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l’Hyrcajiiie. Il- prenoic fa fource dans le mont Cau- |
café , félon Pline.
Ptolemée écrit Stratvn , & rapporte que ce fleuve
venoit de la Médis, traverfoit le pays des Ana-
ritee , & alloit fe jetter dans la mer Cafpienne.
. STRATOS , v ile du Péloponnèfe,- dans l’A -
ehai'e,.félon Strabon, qui rapporte que cette ville
laiflà fon nom pour prendre celui de Dyne.
; S T R A V A N I , peuple de la Sarmatie européenne
, félon Ptolemée, qui les place auprès des
Sudlnu -
STR A V IAN A E , lieu, de la baffe Pannonie, .fur
la route de Sifcia à Murfa, entre Inicerum & Murfa ,
félon l’itinéraire d’Antonin.
STRENOS, nom d’ime ville qui étoit fituée
dans l’île de Crète, félon Etienne de Byfance.*
STREPSA, nom d’une ville de la Macédoine,
felcn le même»
STREPSÆI. Héfyche nomme ainfi le peuple
de Smp fa | ville dé* la Macédoine.
S TR E V IN TA , nom d’une ville de la.Germanie,
felon Ptolemée. *
STROBELUS, lieu maritime, dans le voifinage
de la Thrace , félon Cédrène , cité par Ortélius.
Strobélus, lieu de TA fie mineure, dans la
Carie felon Conftantin- Porphyrogénète.. '
STR OBUS , ville de la Macédoine. Cétoit une
colonie romaine, felon Etienne de Byfance.
S T R O E , nom d’hne ville de la Libye, félon-
Hécatée, cité par Etienne de Byfance.
S T R O G O L A , ville de. l’Afle mineure,- dans la
Lydie, felon Xanthus, cité par Etienne de By-
fence.
STRO N G Y LE , l’une des îles Eoliennes, ou
Stromboli ; elle eft au nord - eft par* rapport aux
autres , & fe trouve la plus proche de l’Italie. C’eft
encore une des îles dont le nom indiquoit la forme,
comme le dit Strabon , *Vo t * o^w/xctroj-. Cornélius
Severus a -ainfi rendu, cette idée :
Jnfula, eut nomen faciès dédit ipfa rotunda.
Les voyageurs modernes affurent qu’èn effet,
vue de loin, elle paroîr exactement conique. Il
eft vrai que cette forme régulière difparoît lorfque.
l’on, en approçKe ; mais cette irrégularité n’eft-elle.
pas l’ouvrage du temps & des feux qui y font fans
ceffe fentir leur aétion ?■ .
C’étoit principalement dans cette île que les anciens
avoient placé le liège d’Eôle. Cette idée chimérique
, fous un rapport général, peut, cependant
avoir deux, caùfes raifonnables.
La première, c’eft qu’en effet les volcans, oc-
csffionnent fouventun dégagement d’eau en vapeurs,
qui produit un violent courant d’air, fémblable à
celui qui fort de l’Eolipyle. Il n’en falloir pas
davantage.pour faire croire que les vents réfideient
dans-cette île :.& cette raifon petit bien avoir été
là. première.qui lui. a; donné la préférence. Obfer=-
ST R
vons -cependant que cet effet n’eft pas particulier
à lîie de Stromboli..
. a0. Solin dit que les- habitans de Stromgyle, par
l’a&iyité du volcan & la direction de la fumée
prédifoient les vents qui dévoient fouffleri? cjuinam
fiatus in triduo povttndantur, 'quo faSiutn ,. uti Æ c ’.us
rexventorum crederetur. Selon‘quelques anciens, Eole
avoit été roi de cette île , & fon talent dans ^ce's-
fortes de prédictions l’a voit fait regarder’ coinme le;
rgi des vents , dont il n’auroit été au plus que le
prophète.
Mais ptiifqtte Mario Negio & quelques autres
auteurs rapportent qu’à travers- certaines ouvertures-,
de la montagne qui forme cette île , il fort quelquefois
des vents de la plus grande violence, je
ne crois pas qu’il faille chercher une autre explication
de cette idée ancienne & fort naturelle, fi
g.’eft à. cet effet qu’elle doit, fa naiffance. -
Strongyle y île qu’Etienne de Byfance place-
près de la ville de Lyflus*
Strongyle , c’eft l’un des noms que Pline donne
à l’île de Naxos.
