
fur laquelle fut bâtie la forterefle de Jérafatem.
Cette montagne étoit efcarpée, puifcpe l’on ne mon-
toit à la fbrtereffe que par des degrés. On appeloit
cette citadelle quelquefois ta ville haute, & 1 Ecriture
la déftgne quelquefois par l’expreffion de fille
de David.
Cette montagne avoit environ une lieue de
circuit.
Sion , nom d’une ville de la Paleiiine, dans la
tribu d’Iffachar, félon le livre de Jofué.
SION A. Etienne de Byfance nomme ainfi une
ville du Pont.
SIOR, ville de la Palefline, dans la tribu de
Jnda, félon Jofué. ‘
S IOSTA , ville de la Dacie Ripenfe, félon la
notice des dignités de. l’empire.
SIPARUNTUM, ville qui étoit fttuée dans l'intérieur
de la Dalmatie , félon Ptolemée.
S1PE IA , nom d’un lieu qu’Hèrodote place entre
Nauplia & Tayntht.
SIPHÆ, ville de Grèce, dans la Béotie, vers
les confins de la Phocide, félon Ptolemée.
Thucydide place cette ville fur le bord de la
mer, dans le golfe Cirfauî.
SIPHARE, ville de l’A fie , dans l’Arie, félon
Ptolemée. '
SIPHNOS, île qui feifoit partie des Cyclades,
à l’oueft de Paros, & au nord de Mélos.
On voyoit fur le chemin de la mer à la v ille ,
un tombeau de marbre blanc, d’une belle exécution.
Le temple du dieu Pan étoit près de la ville ;
cette divinité champêtre a toujours été particuliérement
révérée à Siphnos. Les bateaux feuls peuvent
aborder à cette île. Elle étoit riche & célèbre
dans l’antiquité par fes’ mines d’er & d’argent. Les
■ prêtres d’Apollon mettoient les habitans à contribution
, pour s’en approprier une partie ; Paufahias
affure. que ce dieu exigeoit la dîme, du produit de
ces mines, & qu’il les fit inonder par les eaux de
la mer irrité de ce qu’on avoit voulu la lui refiifer ;
car alors les prêtres étoient avides-, & les peuples
fuperflitieux.
•Les anciens parlent d’une pierre fort tendre ,
dont on feifoit à Siphnos d’exellentes marmites,
qui fe portoient enfuite dans toute la Grèce.
M L’île de Siphnos étoit fittiée au nord-eft de celle
de Melos, au nord-oueft de celle de Pholeganios
ou Sicinos, au fud-eft de celle de Seriphos, vers
le 37' degré de latitude.
SIPHRIN ville de l’Afie, qui étoit fituée dans
une plaine, à l’occident du Tigre, vers le 37e degré
25 minutes de latitude. ’
SIPHRIS, ville de l’A fie , à cent cinquante
Rades A’Amida, félon Procope, cité par Ortélius.
Ce dernier croit que c’étolt une ville de la Méfo-
potamie.
SIPIA lieu du Péloponnèfe, dans l’Argolide,
auprès de’ la ville deTirynthe, félon Hérodote.
SipiA , lieu de la Gaule, dans la ttoiïième
Lyonnoife, félon la table de Peutlnger, cité par
Ortélius, La diftance marquée x v i entre Condate
( Rennes ) & Sipia, conduit au paffage d’une petite
rivière nommée Sèche, à l’endroit appelé Vi-Sèchc,
nom formé probablement de Vadum Sipia.
SIPIBERIS, ville de l’Inde, an-delà du Gange,
félon Ptolemée.
SIPII, nom d’un des peuples qui habitoient dans
la Thrace, félon Etienne de Byfance.
SIPONTUM ( Foyei Sipuntum ).
SIPPARA ou Sipphara , ville de PAfie, dans
la Méfopotamie, fur le bord de l’Euphrate,
félon Ptolemée. Elle étoit fituée fur le bord du
canal Narraga. Pline nomme cette ville Hippartnum,
& rapporte que c’étoit une école célèbre chez les
Chaldéens, & que les Perfes détruifirent les murs
de cette ville.
Sippara , ville de l’Inde, en-deçà du Gange ’
fur le golfe à qui ce fleuve donnoit le nom, entre
l’embouchure du Tyndis & la ville dé Cottobara ,
félon Ptolemée.
SIPPHARA , la même que Sippara. Voye{ ce
mot.
