
. .On y trouvoit, entre autres lieux, Corfinium, t. I , p. 530-, col.A,'
f'cjlirù. t. III. p. 4 9 7 , col. b. Les Veftins étoient vers le nord; on y trouvoit Amiternum',
t. I , p. 12 9 , col. a ; Plnna, t.- II. p. 5 8 2 , col. a.
. *Mamicini. t. II. p. 337» c°h a. Les Marrucins étoient fur le bord de la mer adriatique,'
ils avoient pour ville principale Teate, t. III, p. 19 4 , col. I. %
■ Frentant, t. I l , p. 6 2 9 , col. a. Ces peuples que l’on pourrait pommer en françois
Frentanis, ,-ce que j’aimerois mieux que Frentaniens, s’étendoient auffi le long du golfe
adriatique.
Ils avoient pour riviere le Sagrus, t. III. p. 2 8 , col. b , qui en arrofoit la partie fepten-
trionale.,
. Lés principales villes étoient Anxcmum, t. I. p. 1 5 7 , col. b , Sc Larinum.
Samnium propre. Ce pays étoit au fud des peuples que je viems de nommer : il avoit
à l’ouefi, la Campanie. Il renfermoit quelques peuples que nous ont fait connoître leurs
guerres avec les Romains; tels étoient les :
Çaraani’ ou. Caracénis, que l’on a quelquefois écrits Caracéniens : ils étoient prè
de Marfes : on y trouvoit Aufidena Sc Æfernia.
Pentri. t. II. p, 521. col. a , que je préférais d’écrire Pentris, en françois, à caufe
du fens attaché au mot Peintre. Ils occupoient la partie la plus montagneufe du Samnium,
Auffi paroît-il qüe leur nom étoit formé de P in , lieu élevé; &C Tre, habitation.
Leur capitale étoit Bovianum, t. I , p. 3 3 5 , col. b.
Hirp'mi. t. H. p. 1-34. col. b , ou Hirpinis, ou Hirpins. On ne connoît giièr.ç ces peuples
que du temps qu’ils prirent parti pour les Carthaginois, à la fin de la fécondé guerre punique.
C ’étoit chez eux que fe trouvoient Beneventum, t. I ; p. 310 , co l, b ; Caudium, ti I ,
p. 445 , col. b ; Abellinum, t. I , p. 5 , col .b ; Sc Compfa, 1 .1, p. 523 , col. b. .
, L atium , t. I I , p. 260. c o l, b. Le Latium a été la partie la plus célèbre de l’ancienne
Italie, parce que c’eft de cette, partie que s’eft formé le nom du peuple appelé Latine &C
celui de la langue que l’on y parloit.
Les principales rivières du Latium étoient le Tiberis, ou T ib re , t. III, p. 3 5 3 , col. b ;
YAnio Sc le Liris. t. I I , p. 281 col. b.
Sous le nom générique de Latins, on comprenoit plufieurs petits peuples, liés en-
femble par une efpèce de confédération. Les principaux étoient les Latini ou Latins , t. I I ,
p. 2 60 , col.b ; les Æqui ou Eques, 1 .1, p , 7 8 , col. b ; les Rutuli ou Rutules, t. III, p. 20,
col. a ; les Hemici, ou Herniques , t. II, p. x 21 , col. a ; les Aurunü ou Auronces, 1 .1,
p. 271 , col. b ; les Volfü ou Volfques, t. III, p. 59 7 , col. a.
Les principales villes poffédées par ces peuples étoient Borna, ou Rome, dont on at-
tribuoit la fondation à Romulus, t. I I , p. 6 4 4 , col. a ; Tufculum , t. III, p. 4 4 2 , col. b<;
Alba, t . I , p. 9 7 , col. b ; Prenefle, t. I ,p . 6 0 5 , col. b ; Anagnia, 1 .1, p. 13 6 , col. b ;
Arpinum, t. I , p. 215 , col. a ; O/lia , 1 .1, p. 4 8 1 , col. b ; Portas anguflus, t. I I , p.
6 0 2 , col. a; Lavinium, t . I I , p. 262, col. a ; Ardea, t. I , p. 195 ; col. a; Stie/fa-Pometia>
t, JI, p. 593 , col. as Aneijim, t, I , p. 1 5 6 , col. a ; ü n e ü , J .1, p. 502, col,£; Ter racine,
t. IH,p. î 1 6 , col. b ; Cajeta ou Cajeta, 1 .1, p. 3 7 2 , col. P; MintürnP]t. II, p. 386, col. b.
