termine le Bofphore, au fud-oueft, Sc précifement en face de Byfance, étoit Chalcedon, t .1,
p. 461 , col. a , ou Chalcédoine. Un petit lieu nommé Chryfopolis, ou Ville d’o r , fans
doute à caufe de la beauté de fa fituation, occupoit l’emplacement où eft aujourd’hui Scutari.
On trouvoit de plus dans la Bithynie, en commençant, à l’eft, la ville de Bitkynium ,
t. I , p. 32Ç , col. a; Heraclea, t. Il, p, 1 1 2 , col. b ; Prufa ad Hippium , t. II, p. 6 1 2 ,
col. a , & nommée ainfi parce qu’elle étoit près du fleuveHippius , t. I l , p. 158 , col. b,
qui fortoit d’une petite chaîne de montagnes appelées Hippii montes; Nicoea, t. II, p. 430,
col. b.
Sur le bord oriental du lac Afcanins, 1 .1, p. 222 , col. b, Prufa ad Olympum, t. II ,
p. 612 , col. a. fituée à peu de diftance , au nord du mont Olympe. Cette partie même de
la Bithynie en avoit pris le nom d'Olimpena.
My s ia , r. II , p. 409, col. a. La Myfie formoit une grande province, 8c occupoit tout
le nord-oueft de l’Afie mineure. La partie orientale où feirouvoient, vers la mer, les Mygdones
t. II, p. 405 , col.«, étoit affez unie. Mais la partie occidentale étoit très-montagneufe. C’eft-là
qu’étoient au fud le Pedafus mons , t. II, p. 5 1 5 , col. a , ÔC au nord-oueft le fameux mont Ida.
Il occupoit le milieu de la province appelée Trous, t. ï l l , p. 381 , col. A Les fleuves qu’il
importe le plus de connoître en M y fie , font le Lycos, t. II, p. 2 29 , col. a , au fud, coulant
de l’eft à l’oueft 8c fe rendant à la mer près à’E/æa, en face de l’île de Lesbos ; Sc au
nord le Granicus, célèbre par la bataille de fon nom. Les villes principales étoiènt Ilium,
t. II, p. 240, col. b'; & Troja, t. III, p. 461 , col. h, ou T ro y e , au nord 8c tout-â-
fait fur l’Hélefpônt ; une autre ville bâtie depuis fur la côte occidentale Sc nommée Alexandrin
Troas, t. III, p. 4 16 , col. b, c’eft-à-dire , l’Alexandrie de Troye , nom qu’elle reçut
de Lyfimaque, l’un des fucceffeurs d’Alexandre. Au fud étoient Adramyttium, t. II, p. 522,
col. a ; Pergamus, qui fut pendant quelque temps la capitale d’un royaume que les Romains
fe plurent à étendre en faveur du roi Eumène, après la défaite d’Antiochus dit le Grand,
roi de Syrie. On fait que ce royaume leur fut' légué par le teftament d’Attale, le dernier
roi de cet Etat. C ’eft au nord , au fud de la ville de Callipolis, t. I , p. 442, col. b , fur la
côte de la Cherfonèfe de Thrace, qu’étoit la ville de Lampficus, t. II, p. 2 ^5 , col. a , &
au fud-oueft fur le détroit de l’Hélefpont, le château d'Abydus, t. I , p. 1 6 , col. b.
Æo l is , t. I , p. 7 7 , col. b. Le petit pays nommé ici Eolide s’étendoit en partie fur
la Myfie & en partie fur la Lydie : il avoit pris fon nom d’une colonie d’Eoliens, qui s"y
étoient établis. La plus puiffante de ces colonies étoit Cuma, t. I , p. 5 5 3 , col. b , ou Cyme
en grec, t. I , p. 5 6 , col. b. '
I o n i a , t. III, p. 3 6 7 , col. a. D ’autres colonies , compofées d’ioniens établis au fud,
avoient fondé plufieurs villes qui devinrent puiflantes. On y trouvoit , en venant du nord,
Phocota, t. I I , p.’ 548, co l.b , fondée par des Athéniens, & fondatrice de Marfeille au
temps qu’Harpagus, l’un des généraux d eC y ru s , commandait dans cette partie. Plus, au
fud, au fond d’un golfe, étoit Smyma ou Smyrne. A l’extrémité d’une prefqu’île , en face de
l’île de Chids , t, I , p. 483 , col, b ; la ville à’Erithroe, 8c fur Je golfe de Smyrne , celle
de Claromcne, 1 .1, p. 507, col. b; au fud de Smyrne étoit Ephefus, 1 .1, p. 630 , col. b,
ou Ephèfe, la plus célèbre des villes Ioniennes, où les villes d’Afie avoient conftruit à
frais communs un temple fuperbe. C’étoit la réfidence d’un Proconful qui avoit le commandement
d’une province fort étendue fous le nom d’Afie. L’Ionie étoit bornée au fud par le
fleuve Meander ou Méandre, dont l’embouchure a éprouvé avec le temps des changemens très-
confidérables. Au nord de fon embouchure, en face de l’île de Lesbos, t. II, p. 269 ,col. a,
étoit le Mycale mons , ou mont Mycale , célèbre dans l’hiftoire , par la défaite entière des
troupes de terre 8c de mer que Xerxès avoit ramenées de fon grand armement contre
la Grèce.