SIPPORUM EPISCOPATUS, fiège épifcopal,
félon l’iiiftoire eccléflaflique de Socrate, cité par
Ortélius , qui croit qu’il étoit en Syrie.
SIPUNTUM ( Siponto ) , ville d’Italie, dans
l’Apulie, au nord-eft, 8c prefque fur le bord de
la mer, au fond d’un petit golfe. Elle devoit fa
fondation à des Grecs, 8c portoit dans leur langue
le nom de Sepious. Peut-être eft-ce parce qu’en grec
Sepia flgnifie un poiflon, que Strabon dit que fon
nom lui venoit de l’abondance de fa pêche. Elle
devint colonie Romaine. Après avoir été confidé-
rablement affoiblie, elle fut rétablie de • nouveau.
SIPYLUM, ville de l’Afie mineure, & la capitale
de la Méonie, félon Pline. Il ajoute qu’au-
paravant elle avoit été nommée Tantalis.
SIPYLUS MONS, montagne de PAfie mineure,
près du Méandre, félon Plutarque, qui ajoute
qu’on la nommoit autrefois Cer.aunius.
SIR, ville grande & fort peuplée, & qui étoit
la capitale des Illyriens, félon Suidas.
SIR A , citerne de la Paleftine, aux environs de
la ville d’Hébron, félon le fécond livre des Rois.
SIRACELLA, Heu de la Thrace, fur la route
de Macédoine à Conftantinople, entre Cypfala &
Après, félon l’itinéraire d’Antonin.
SIRACENI, peuples de la Sarmatie AfiatiqueJ
Ils habitoient au midi des. Jaxamates, félon Ptolemée.
SÏRACHIA, lieu de l’Afie mineure, au-delà
du fleuve Halys, félon Cédrène, cité par Ortélius.
SIRACI, peuples de PAfie, vers le mont Cau-
cafe, fur les bords & près de l’embouchure dn
Mcrmodas , félon Strabon.
SIRÆ, lieu de la Macédoine, dans la contrée
Odomantique, félon Tite-Live.
SlRAMNÆ ]
^SIRAMNÆ, -peuples de l’Inde en-deçà du
Gange, félon Ptolemée.
SIRANGÆ, peuples de la Libye intérieure.
Ptolemée les compte au nombre des petites nations
qui s’étendoient depuis Gétulie jufqu’au mont
Mandrus.
SIR AQ U L ou Sir A.quÆ , peuples qui habitoient
vers le nord du mont Caucafe, en allant
du côté du lac Méotide.
C ’étoit un peuple étranger qui avoit été chafle
de fon pays natal, & qui étoit venu s’établir dans
ces contrées. Ils avoient des fouverains particuliers,
alliés du ' roi de Pont. Abéacus, roi des Siriaques,
fournit près de vingt mille chevaux à Mithridate
St à Pharnace. Strabon a fait mention de ces peuples.
SIRBI, peuples de la 'Sarmatie Afiatique. Us
habitoient entre les monts Cérauniens & le fleuve
Rha, félon Ptolemée.
SIRBITUM R EGIO, contrée de l’Ethiopie, fous
l ’Egypte , félon Pline.
SIRBÔN LACUS ( le lac de'). Ce lac appar-
tenoit à l’Egypte ; mais il étoit du côté de la Syrie,
près du mont Cajius. ( Voye£ Ægypte).
SIRBONIS, lac du pays des Philiftins, fur le
bord de la mer Méditerranée, entre la ville de
Rhinocolura, 8c la branche du Nil nommée Pélu-
fiaqne.
C ’eft le même qui eft aufii attribué à L’Egypte.
SIRENUM PROMONTORIUM, promontoire
de l’Italie, fur la côte de la Lucanie , vis-à-vis
l’île de Leucofia, que la mer,en a détachée, félon
Pline.
SIRENUSÆ, îles fituées fur la côte de la mer
Tyrrhène, félon Ptolemée.
SIRCIS, lieu de l’A fle, dans la petite Arménie,
fur la route de Céfarée à Mélitène, entre Comana
8c Ptandari, félon l’itinéraire d’Antonin.
SIRES, peuples de la Thrace. Iis habitoient au-
deflus de Byfance , félon Etienne de Byfance.
SIRIDUS MONS, montagne où fut trouvée la
colonne de pierre , que les enfans de Seth avoient
■ érigée avant le déluge, félon Jofeph, cité par
Glycas.