C am pan ia , (la Campanie). Cette partie de l’Italie, paffoit-au temps des Romains pour la
plus fertile & celle dont le féjour étoit le plus agréable. Depuis un très-grand nombre de fièclés
ce pays riavoit pas été ravagé par les feux volcaniques du Véfuve. Au contraire, ces feux,
par une chaleur modérée dont l’habitude ne fàifoit pas craindre les effets quelquefois
terribles, éehauffoient les fources inférieures,& fertilifoient les terres. La facilité d’enclorre
dans fon palais des eaux thermales, avoit engagé les riches & voluptueux patriciens à
fe conftruire des maifons le long de la côte du golfe, fur-tout entre Naples & Bayes. Voyez
les articles Vefuvius, mont. t. III, p. 498 , col. a ; T'ulturnus, fleuve, t. III, p. 60 7 , col. a ;
Lucrinus, lac, & Avernus , 1 .1, p. 266 ,'coï. a.
Quant aux villes , les principales étoient : Venafrurn, t. III, p. 490 , col. b ; Sue/fa
Aurunca, 1 .1, p. 271, col. b ; Ttanum, t. III, p. 294, col. b; Cafiânum,t. I, p. 43 1 , col. b ;
Capua, t. I , p. 403, col.Æ; Balte ou Bayes, t. I , p. 290, col. a; Mifermm, t. II, p . 388,
col. a ; Puteoli, t. II, p. 617 , col. a ; Neapohs , t. II, p. 4 20 , col. b; Herculanum, t. II,
p. 11 (5, col. b ; Pompûà, Nola ,t . II, p. 4 44, col. a ; Nuceria, t. II, p. 448 , col. a ; Salernum ,
t. III, p. 3 2 , col. a ; Picéntia , t. I I , p. 579 , coU' W&
; Magna Græcia. On nomme ainfi généralement la partie méridionale de l’ Italie. Mais
les auteurs diffèrent entre eux fur les pays qu’ils y renferment. Sîrabon , ( l iv . vm ) y
comprend la Campanie, la Lucanie, & l’Abruzze. Tite - Live ( liv. x x x i , eHAp. 7 ) ,
en excepte l’Abruzze & la Lucanie. Ce qu’il-y a de très - sû r , c’eft que des colonies s’établirent
dans chacune de ces grandes provinces, & qu’encore qu’ils y fuffent établies, ils n'en
avoient pas entièrement fait difparoître les anciens habitans. Je demande la permiffion de
fuppléer ici à ce qui peut manquer à l ’article cité.
Feftus Pompée, Athénée & Ov ide, donnent le nom de Grande Grèce à prefque toute
l’Itahe. Tandis que Pline dit que la vanité des Grecs leur fit appeler Çrande Grèce, une
portion de l’Italie, ou cependant ils n'avoient que quelques poffeffions. Ce qu’il y a de très-
p rouvé, c’efî que les colonies s’étendirent de la mer Adriatique au détroit de Sicile , fans en
excepter même quelques lieux fur la Méditerranée. Ptolémée ( liv. iii. chap. i ) , en
parlant de la Grande Gre'ce, n y place que Locri, Crotone , Thurium, Metapuntum , & Ta*
rentum ; & fur la Méditerranée, Petilia Sc Abi/bum.
Des Chalcidiens de l’île d’Eubée & des habitans de Cumes en Eolie fondèrent la ville de
Cumes , voiftne de Naples : ils avoient d’abord pris terre à l’île SÆnaria , appelée auffi
Pythecufa ( t . l . liv. vm . ). Ce to it-là , difoit-on , qu’avoient été à l’ancre les vaiffeaux;
d’Enée. Selon Pline ( liv. i i i , ghap. 6 ) , cette île è lï celle qu’Homère nomme Inarint,
Nous apprenons de Strabon , que les Cumanïs détruifirent les Ofques, & s’emparèrent
an moins de la quatrième partie de la Campanie, Diodore ( l iv . i v ) , nomme indiffinc-
tement toute la Campanie, Campagne Cumaniène. Virgile & quelques autres poètes ont dit
qu’il y avoit à Cumes un temple d’Apollon bâti par Dédale. On fent bien quelle confiance on
oit accorder à l’hiftoire de ce Dédale ; au furplus, des .auteurs dignes de f o i , tels que
lodore 6c Paufariias ne le font voyages que de Crète en. Sicile»