Strongyle , nom d’une île de la mer de Ly cie,
félon Pline. -
Strongyle ou Strongylae , île de l-’Hifpanie,,
fur la cote de la. Bétique, félon Sextus Avienus ,.
cité par Ortélius-.
STRONGYLUM r nom d’un, fort bâti dans un
des fauxbourgs de Conftantinople , felon Cédrène.
STROGYLUS. On avoit-donné ce nom à une
montagne de l’À fie , dans la Garmanie, à caufe
de fe forme ronde, félon. Ptolemée;.
STROPHADES , nom de deux îles de là mer
Ionienne, à quatre cens ftades de la côte du Péloponnèfe
, vis-à-vis:& à l’occidentd’J^parijjia, félon
Strabon.
Les mythologues y avoient placé- les Harpies.
STROPHÆ, peuples de l’A fie , dans la Baby-
lonie. Ils dépendoient de l’Amordacie ou Mordacée,
félon Ptolemée.
STROPHIE, fontaine de la ville de Thèbes,
en Béotie, felon le feholiafte de Callimaque, cité
par Ortélius.
STRUBUM ou Napresi , ville, fituéè fur le
bord & à la droite du Danapris ( le Dnièper), félon
Conftantin Porphyrogénète, & près de la dernière
cataraéte de ce fleuve.
STRUOHATES, nom de peuples qui étoient
compris fous le nom général de Mèdes,. felon
Hérodote.
Ils étoient placés au nord-oueft des Arizantes,
à l ’eft des Matinéens &• dès Dardanéens au fud
un peu eft des Sapires.
STRUDÆ, nom d’un marais delà Dalmatie,
au voifinage du Drin, félon Nicéphore Callifte,
cité par Ortélius.
STRUMPITZA, lieu que Cédrène,. cité par
Ortélius, partît! meure dans la Thrace..
; STRUTH IÀ ,, ville de. HAûe mineure,, dar.s> h
S T U
phryg-ie, aux confins de la Lycaonie, félon'Etienne
de Byfance. .
STRUTHUNTE w/St r q u th o u s , promontoire
du Péloponnèfe dans l’Argolide, félon Paufanias.
STRUTOPHAGI, peuples de l’Ethiopiefous
l’Egypte, dans le voifinage des Elephantophagi,
felon Strabon.
S TR Y 8 ÏÀ , nom de l’uire des îles Sporades,
félon Etienne de Byfance.
STRYMA ou St r ym e , ville de la Thrace,
felon Etienne de Byfance. C’étoit une colonie dés
Tharfiens , félon Harpocration. Elle étoit fituée
affez près de Liffus ; on y faifoit beaucoup de commerce.
Il eft vrai que l’auteur qije je viens de citer
en fait une île ; mais peut-être entend-il que c’étoit
une île formée par le lac Jfmaris, qui féparoit
Stryme de Maronée. Elle a confervé fon nom.
STR YM ALAGA , ville de l’Inde, en-deçà du
Gange, du nombre de celles qui étoient fituées
entre le fleuve Bynda & le PJkudoflomus, felon
Ptolemée.
STR YM ON , nom d’un fleuve qui prenoit fa
fource dans le mont Hatmus, & qui faifoit là borné
entre la Macédoine & la Thrace , felon Pline,
e’eft-à-dire, avant que les-conquêtes des rois dé
Macédoine euffent étendu lé royaume de ce côté.
Etienne de Byfance rapporte que ce fleuve
mouilloit la ville d’Amphipolis, & avoit ,fon embouchure
fur la côte du golfe, qui, de là , avoit
pris le nom de Strymonicus Jinus.
STRYMONII, peuples quiTiabitciént le long
du fleuve Strymon, felon Etienne de Bÿfence.
, STRYMONIS, l’un des noms que Ptine donne
à la Bithynie.
STRYMONICUS SINUS, golfe de la mer Egée,
fur la côte de la Macédoine. & de la Thrace, à
l’occident du golfe Piérique, félon Etienne de By-
fence.
STU C IA , fleuve de l’île d’Albion. Ptolemée en
place l’embouchure fur la côte occidentale, entre
Cançanorum promontorium & l’embouchure du fleuve
Tuerobis.-
STULPINI, peuples de la Liburnie, du nombre
des quatorze qui compofoient la nation, felon
Pline.
STURA ,• rivière de l’Italie, dans la Ligonie.