SIRIO , lieu de la partie de la Gaule appelée
Aquitaine. M. d’Anville croit en retrouver la po-
fition vers un lieu nommé Siron, ou le pont de
Siron, à F embouchure d’une petite rivière qui fe
jette dans la Garonne, à environ huit lieues de,
Bordeaux.
SIRIS ( Siro ) , rivière de l’Italie, près de ,1’A-
ciris, dans la Lucanie.
L’an 437 de Rome, Pirrhus, roi d’Epire, remporta
une virioire près des bords de cette rivière ,
fur le confui Levinus. Ce fut la première rencontre
des Epirotes & des Romains.
Strahon place Üembouçhure dp cette rivière fur
ïa côte du golfe de Tarente, près la ville de
B^ris.
Siris , vîîle de Tltalie, dans la partie appelée
.tucanie, à l’embouchure du fleuve appelé aftuejU
Géographie ancienne. Tome III,
lemént Siro ~ 8c par le peuple, Sino. On dit
qu’elle avoit pris fon nom du fleuve Siris; ce qui
eft plus probable que l’opinion de ceux qui le font
remonter à Siris , fille de Morgès, roi de Sicile.
Strabon prétend qu’elle fut fondée par des Troyens;
je croirois bien qu’elle le fut par des Orientaux,
Troyens ou Phéniciens, ainfi que beaucoup d’autres
villes de la même côte. La preuve que donne
Strabon ne nous paroîtra pas fort concluante. Selon
lui, la ftatue de Minerve Iliade (c ’eft-à-dire venue
d’Uium ) , bailla les yeux lorfque les Ioniens ,
après s’être emparés de cette v ille , arrachèrent
les habitans qui s’étoient réfugiés auprès de cette
ftatue, où ils fe tenoient en pofture de fupplians.
Si la déeffe eût été un peu plus irritée de cet
affront, elle eût écrafé ces féroces vainqueurs du
poids de fa colère.
Les Ioniens changèrent le nom de Siris eneelue
de Policrum.
Dans la fuite, les Tarentins chaflerent les ha-
bîtans de Siris ; & ayant envoyé une colonie dans
ce pays, ils bâtirent, à une petite diftance de Suis9
la ville d’Héraclée.
Strabon diftingue aufli ces deux villes, 8c l’oiî
ne voit pas pourquoi Pline ( L. i i i , ' c. t o ) , veut
qu’Héradée ■ & Siris foient une même ville. On
peut croire qu’il a été induit en erreur par Ariftote ,
qui le croyoit aufli. Les noms de Siris & de Policrum
continuèrent à être connus ; mais le premier fiit
plus en ufage.
Siris, ville delà Poeoriie, en Thrace. M. Larcher
préfume qu’ elle appartenoît aux Siropoeoiiiens.
SIRITIS ou Sirentis , contrée de l’Italiedans
la Lucanie. Elle prenoit ce nom de la ville de
Siris, qui y étoit fituée, félon Strabon.
SIRIUS, fleuve de l’Afrique, prés des îles
Phafelufles, félon Etienne de Byfance.
SIRMIO ou Sermio, lieu de l’ItaKe, dans la
Gaule Tranfpadane, entre Brixia 8ç Ver&na, félon
^itinéraire d’Antonin.
SIR MIS, village de la Syrie , dans la Cynégi-
que , félon Njcéphore.
SIRMIUM (Sirmich ) , ville de la bafle Pannonie
, fur la gauche du Sa-vus, dans l’endroit
où ce fleuve reçoit le Bacundus, félon Pline.
Sirmium , nom d’une ville de l’Hifpaifie., félon
Siméon le Métaphrafte, cité par Ortélius.
SIRNIDESINSULÆ9 îles de la mer de Crète,
dans le voifmage du promontoire .Sammonium,
félon Pline.
SIROPGXONÏ, peuple de la Thrace, dans la
Poeonie. Il s’étendoit jufqu’au lac Prafias ; Hérodote
eh parle, L. v i n ,, c. ./ /?.
SIROPUM , village du nôme de Libye , félon
Ptolemée.
SIROS , fleuve de l’Afie mineure, félon Pline l
qui femble le mettre dans la Bithynie.
SIRRHA , nom d’une ville de la Thrace, feîoiï
Théopompe, cité par Etienne de Byfance»