne. Une partie vint d’abord s’établir aux environs du Pont-Euxin, enfuite
s’étendit fur ies bords de l’Ifter. Ce peuple fut connu, dans fa première émigration, fous
le nom de Gètes, nom que les Grecs continuèrent toujours de leur donner, dans
la fécondé, fous celui de Daces, Ax m , Dahas, leur première dénomination, que les Romains
leur confervèrent en y faifant une légère, altération par la maniéré de le prononcer. On
ne peut douter que les Gètes du Pont-Euxin, ôc les Daces de l’Ifter rie fuffent un meme
peuple. Ils avoient un langage commun, & fe reffembloient beaucoup par leurs moeurs ,
leurs ufages, & furtout par une vive paflion pour le métier des armes, acerrimi omnium
bellatores, dit Amien Marcellin ( L i v . x x in , CHAP. v i i i . )
Ils profitèrent des guerres civiles de Rome pour s’agrandir &c faire la conquête de plufieurs
contrées voifines, la Moefie, la Dardanie, le pays des Triballes, S ic ., fous la
conduite de Boerébifte leur chef. Toute la nation réunie pouvoit mettre fur pied juf-
qu’à 200000 hommes. Elle devint par là redoutable aux Romains contre lefquels elle
s’étoit liguée avec les Baftarnes. Augufte envoya pour combattre ces nouveaux ennemis
une armée aux ordres de M. Craffusqui la.força à demander la paix, 1 an 723
de Rome. C’eft la première guerre de ce peuple, dont il foit queftion fur le monument
Géographie ancienne. Tome I I I , X X X X