Elle coule perpendiculairement à YOrgus ,■ fe rend
de la Padus au nord -oue ft■ &. très-près d’Augufla
Taurinorum.
St u r a , nom de l’un des bras du. fleuve Indus,
félon Nearque.
STURII,. peuples de la baffe Germanie, du
nombre de ceux qui habitoient les îles fituées entre
les embouchures du Rhin, felon Pline.
STU^IUM, nomade l’une des petites îles Stoe-
chades , dans la mer Méditerranée, fur la côte delà.
Gaule Narbonnoife , félon Pline.
. STURNI,. peuples de la Sarmatie européenne,
an midi, des Vibïoms, & qui. s’étendaient jufqti’au:
pays; desî Al'àunï^ felon; Ptolemée.-
S T Y
STURNÏNI, peuples de l’I talie, dans' la Calabre»
felon Pline.
STYELLA , lieu ou château fortifié de la.'
Sicile.
STYGIS À Q U Æ ,- fontaine dans l’intérieur de-
l’Arabie heureufe’ ,- près du mont CJimax, félon
Ptolemée.
STYMBAR.A,- nom d’une ville de la Macé-’
doine. Elle appartenoit aux Deuriopes , félon*
Strabon»
STYMPHA,- montagne de la Macédoine. Strabôtf
y place la fource du fleuve AracHtus.
STŸMPHAEÆ & PARYA EÆ , nom de deu»
rochers de la Macédoinefélon Arrien.
STYMPHALIA, contrée de la Macédoine, où*
étoit fituée la ville de Gyrtona, félon Ptolemée;
STYMPHALIS, nom d’une ville de la Macédoine,
felon Tite-Live.
STYMPHALUS ou Stymphalé. Cette ville*
: étoit dans la partie du nord-eft de l’Arcadie, à-=-
peu-près au üid-eft de Phénéos, & au nord-eft
d’Orchomène. Je foupçonnè que celle dont parle
Homère,- eft fancienne ville de Stymphalé, quf
avoit exifté , félon Paufanias , peu loin.du lieu c'if
fut conftruite la nouvelle. Elle avoit eu pour fonr
dateur Stymphalus , petit - fils ’ d’Areas : c’ètoit
dans cette ville que Teménion., fils de Péiafgus^
. avoit élevé Junofi, & qu’il avoit fait bâtir trois’
temples en l’honneur de cette déeffe, qui étoif
considérée fous trois^ rapports différens: à Junon
enfant ( ■ raTJ'/) , à ' Junon devenue femme cé-'
Jupiter, ^«/« (Teheictv) , & à Junonveuvè(xw/5ctr)^
lorfqu’elle eut fait divorce avec fon époux. C ’étoit'
près de cette ville qu’étoit le fameux lac Stymphalé ,~
fur les bords duquel Hercule avoit, difoit-ony tué
ou chàffé les ôifeaux qui y caufoient une grande*
incommodité. ( M. Gebélin a donné l’explicatioff
de cette fable dans fes allégories, tome Iipage pif-
On y. voyoit un temple de Diane Stymphalide ^
& là ftatue dé cette déeffe y étoit en bois doré.-
La voûte du temple étok ornée de plufieurs'
figures d’oifeaux appelées Stymphalides, fans doute'
pour rappeler le fouvenir de ceux qu’avoit tués:
Hercule. Derrière le temple étoient des ftatueS;
de jeunes filles avec des cuiffes & des j.ambéà;
d’oifeaüx.
Tout ce petit canton étoit fujet à dès ihonda^-
tions fubites,- par l’accroiffement des eaux qui
tombèrent des montagnes. Paufanias cite Pexemplè
d’une biche & d’uiî chaffeur qui furent, de fort'
temps, emportés par les eaux de fubmergés Tuf'
le champ. Il en attribue la caufe à la colère dé-
Diane , dont on avoit négligé le- culte : avec quél^-
ques connoiffances de phy.fique on n’eût pas eu'
befoin de recourir à ces caufes ridicules.-
Près de Stymphalé étoit une fontaine , dont?
Paufanias prétend qu’Adrien a voit fait’ conduire*
l’eau jufqu’à Corinthe. Cet ouvrage devoir donc*
être bien ccr.fidérablè,. vii lés grands travaiix qil’il*
I fuppofe car il y avoitiaü- ihôlb^ fègt? il1