Lyd ia , t. II , p. 3 02, col. a. La Lydie appelée aufli Méonie, ou Moeonia, t. II, p. 318 , col. a,
étoit à-peu-près comprife entre le fleuve Lycus au nord, 8c le Meandre au fud, t. II,p.'3 o 1, col. a.
Quelques montagnes à l’eft la féparoient de la Phrygie. Les principales montagnes étoient le
Sipylus mons, t. I I I , p. 144, col. b ; au nord de Smyrne, le Tmoltis, t. III, p. 364 ,ç o l. b ;
au fud de Sardes, 8c le Mycale dont j’ai déjà parlé. Le fleuve Hermus, t. I I , p. 120, col. b ,
la traverfoit de l’eft à l’oueft, 8c recevoit ŸHillus, ou Phrygius, t. I I , p. 3 1 9 , col. b, à
Magnefia Sipyli. Le Cayfirus pafloit à Ephèfe. Les principales villes étoient, outre Magnefia
du mont Sipyle, Thyatïfa , t. III, p. 3 4 9 , col. a , au nord - eft , fur le Lycus, t. II,
p. 299, col. a ; Sardes, t. III, p. 4 2, col. a , capitale de tout le royaume, & long-temps
célèbre, étoit fur le Paclolus, t. I I , p. 485, col. b, ou P aû o le , qui ,-pendant un certain
temps , roula des paillettes d’or. Philadelphia à l’eft , dont le nom fignifie amitié fraternelle,
avoit été nommée ainfi, par un frère d’Eumène , roi de Pergame. Au fud étoient Traites Si
Magnefia - Moeandri, de fondation éolique. .
Caria , t. I , p. 4 12 , col. a. Cette province occupoit la partie du fud-oueft de l’Afie
mineure. Elle étoit habitée par un peuple appelé Cares, 1. 1, p. 408, que les Grecs traitoient
de barbares. Ce peuple avoit habité aufli dans les îles de lArchipel, & s’étoit étendu le
long des côtes occidentales de l’Afie, dont il fut repoufle lors de l’établiffement des
colonies Ioniennes. Des Leleges, obligés du temps de la guerre de Troye d’abandonner un
canton de la Troade, s’étoient établis dans la Carie. Il s’y établit enfuite plufieurs colonies
grecques. Le mont Latmuss’étendoit à-peu-près du nord au fud, à quelque diftance de la
côte. Elle formoit trois prefqu’îles au fud-oueft, Sc finiffoit à l’eft au golfe , ou Glaucus
finus, ainfi qu’à des montagnes qui la féparoient de la Lycie 8c d’une partie de la Phrygie.
Les principales villes de la Carie étoient Miletus ou Milet, ville Ionienne, Sc la plus méridionale
des colonies Ioniennes, célèbre par fa puifl'ance qui lui permit d’envoyer au loin
plufieurs colonies, & par la naiflance de Thalès oui jeta chez les Grecs les fondemens de
la philofophie ; Iajfus qui avoit donné fon nom à un golfe ; Myndus fur ce golfe, Sc fur-
tout Halicarnajfus ou Halicarnaffe, au fud fur la côte méridionale d’une prefqu’î le , ville
célèbre par la naiflance de deux célèbres hiftoriens, Hérodote & Denys ; Sc par le fuperbe
monument funèbre élevé par Artémife en l’honneur de fon époux Maufole. Des Doriens
ayant habité la plus confidérable des prefqu’îles que forme la côte entre deux autres moins